PRO D2 - Perpignan dans les starting-blocks
Emilien Vicens
il y a 59 minutesMis à jour il y a 5 minutes
PRO D2 - Auteurs d’une entame de saison chaotique l’an passé, les Catalans ne veulent pas connaître pareille déroute lors de cet exercice 2017/2018. Si la préparation estivale fut auréolée de deux victoires prestigieuses en amicaux, la réception de Bayonne fait office de test grandeur nature d’emblée. Attention au faux départ.
Il y a des expériences qui font grandir.
Perpignan l’a appris à ses dépens. Sous la houlette du duo Benetton - Gelez il y a un an, les Catalans, pourtant ambitieux, furent cueillis à froid au cours d’un premier bloc catastrophique : une victoire, cinq points au compteur et un statut de relégables.
La valse d’entraîneurs était inévitable mais n’a pu résoudre une course poursuite éprouvante achevée à une cruelle sixième place.
"On n’est pas satisfait ce qu’on a fait la saison dernière. On connaît les erreurs faites dans le passé et forcément, on n’a pas envie de les répéter" prévient
Karl Chateau.
Karl Chateau (Perpignan) - août 2017Icon Sport
Les Sang et Or n’ont pas oublié et ont agi en conséquence cet été. Au terme d’une préparation particulièrement dense conduite par le nouveau préparateur Laurent Arbo, l’Usap a affiché un jeu bien huilé et a répondu présente physiquement lors de deux matches amicaux remportés contre le
Stade français et le
Leinster.
Le révélateur bayonnais
Quand le troisième ligne catalan avoue avoir
"beaucoup d’impatience" de débuter la saison,
Christian Lanta affirme lui que son équipe
"est prête". Mais ce samedi, il s’agira d’un match
"beaucoup plus tendu, serré et qui se jouera dans un contexte totalement différent" avoue l’instigateur du jeu perpignanais.
Christian Lanta (Perpignan) - août 2017Icon Sport
C’est-à-dire que Christian Lanta connaît bien la bête. Bayonne, ancien club du coach usapiste devenue tête du turc du Top 14 l’an dernier, ne semble souffrir d’aucun traumatisme post-relégation. Bien au contraire :
Pierre Berbizier nommé manager général, un groupe tout aussi qualitatif… L’Aviron fait figure de favori. Ou du moins d’épouvantail dans ce Pro D2 format 2017/2018. Des Bayonnais qui vont se dresser sur les premiers kilomètres du long périple catalan et qui pourraient déterminer, déjà, la suite des événements selon l’épilogue.
L’Usap, reine des premières journées
Si Perpignan a sombré en début de saison dernière, les Sang et Or avaient pourtant remporté leur première journée face à
Mont-de-Marsan. Un match étriqué mais à l’issue duquel ils s’étaient idéalement lancés. Et à y regarder de plus près, l’Usap n’a plus perdu lors de son entrée de lice en championnat depuis 2012 (contre
Toulon, 15-21).
Jacques-Louis Potgieter (Perpignan) - août 2017Icon Sport
Une statistique semble-t-il anecdotique à l’heure où se profilent les Bleu et Blanc.
"C’est la première fois que l’on a une affiche aussi grosse dès le début. À nous d’être à la hauteur" lance Karl Chateau.
"J’espère que le stade sera plein à craquer et que l’on ne sera pas loin du résultat attendu" poursuit Christian Lanta. Si le premier voeu du coach catalan sera exaucé avec près de 12 000 spectateurs attendus samedi, le second est entre les mains de ses hommes.