Hakatalan
USAPiste sérieux
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2017-2018/top-14-perpignan-paddy-jackson-premiere_sto6879785/story.shtml
Après une saison blanche et une année noire, le temps d'un procès pour accusation de viol au terme duquel il a été acquitté, l'ouvreur international irlandais Paddy Jackson, licencié de l'Ulster, va reprendre le cours de sa carrière à Perpignan, où il espère rebondir. Première étape jeudi soir en match amical contre Toulouse, plus d'un an après sa dernier match officiel.
Sa dernière apparition remonte au 24 juin 2017. C'était à Tokyo, sous le maillot de l'équipe nationale irlandaise et face au Japon pour une victoire 33-25. Ce jour-là, Paddy Jackson portait le numéro dix et avait inscrit dix points au pied. Il célébrait alors sa vingt-cinquième et dernière (jusque-là) sélection avec le XV du Trèfle. Par la suite, le joueur a traversé une saison blanche. L'explication est extrasportive puisqu'il a été, comme trois de ses partenaires de l'époque à l'Ulster, inculpé à la suite d'une plainte pour viol, pour des faits remontant à l'été 2016.
Un procès très médiatique en Irlande s'en est suivi et Jackson a été reconnu innocent le 28 mars dernier. Mais cette affaire lui a coûté son contrat avec la Fédération de son pays, sa place au sein de la province de Belfast et donc de la sélection. Pour rebondir, à 26 ans, le joueur a choisi l'exil en France, à Perpignan. Il faut dire que les candidats n'étaient pas légion. "Je n'ai pas été long à convaincre, déclarait-il dans les colonnes Midi Olympique vendredi dernier. Je n'aurais jamais pensé partir si jeune à l'étranger mais, que voulez-vous, c'est devenu ma réalité. Je ne me retourne pas sur le passé, je vis dans le présent. Et tout ce que je veux, c'est jouer. Il n'y a que ça qui m'anime."
Ireland's fly-half Paddy Jackson tries to pass a tackle during the Six Nations international rugby union match between Scotland and Ireland at Murrayfield in Edinburgh, Scotland on Febuary 4, 2017AFP
" Je suis tellement impatient"
En attendant de retrouver la compétition lors de la première journée du Top 14 le 25 août face au Stade français, le néo-Catalan devrait de nouveau fouler une pelouse ce jeudi soir, à Aimé-Giral, pour la première amicale de l'Usap face au Stade toulousain. Un moment que l'intéressé attendait depuis longtemps : "Je suis tellement impatient de jouer de nouveau avec le sourire sur le visage et de voir ces gradins remplis. [...] Je n'ai plus joué depuis la tournée au Japon. Cela fait plus d'un an et le rugby m'a beaucoup manqué." Lui se sent prêt : "Je me suis réfugié dans l'entraînement. C'était le seul moyen de tenir. J'ai travaillé physiquement, j'ai bossé mon jeu au pied, ma technique individuelle..."
Reste à savoir comment Jackson va réagir mentalement à l'heure de replonger dans le bain ovale. "Je sens que tout ça m'a renforcé et m'a fait gagner en maturité, assure-t-il. Je me suis rendu compte que ce que je pensais être acquis ne l'est pas. J'apprécie un peu plus ce que j'ai. Regardez : je vis dans un beau pays, je joue dans un club prestigieux aux côtés de supers coéquipiers, je ne peux que savourer."
" Gagner le respect et la confiance"
Si Christian Lanta et Patrick Arlettaz ont misé sur la relance de l'international irlandais, c'est pour lui confier les clés du jeu usapiste. Alors que le club vient de remonter dans l'élite, Jackson peut s'imposer comme un animateur hors pairs. A condition de trouver ses marques dans un contexte totalement différent.
Patrick Arlettaz (Perpignan)Icon Sport
Le joueur en est conscient : "En Ulster, j'avais mes habitudes je comprenais ce qui se disait... Ici, je découvre tout, je n'ai pas de repères. C'est un gros changement." Et un grand défi : "Je veux gagner le respect de et la confiance des entraîneurs, de mes partenaires et des supporters. Je sais que ça ne me sera pas donné, c'est à moi de tout mettre en oeuvre pour les avoir. [...] L'Usap m'a fourni une opportunité unique de rebondir. Je suis très reconnaissant envers ce club. Je veux l'en remercier en aidant de mon mieux l'équipe à atteindre ses objectifs." Il devrait avoir une première occasion ce jeudi. Et c'est loin d'être anodin pour lui.
Après une saison blanche et une année noire, le temps d'un procès pour accusation de viol au terme duquel il a été acquitté, l'ouvreur international irlandais Paddy Jackson, licencié de l'Ulster, va reprendre le cours de sa carrière à Perpignan, où il espère rebondir. Première étape jeudi soir en match amical contre Toulouse, plus d'un an après sa dernier match officiel.
Sa dernière apparition remonte au 24 juin 2017. C'était à Tokyo, sous le maillot de l'équipe nationale irlandaise et face au Japon pour une victoire 33-25. Ce jour-là, Paddy Jackson portait le numéro dix et avait inscrit dix points au pied. Il célébrait alors sa vingt-cinquième et dernière (jusque-là) sélection avec le XV du Trèfle. Par la suite, le joueur a traversé une saison blanche. L'explication est extrasportive puisqu'il a été, comme trois de ses partenaires de l'époque à l'Ulster, inculpé à la suite d'une plainte pour viol, pour des faits remontant à l'été 2016.
Un procès très médiatique en Irlande s'en est suivi et Jackson a été reconnu innocent le 28 mars dernier. Mais cette affaire lui a coûté son contrat avec la Fédération de son pays, sa place au sein de la province de Belfast et donc de la sélection. Pour rebondir, à 26 ans, le joueur a choisi l'exil en France, à Perpignan. Il faut dire que les candidats n'étaient pas légion. "Je n'ai pas été long à convaincre, déclarait-il dans les colonnes Midi Olympique vendredi dernier. Je n'aurais jamais pensé partir si jeune à l'étranger mais, que voulez-vous, c'est devenu ma réalité. Je ne me retourne pas sur le passé, je vis dans le présent. Et tout ce que je veux, c'est jouer. Il n'y a que ça qui m'anime."
Ireland's fly-half Paddy Jackson tries to pass a tackle during the Six Nations international rugby union match between Scotland and Ireland at Murrayfield in Edinburgh, Scotland on Febuary 4, 2017AFP
" Je suis tellement impatient"
En attendant de retrouver la compétition lors de la première journée du Top 14 le 25 août face au Stade français, le néo-Catalan devrait de nouveau fouler une pelouse ce jeudi soir, à Aimé-Giral, pour la première amicale de l'Usap face au Stade toulousain. Un moment que l'intéressé attendait depuis longtemps : "Je suis tellement impatient de jouer de nouveau avec le sourire sur le visage et de voir ces gradins remplis. [...] Je n'ai plus joué depuis la tournée au Japon. Cela fait plus d'un an et le rugby m'a beaucoup manqué." Lui se sent prêt : "Je me suis réfugié dans l'entraînement. C'était le seul moyen de tenir. J'ai travaillé physiquement, j'ai bossé mon jeu au pied, ma technique individuelle..."
Reste à savoir comment Jackson va réagir mentalement à l'heure de replonger dans le bain ovale. "Je sens que tout ça m'a renforcé et m'a fait gagner en maturité, assure-t-il. Je me suis rendu compte que ce que je pensais être acquis ne l'est pas. J'apprécie un peu plus ce que j'ai. Regardez : je vis dans un beau pays, je joue dans un club prestigieux aux côtés de supers coéquipiers, je ne peux que savourer."
" Gagner le respect et la confiance"
Si Christian Lanta et Patrick Arlettaz ont misé sur la relance de l'international irlandais, c'est pour lui confier les clés du jeu usapiste. Alors que le club vient de remonter dans l'élite, Jackson peut s'imposer comme un animateur hors pairs. A condition de trouver ses marques dans un contexte totalement différent.
Patrick Arlettaz (Perpignan)Icon Sport
Le joueur en est conscient : "En Ulster, j'avais mes habitudes je comprenais ce qui se disait... Ici, je découvre tout, je n'ai pas de repères. C'est un gros changement." Et un grand défi : "Je veux gagner le respect de et la confiance des entraîneurs, de mes partenaires et des supporters. Je sais que ça ne me sera pas donné, c'est à moi de tout mettre en oeuvre pour les avoir. [...] L'Usap m'a fourni une opportunité unique de rebondir. Je suis très reconnaissant envers ce club. Je veux l'en remercier en aidant de mon mieux l'équipe à atteindre ses objectifs." Il devrait avoir une première occasion ce jeudi. Et c'est loin d'être anodin pour lui.