Oui celui-là est édifiant mais c'est celui-ci que je voulais évoquer. Un plaisir pour fins gourmets quand on lit la dernière lettre d'Altrad !
http://www.montpellier-journal.fr/2013/11/jean-pierre-moure-peine-toujours-a-rassembler.html
C’est une délibération qui est passée dans l’indifférence la plus totale lors du conseil d’agglo du 29 octobre (affaire n°60). Et pourtant elle a acté une baisse de la redevance payée par le
MHRC pour le stade Yves-du-Manoir, propriété de l’agglomération. Redevance pourtant déjà peu élevée (lire :
Stades : les redevances cadeaux payées par les sociétés privées MHSC et MHRC) Mais il faut y regarder de près pour comprendre. En effet, la délibération dit :
« Afin de prendre en compte tous les avantages retirés par le club de l’utilisation ponctuelle de cet équipement, il convient d’ajouter à cette redevance fixe, une redevance variable liée à son chiffre d’affaires. » Magnifique, non ? C’est d’ailleurs ce que préconise la jurisprudence.
Sauf que pour le MHRC, la part fixe (210 000 €) diminue et la part variable est plafonnée à 50 000 €. Donc le montant maximum de la redevance sera maintenant de 260 000 € et le minimum de 210 000 €. Contre un montant fixe de 277 300 € auparavant. La raison du plafonnement de la part variable n’est pas donnée dans la délibération alors que ça mériterait quand même explications. Ajoutons que pour que cette part variable se déclenche, il faudra que le chiffre d’affaires
« hors taxe réalisé par la société au sein du complexe sportif Yves-du-Manoir les jours de match, en billetterie, snacking, merchandising, hospitalité et visibilité » dépasse les 13 M€ par an. Pas sûr que ça arrive souvent. En effet, le chiffre d’affaires total du club se montait en 2012 à 14,4 M€ avec notamment les droits télé non compris dans le calcul de la part variable de la redevance. On comprend mieux pourquoi Mohed Altrad déclare, satisfait, dans
20 minutes (26/11) :
« Nous avons par ailleurs trouvé un accord avec l’agglomération pour optimiser les frais de location du stade. » Optimiser. Qu’en termes modestes, ces choses-là sont dites !