Hakatalan
USAPiste sérieux
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-en-pleine-tempete-lusap-pense-aussi-au-futur_sto7058107/story.shtml
Quasiment condamné à la relégation, après onze défaites en onze matchs, le club catalan est parvenu à faire résigner la majorité de ses joueurs clés. Malgré la sérieuse menace d’un retour en Pro D2, Perpignan souhaite se projeter et semble avoir consolidé son avenir.
On aurait pu craindre un remaniement de staff, une crise majeure même, après onze défaites en onze matchs de Top 14. Mais à Perpignan, force est de constater que le classicisme n’est pas dans les gènes. Malgré un début de saison catastrophique, l’Usap s’est montrée très discrète en coulisses. Jusqu’à la semaine dernière où le club catalan a annoncé, à la surprise générale, la prolongation d’une dizaine de ses cadres. Mathieu Acebes et Berend Botha tout d’abord, puis Tristan Labouteley, Alan Brazo, Tom Ecochard, Jean-Bernard Pujol, Julien Farnoux, et Genesis Mamea Lemalu sont restés fidèles à l’Usap. Même Enzo Forletta, courtisé par Clermont, a prolongé son bail pour trois saisons supplémentaires à Perpignan. Un engagement plutôt rare dans le rugby moderne et symbole d’un projet solide et ambitieux du côté de l’Usap.
" On est tous amoureux de ce club"
"On a tous eu la proposition en même temps. On en a parlé ensemble et la grande majorité des joueurs avait envie de renouveler son contrat. Quand on voit les copains dire qu’ils sont bien, qu’ils ont envie de rester… Forcément ça pousse à faire pareil", confie Alan Brazo, quelques jours après sa signature. Comme certains de ses coéquipiers, le troisième ligne de l’Usap aurait certainement eu l’opportunité de rebondir dans un autre club de Top 14, mais a pourtant choisi de rester en Catalogne.
Top 14 - Enzo Forletta (Perpignan) contre MontpellierIcon Sport
Le choix d’Enzo Forletta est sans doute celui qui a le plus agité la France du rugby. À 24 ans, le pilier gauche a refusé une alléchante proposition de l’actuel leader du Top 14, Clermont. Le club auvergnat s’était positionné depuis plusieurs mois et offrait à Forletta une proposition qui, en principe, ne se refuse pas.
C’est pourtant avec son club formateur, et le risque de retourner en Pro D2 qui l’accompagne, que Forletta a préféré continuer sa carrière. "Je m’attache beaucoup à ce qu’on me donne. Aujourd’hui, je suis peut-être fidèle, mais c’est parce qu’on a été fidèle avec moi. On m’a fait confiance, on m’a donné des choses, et c’est à moi de les rendre maintenant. C’est un choix très réfléchi, c’était difficile, mais à un moment donné, dans les différentes possibilités qui s’offraient à moi, j’avais quelque chose en tête qui restait bloqué. C’est pour ça que je suis resté là", raconte celui qui fut présenté comme l’un des JIFF les plus prometteurs à son poste.
Un staff XXL la saison prochaine
Comment l’Usap est-elle alors parvenue à prolonger la quais-totalité de ses joueurs en fin de contrat ? "On a tous confiance dans ce projet, on est tous amoureux de ce club et on ne veut pas le laisser comme ça", répond simplement Tom Écochard. "Nous avons été présents dans les moments exceptionnels comme ceux de la saison dernière, il faut aussi être là et faire front que c’est plus difficile. En étant solidaires, on a tous eu envie de rester. De l’extérieur, les gens ne voient que les défaites. Nous, on voit un club qui grandit et qui se structure", poursuit le capitaine perpignanais. "Il y a des choses qui se construisent. Un groupe et un staff qui restent en place, des joueurs qui font des choix forts. Je pense que cette stabilité est importante. Même si l’on descend en Pro D2, on sait que l’on ne va pas repartir à zéro", promet Alan Brazo.
Top 14 - Alan Brazo (Perpignan) contre Bordeaux BèglesIcon Sport
À défaut de réussir son présent, l’Usap s’affaire donc à préparer le futur, à l’instar de certains autres clubs passés par ces mêmes épreuves (Lyon, La Rochelle, Pau). Relégués en deuxième division pour la première fois de son histoire en 2014, les sang et or avaient mis quatre ans à se remettre d’un tel traumatisme. Et quand bien même Perpignan devrait repasser par la case Pro D2 la saison prochaine, sa construction à long terme semble suivre la bonne voie.
Preuve supplémentaire : alors qu’il aurait pu faire naître la défiance des dirigeants et des supporters, le staff roussillonnais a vu sa confiance être renouvellée le mois dernier. Perry Freshwater et Patrick Arlettaz ont tous deux prolongé leur contrat de 3 ans. Ce dernier devrait même hériter des reines du sportif, après que Christian Lanta ne prenne ses distances avec le terrain pour devenir un directeur sportif à part entière. De retour, l’ancien usapiste Gérald Bastide finira de constituer ce futur staff XXL. À l’heure où les semaines se suivent et se ressemblent à Perpignan, le club catalan met toutes les chances de son côté pour retrouver des jours meilleurs, et se pérenniser enfin dans l’élite du rugby français.
Quasiment condamné à la relégation, après onze défaites en onze matchs, le club catalan est parvenu à faire résigner la majorité de ses joueurs clés. Malgré la sérieuse menace d’un retour en Pro D2, Perpignan souhaite se projeter et semble avoir consolidé son avenir.
On aurait pu craindre un remaniement de staff, une crise majeure même, après onze défaites en onze matchs de Top 14. Mais à Perpignan, force est de constater que le classicisme n’est pas dans les gènes. Malgré un début de saison catastrophique, l’Usap s’est montrée très discrète en coulisses. Jusqu’à la semaine dernière où le club catalan a annoncé, à la surprise générale, la prolongation d’une dizaine de ses cadres. Mathieu Acebes et Berend Botha tout d’abord, puis Tristan Labouteley, Alan Brazo, Tom Ecochard, Jean-Bernard Pujol, Julien Farnoux, et Genesis Mamea Lemalu sont restés fidèles à l’Usap. Même Enzo Forletta, courtisé par Clermont, a prolongé son bail pour trois saisons supplémentaires à Perpignan. Un engagement plutôt rare dans le rugby moderne et symbole d’un projet solide et ambitieux du côté de l’Usap.
" On est tous amoureux de ce club"
"On a tous eu la proposition en même temps. On en a parlé ensemble et la grande majorité des joueurs avait envie de renouveler son contrat. Quand on voit les copains dire qu’ils sont bien, qu’ils ont envie de rester… Forcément ça pousse à faire pareil", confie Alan Brazo, quelques jours après sa signature. Comme certains de ses coéquipiers, le troisième ligne de l’Usap aurait certainement eu l’opportunité de rebondir dans un autre club de Top 14, mais a pourtant choisi de rester en Catalogne.
Top 14 - Enzo Forletta (Perpignan) contre MontpellierIcon Sport
Le choix d’Enzo Forletta est sans doute celui qui a le plus agité la France du rugby. À 24 ans, le pilier gauche a refusé une alléchante proposition de l’actuel leader du Top 14, Clermont. Le club auvergnat s’était positionné depuis plusieurs mois et offrait à Forletta une proposition qui, en principe, ne se refuse pas.
C’est pourtant avec son club formateur, et le risque de retourner en Pro D2 qui l’accompagne, que Forletta a préféré continuer sa carrière. "Je m’attache beaucoup à ce qu’on me donne. Aujourd’hui, je suis peut-être fidèle, mais c’est parce qu’on a été fidèle avec moi. On m’a fait confiance, on m’a donné des choses, et c’est à moi de les rendre maintenant. C’est un choix très réfléchi, c’était difficile, mais à un moment donné, dans les différentes possibilités qui s’offraient à moi, j’avais quelque chose en tête qui restait bloqué. C’est pour ça que je suis resté là", raconte celui qui fut présenté comme l’un des JIFF les plus prometteurs à son poste.
Un staff XXL la saison prochaine
Comment l’Usap est-elle alors parvenue à prolonger la quais-totalité de ses joueurs en fin de contrat ? "On a tous confiance dans ce projet, on est tous amoureux de ce club et on ne veut pas le laisser comme ça", répond simplement Tom Écochard. "Nous avons été présents dans les moments exceptionnels comme ceux de la saison dernière, il faut aussi être là et faire front que c’est plus difficile. En étant solidaires, on a tous eu envie de rester. De l’extérieur, les gens ne voient que les défaites. Nous, on voit un club qui grandit et qui se structure", poursuit le capitaine perpignanais. "Il y a des choses qui se construisent. Un groupe et un staff qui restent en place, des joueurs qui font des choix forts. Je pense que cette stabilité est importante. Même si l’on descend en Pro D2, on sait que l’on ne va pas repartir à zéro", promet Alan Brazo.
Top 14 - Alan Brazo (Perpignan) contre Bordeaux BèglesIcon Sport
À défaut de réussir son présent, l’Usap s’affaire donc à préparer le futur, à l’instar de certains autres clubs passés par ces mêmes épreuves (Lyon, La Rochelle, Pau). Relégués en deuxième division pour la première fois de son histoire en 2014, les sang et or avaient mis quatre ans à se remettre d’un tel traumatisme. Et quand bien même Perpignan devrait repasser par la case Pro D2 la saison prochaine, sa construction à long terme semble suivre la bonne voie.
Preuve supplémentaire : alors qu’il aurait pu faire naître la défiance des dirigeants et des supporters, le staff roussillonnais a vu sa confiance être renouvellée le mois dernier. Perry Freshwater et Patrick Arlettaz ont tous deux prolongé leur contrat de 3 ans. Ce dernier devrait même hériter des reines du sportif, après que Christian Lanta ne prenne ses distances avec le terrain pour devenir un directeur sportif à part entière. De retour, l’ancien usapiste Gérald Bastide finira de constituer ce futur staff XXL. À l’heure où les semaines se suivent et se ressemblent à Perpignan, le club catalan met toutes les chances de son côté pour retrouver des jours meilleurs, et se pérenniser enfin dans l’élite du rugby français.