didou13
USAPiste balbutiant
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- 26 Juillet 2012
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25 ans*; voilà 25 ans (j'en ai 36...) que j'ai découvert pour la première fois ce combat, cette troupe, 15 gars en bleu azur qui parfois devant très peu de monde, parfois devant des tribunes incandescentes où même si on avait voulu s’asseoir , on aurait pas pu tellement le moindre centimètre carré suffoquait de l'ardeur d'un public d'enragés, pour qui le blason sang et or était tout à la fois un honneur, un signe de ralliement, un héritage.
25 ans de joies mais souvent de souffrances aussi. Mais toujours de l'orgueil, de la hargne, du combat. Un destin parfois chaotique, qui a vu Benoit Bellot nous sauver d'un drop à Narbonne, qui a vu ce même Benoit Bellot critiqué, encensé puis fauché en plein essor par la désormais célèbre malédiction du 10...
Il y a eu des catalans, des étrangers qui ne l'étaient plus au bout du compte, la première ligne Peillard Konieck De Besombes inlassablement cauchemardesque pour les adversaires, des suds afs méconnus ayant élu domicile en catalogne leur nouvelle patrie, des springboks légendaires qui n'auront jamais fait soulever les foules, des pumas à la grinta si jouissive, et bien d'autres...
Souvent, on a annoncé la mort du club, perdant des jeunes pousses prometteuses mais qui finalement se sont fanées loin de leur soleil catalan.
Parfois, et dans une période plus récente, on a touché au sublime*! Il est évident qu'il est alors difficile d'admettre de retomber au plus bas.
De Willy Jefferson à Sofiane Guitoune, de Camille Lopez à Dominique Appy, d'Alain Macabiau à Tom Ecochard, de Mike James à Luke Charteris (pour ce qui est de la période que j'ai vécue), tous ont eu et ont encore dans leurs mains et leur âme le rêve du peuple de Giral.
Non, tout cela ne peut s'arrêter cette année*; aussi vaillants soient nos concurrents, la flamme ne peut s'éteindre si l'on rallume les braises.
Oui, public catalan, toi qui a tout connu, quitte à oublier un peu vite les périodes les plus noires, tu estimes que les tiens n'en donnent pas assez. Il sera temps de faire les comptes et de tirer les enseignements de cette saison à son terme, une fois assurés du maintien.
Il nous reste deux matchs Majuscules pour l'obtenir*; à nous aussi de nous mobiliser, de porter haut les couleurs pour sublimer l'escouade, vivre ou mourir mais ensemble*!
Rameutez vos proches, vos amis, vos collègues, vos voisins, tous ceux qui un jour ont suivi l'USAP pour une phase finale, goûtant alors aux joies de la victoire, criant alors «*fiers d'être catalans*». Tous ceux qui ont un jour mangé un cargol sur le champ de Mars un jour de finale se doivent de venir, en mémoire du bonheur reçu à l'époque, apporter leur soutien et partager également les moments difficiles. Pour que demain brillent les yeux de nos enfants et se mouillent les nôtres en racontant le souvenir de cette année 2014 où l'USAP se sauva dans la douleur au bout de ses forces, mais avec la fierté de perpétuer la légende de ce club extraordinaire.
25 ans de joies mais souvent de souffrances aussi. Mais toujours de l'orgueil, de la hargne, du combat. Un destin parfois chaotique, qui a vu Benoit Bellot nous sauver d'un drop à Narbonne, qui a vu ce même Benoit Bellot critiqué, encensé puis fauché en plein essor par la désormais célèbre malédiction du 10...
Il y a eu des catalans, des étrangers qui ne l'étaient plus au bout du compte, la première ligne Peillard Konieck De Besombes inlassablement cauchemardesque pour les adversaires, des suds afs méconnus ayant élu domicile en catalogne leur nouvelle patrie, des springboks légendaires qui n'auront jamais fait soulever les foules, des pumas à la grinta si jouissive, et bien d'autres...
Souvent, on a annoncé la mort du club, perdant des jeunes pousses prometteuses mais qui finalement se sont fanées loin de leur soleil catalan.
Parfois, et dans une période plus récente, on a touché au sublime*! Il est évident qu'il est alors difficile d'admettre de retomber au plus bas.
De Willy Jefferson à Sofiane Guitoune, de Camille Lopez à Dominique Appy, d'Alain Macabiau à Tom Ecochard, de Mike James à Luke Charteris (pour ce qui est de la période que j'ai vécue), tous ont eu et ont encore dans leurs mains et leur âme le rêve du peuple de Giral.
Non, tout cela ne peut s'arrêter cette année*; aussi vaillants soient nos concurrents, la flamme ne peut s'éteindre si l'on rallume les braises.
Oui, public catalan, toi qui a tout connu, quitte à oublier un peu vite les périodes les plus noires, tu estimes que les tiens n'en donnent pas assez. Il sera temps de faire les comptes et de tirer les enseignements de cette saison à son terme, une fois assurés du maintien.
Il nous reste deux matchs Majuscules pour l'obtenir*; à nous aussi de nous mobiliser, de porter haut les couleurs pour sublimer l'escouade, vivre ou mourir mais ensemble*!
Rameutez vos proches, vos amis, vos collègues, vos voisins, tous ceux qui un jour ont suivi l'USAP pour une phase finale, goûtant alors aux joies de la victoire, criant alors «*fiers d'être catalans*». Tous ceux qui ont un jour mangé un cargol sur le champ de Mars un jour de finale se doivent de venir, en mémoire du bonheur reçu à l'époque, apporter leur soutien et partager également les moments difficiles. Pour que demain brillent les yeux de nos enfants et se mouillent les nôtres en racontant le souvenir de cette année 2014 où l'USAP se sauva dans la douleur au bout de ses forces, mais avec la fierté de perpétuer la légende de ce club extraordinaire.