Grâce à un début de match tonitruant, ponctué par trois essais, l’USAP a pris le large au score (19-3, 19e), et s’est ouvert les portes d’une victoire bonifiée inespérée.
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USAP-Stade Toulousain : une entame de feu ! - Lindependant.fr
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USAP-Stade Toulousain : une entame de feu !
Publié le 06/02/2022 à 11:07
Grâce à un début de match tonitruant, ponctué par trois essais, l’USAP a pris le large au score (19-3, 19e), et s’est ouvert les portes d’une victoire bonifiée inespérée.
Dès le coup d’envoi les Toulousains ont la main sur le ballon, imprimant leur rythme au match. Ballons joués debout, jeu dans la défense catalane, la panoplie du jeu toulousain se déploie. De quoi inquiéter un public catalan venu nombreux soutenir l’USAP. Quand le Stade Toulousain prend un match à son compte, il y a tout lieu de craindre le pire. Le danger peut venir de toutes parts, tout le temps. Heureusement, la défense catalane est bien en place, essayant d’empêcher les coéquipiers d’Alban Placines de jouer dans l’avancée, étouffant dans l’œuf toutes leurs initiatives. Et tout d’un coup, dans la souffrance, jaillit un éclair. Acebes intercepte un ballon dans ses vingt-deux mètres, accélère, poursuivi par Delibes qui parvient à le plaquer. Le capitaine de l’USAP a sonné le signal de la révolte. Détonateur dans un match mal embouché, Acebes vient d’ouvrir la voie à ses coéquipiers. Sur la pénalité qui suit, et après plusieurs tentatives près de la ligne du Stade Toulousain, Taumoepeau, en position d’ailier, plonge dans l’en-but pour inscrire le premier essai du match. On joue depuis six minutes et Aimé-Giral chavire de bonheur.
A lire aussi : Top 14 : l'USAP s'offre une victoire bonifiée face au Stade-Toulousain
Ce n’est qu’un début car sur la lancée, Lucas Dubois, suite à une belle fixation du feu follet argentin Delguy (15e), puis Sacha Lotrian, en force, après un travail incroyable du même Delguy, inscrivent à leur tour deux essais. L’USAP mène 19-3 après dix-neuf minutes de jeu. On se pince pour y croire.
En moins de vingt minutes, Perpignan est parvenu à glisser le bonus offensif dans sa poche. Elle le défendra chèrement, le perdra avant de le récupérer à sept minutes du coup de sifflet final. Face au champion de France en titre s’il vous plaît. "Vous comprenez pourquoi je faisais la gueule la semaine dernière, après le match face au LOU, constatera par la suite Patrick Arlettaz. Aujourd’hui mon équipe a ressemblé à ce qu’elle est vraiment. Nous avons mis un peu plus d’engagement, un peu plus de cœur que la semaine dernière. C’est de çà dont on peut être fier après cette victoire. C’est à ça que mon équipe ressemble véritablement."
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Garbajosa admiratif !
Xavier Garbajosa, qui commentait hier le match pour Canal +, n’en revenait pas. "Quel engagement ! Quel investissement ! disait avec admiration celui que l’on annonce à Lyon pour remplacer Pierre Mignoni. Mais bon, d’un autre côté, ce n’est pas très surprenant, ces vertus font partie de l’ADN de l’USAP. Elle a toujours été comme ça…" Non, pas toujours. Pas la semaine précédente face au LOU, par exemple. La différence de comportement, d’envie est notable. Face aux Toulousains, Mathieu Acebes et ses copains ont livré un match plein, où ils ont pris des initiatives, forçant le cours d’une rencontre dont ils n’imaginaient pas le dénouement. "On ne rêvait pas de prendre cinq points contre Toulouse, avoue Arlettaz. Mais on voulait démontrer que Lyon n’était qu’un accident de parcours." Message reçu cinq-cinq par le groupe catalan qui s’est offert un succès de prestige, de ceux qui marquent une saison au fer rouge. Il y aura certainement un après Toulouse pour l’USAP cette saison.
A lire aussi : Perpignan - USAP-Stade Toulousain : 12 877 supporters debout pour fêter leurs héros
Navarro Gilles
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Au four et au moulin, le capitaine Mathieu Acebes a montré l’exemple. photo michel clementz
Publié le 06/02/2022 à 11:07
Grâce à un début de match tonitruant, ponctué par trois essais, l’USAP a pris le large au score (19-3, 19e), et s’est ouvert les portes d’une victoire bonifiée inespérée.
Dès le coup d’envoi les Toulousains ont la main sur le ballon, imprimant leur rythme au match. Ballons joués debout, jeu dans la défense catalane, la panoplie du jeu toulousain se déploie. De quoi inquiéter un public catalan venu nombreux soutenir l’USAP. Quand le Stade Toulousain prend un match à son compte, il y a tout lieu de craindre le pire. Le danger peut venir de toutes parts, tout le temps. Heureusement, la défense catalane est bien en place, essayant d’empêcher les coéquipiers d’Alban Placines de jouer dans l’avancée, étouffant dans l’œuf toutes leurs initiatives. Et tout d’un coup, dans la souffrance, jaillit un éclair. Acebes intercepte un ballon dans ses vingt-deux mètres, accélère, poursuivi par Delibes qui parvient à le plaquer. Le capitaine de l’USAP a sonné le signal de la révolte. Détonateur dans un match mal embouché, Acebes vient d’ouvrir la voie à ses coéquipiers. Sur la pénalité qui suit, et après plusieurs tentatives près de la ligne du Stade Toulousain, Taumoepeau, en position d’ailier, plonge dans l’en-but pour inscrire le premier essai du match. On joue depuis six minutes et Aimé-Giral chavire de bonheur.
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Ce n’est qu’un début car sur la lancée, Lucas Dubois, suite à une belle fixation du feu follet argentin Delguy (15e), puis Sacha Lotrian, en force, après un travail incroyable du même Delguy, inscrivent à leur tour deux essais. L’USAP mène 19-3 après dix-neuf minutes de jeu. On se pince pour y croire.
En moins de vingt minutes, Perpignan est parvenu à glisser le bonus offensif dans sa poche. Elle le défendra chèrement, le perdra avant de le récupérer à sept minutes du coup de sifflet final. Face au champion de France en titre s’il vous plaît. "Vous comprenez pourquoi je faisais la gueule la semaine dernière, après le match face au LOU, constatera par la suite Patrick Arlettaz. Aujourd’hui mon équipe a ressemblé à ce qu’elle est vraiment. Nous avons mis un peu plus d’engagement, un peu plus de cœur que la semaine dernière. C’est de çà dont on peut être fier après cette victoire. C’est à ça que mon équipe ressemble véritablement."
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Garbajosa admiratif !
Xavier Garbajosa, qui commentait hier le match pour Canal +, n’en revenait pas. "Quel engagement ! Quel investissement ! disait avec admiration celui que l’on annonce à Lyon pour remplacer Pierre Mignoni. Mais bon, d’un autre côté, ce n’est pas très surprenant, ces vertus font partie de l’ADN de l’USAP. Elle a toujours été comme ça…" Non, pas toujours. Pas la semaine précédente face au LOU, par exemple. La différence de comportement, d’envie est notable. Face aux Toulousains, Mathieu Acebes et ses copains ont livré un match plein, où ils ont pris des initiatives, forçant le cours d’une rencontre dont ils n’imaginaient pas le dénouement. "On ne rêvait pas de prendre cinq points contre Toulouse, avoue Arlettaz. Mais on voulait démontrer que Lyon n’était qu’un accident de parcours." Message reçu cinq-cinq par le groupe catalan qui s’est offert un succès de prestige, de ceux qui marquent une saison au fer rouge. Il y aura certainement un après Toulouse pour l’USAP cette saison.
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