On se disait, hier soir sur l'aire de l'Aveyron (à Séverac le Château) ... avec combien de victoires sommes-nous revenus d'un déplacement ?
10% ? Pas plus, sûrement.
Donc 90% de matchs perdus à ressasser pendant le retour de nuit.
Mais rarement avec des valises aussi pleines.
D'ailleurs certains ne se sont pas gênés pour aller dire ce qu'ils pensaient aux joueurs, quand le bus de l'USAP a lui aussi fait sa halte sur la même aire.
Peut-être un peu trop virulents, sur le coup, d'ailleurs. Les mauvais côtés de la passion.
Joueurs et staff bien silencieux, hébétés. Qui parait-il s'étaient déjà tapé, depuis le départ d'Aurillac, deux visionnages du match, dans le bus.
Des héros ? Non, surtout pas. Fadas, oui.
Mais qui parfois, rarement, ont la chance de pouvoir dire "J'y étais" quand nos p'tits gars signent un exploit à l'extérieur. Qui ont pu alors se sentir fiers, grisés ... tout simplement heureux d'être là et de partager la joie d'une victoire avec les joueurs qui portent le maillot azur.
Bon ... j'ai encore la gueule de bois. Sans avoir trop bu, d'ailleurs. Va comprendre.
Y'a des jours, comme ça, où on se dit "Plus jamais je ne les suivrai".
Et puis on se refait avoir la fois suivante, on retourne sur un parking retrouver d'autres fadas, on regrimpe dans un bus, on se cale sur un fauteuil trop étroit, dont le dossier refuse de s'incliner, et ça repart.
10% ? Pas plus, sûrement.
Donc 90% de matchs perdus à ressasser pendant le retour de nuit.
Mais rarement avec des valises aussi pleines.
D'ailleurs certains ne se sont pas gênés pour aller dire ce qu'ils pensaient aux joueurs, quand le bus de l'USAP a lui aussi fait sa halte sur la même aire.
Peut-être un peu trop virulents, sur le coup, d'ailleurs. Les mauvais côtés de la passion.
Joueurs et staff bien silencieux, hébétés. Qui parait-il s'étaient déjà tapé, depuis le départ d'Aurillac, deux visionnages du match, dans le bus.
Des héros ? Non, surtout pas. Fadas, oui.
Mais qui parfois, rarement, ont la chance de pouvoir dire "J'y étais" quand nos p'tits gars signent un exploit à l'extérieur. Qui ont pu alors se sentir fiers, grisés ... tout simplement heureux d'être là et de partager la joie d'une victoire avec les joueurs qui portent le maillot azur.
Bon ... j'ai encore la gueule de bois. Sans avoir trop bu, d'ailleurs. Va comprendre.
Y'a des jours, comme ça, où on se dit "Plus jamais je ne les suivrai".
Et puis on se refait avoir la fois suivante, on retourne sur un parking retrouver d'autres fadas, on regrimpe dans un bus, on se cale sur un fauteuil trop étroit, dont le dossier refuse de s'incliner, et ça repart.