Non mais t'inquiète, j'essaie pas d'écrire l'histoire de l'AB, à vrai dire elle ne m'intéresse pas plus que ça. C'est juste pour dire à ceux qui trouvent que l'herbe est toujours et extrêmement plus verte ailleurs, qu'il faut relativiser avant de balancer des jugements à l'emporte - pièce, en particulier quand leur but est de rabaisser l'USAP (je parle pas de toi, évidemment).
Je pense que pour pas mal de clubs, et notamment les historiques, le passage au professionnalisme est ou a été difficile.
Et ces clubs là, dirigés par des présidents qui sont pour pas mal des notables de province, pensent que ce qu'ils font suffit ou n'ont pas pris la mesure de tout ce qui fait le professionnalisme.
C'est à dire la performance, l'exigence et des moyens.
Ils ont encore une vision paternaliste ou de patronage d'un club.
Paternaliste parce qu'ils se croient encore tout puissant et pensent que le bon peuple est heureux, même si le club n'est pas au niveau.
Et de patronage parce qu'ils pensent que c'est encore quasi exclusivement aux collectivités locales d'investir dans les équipements. Donc chacun se renvoie la balle.
On voit que les clubs qui aujourd'hui performent, hormis Toulouse, sont des clubs que des financiers ou groupe de sponsors ont repris en Pro D2 et ont emmené à un haut niveau. Parce qu'en reprenant ces clubs en Pro D2, on les a laissés faire et qu'ils avaient des idées, des moyens, et la volonté de faire. Pour résumer, ils sont repartis de rien ou pas grand chose.
Toulon, La Rochelle, Lyon, UBB, Racing.......que des clubs qui se sont reconstruits depuis la Pro D2.
Est ce qu'un Lorenzetti ou un Ginon auraient pu faire ce qu'ils ont fait s'ils avaient repris le club en top 14 ? je ne crois pas parce qu'ils auraient eu des oppositions en interne, par des historiques de ces clubs, anciens dirigeants ou anciens joueurs.