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Alors que l’USAP reçoit Grenoble ce samedi (16 h 15) pour la cinquième journée de Pro D2, l’ailier catalan Jean-Bernard Pujol livre ses impressions.
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USAP - Pujol : "Qu'on ne se prenne pas pour des aigles" - Lindependant.fr
- Auteur du sujet Articles de presse
- Date de début
cazac
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Alors que l’USAP reçoit Grenoble ce samedi 10 octobre (16 h 15) pour la cinquième journée de Pro D2, l’ailier catalan Jean-Bernard Pujol livre ses impressions.
Au vu de l’historique récent, ce match face à Grenoble devient-il particulier ?
Oui, on a l’habitude se jouer, on a une histoire qui se suit. C’est toujours excitant de les jouer parce que c’est un match de haut niveau. Ça va jouer, ce sont des matches un peu plus hauts que les autres en termes d’intensité.
Y a-t-il une rivalité sur le terrain entre joueurs ?
Un peu oui. D’autant plus qu’il y en a certains qui sont partis là-bas (Enzo Selponi et Jonathan Bousquet), ça donne encore plus envie de jouer ces matches.
Un match qui compte double
Est-ce toujours particulier d’affronter d’anciens coéquipiers ?
Franchement, tu l’oublies sur le terrain. Oui, ça va faire un peu bizarre avant le match mais après tu n’y penses pas. Ça donne même un petit avantage, parce que tu sais comment ils vont jouer. Donc on sait qu’il ne va pas trop falloir être pénalisé dans notre camp, ça enquille fort en face. Mais dans le match, tu as autre chose à penser qu’à tes anciens potes.
Pas de chambrage du coup ?
(il sourit) Selpo a mis deux, trois pièces, il m’a un peu énervé mais ça va, c’est gentil.
Grenoble, n’est-ce pas toujours un moment de vérité dans vos saisons ?
C’est remis à zéro tous les week-ends, mais c’est vrai que pour voir où on en est, si notre jeu est place face à une équipe de très bon niveau, c’est important. Ça nous ferait du bien comptablement et ça prolongerait la belle dynamique qu’on a créée.
Vous pouvez les distancer au classement (huit points d’avance pour l’USAP à ce jour). Y pensez-vous ?
C’est une confrontation avec un concurrent direct, le genre de match qui compte double. C’est important.
Après Mont-de-Marsan, il ne faut pas s'enflammer
La victoire face à Mont-de-Marsan le week-end passé (50-10) vous a-t-elle donné un surplus de confiance ?
Après, il ne faut pas s’enflammer non plus, ce n’était pas l’équipe type de Mont-de-Marsan, elle était remaniée. Même si on fait un match costaud et que c’est bien ce qu’on a fait, il ne faut pas qu’on se prenne des aigles. On va redescendre sur terre. Il faut attaquer ce match avec de la confiance parce qu’on a fait de bonnes choses aussi, mais là ça va être un cran au-dessus.
Sentez-vous une progression ?
Oui, on a une bonne conquête, il y a un peu tout qui s’est aligné contre Mont-de-Marsan, on a été meilleur dans les rucks. Ils ont des gratteurs en face, comme tous les ans ça va être le nerf de la guerre.
Les rucks étaient-ils le thème principal de votre semaine ?
Oui. Avec ces nouvelles règles, ce sont des points clefs si tu veux enchaîner, placer ton jeu, les déplacer et les mettre à mal. Avec ces nouvelles règles, dès que tu mets les mains ça siffle, donc on a axé sur ça cette semaine.
Recueilli par P. C.
Au vu de l’historique récent, ce match face à Grenoble devient-il particulier ?
Oui, on a l’habitude se jouer, on a une histoire qui se suit. C’est toujours excitant de les jouer parce que c’est un match de haut niveau. Ça va jouer, ce sont des matches un peu plus hauts que les autres en termes d’intensité.
Y a-t-il une rivalité sur le terrain entre joueurs ?
Un peu oui. D’autant plus qu’il y en a certains qui sont partis là-bas (Enzo Selponi et Jonathan Bousquet), ça donne encore plus envie de jouer ces matches.
Un match qui compte double
Est-ce toujours particulier d’affronter d’anciens coéquipiers ?
Franchement, tu l’oublies sur le terrain. Oui, ça va faire un peu bizarre avant le match mais après tu n’y penses pas. Ça donne même un petit avantage, parce que tu sais comment ils vont jouer. Donc on sait qu’il ne va pas trop falloir être pénalisé dans notre camp, ça enquille fort en face. Mais dans le match, tu as autre chose à penser qu’à tes anciens potes.
Pas de chambrage du coup ?
(il sourit) Selpo a mis deux, trois pièces, il m’a un peu énervé mais ça va, c’est gentil.
Grenoble, n’est-ce pas toujours un moment de vérité dans vos saisons ?
C’est remis à zéro tous les week-ends, mais c’est vrai que pour voir où on en est, si notre jeu est place face à une équipe de très bon niveau, c’est important. Ça nous ferait du bien comptablement et ça prolongerait la belle dynamique qu’on a créée.
Vous pouvez les distancer au classement (huit points d’avance pour l’USAP à ce jour). Y pensez-vous ?
C’est une confrontation avec un concurrent direct, le genre de match qui compte double. C’est important.
Après Mont-de-Marsan, il ne faut pas s'enflammer
La victoire face à Mont-de-Marsan le week-end passé (50-10) vous a-t-elle donné un surplus de confiance ?
Après, il ne faut pas s’enflammer non plus, ce n’était pas l’équipe type de Mont-de-Marsan, elle était remaniée. Même si on fait un match costaud et que c’est bien ce qu’on a fait, il ne faut pas qu’on se prenne des aigles. On va redescendre sur terre. Il faut attaquer ce match avec de la confiance parce qu’on a fait de bonnes choses aussi, mais là ça va être un cran au-dessus.
Sentez-vous une progression ?
Oui, on a une bonne conquête, il y a un peu tout qui s’est aligné contre Mont-de-Marsan, on a été meilleur dans les rucks. Ils ont des gratteurs en face, comme tous les ans ça va être le nerf de la guerre.
Les rucks étaient-ils le thème principal de votre semaine ?
Oui. Avec ces nouvelles règles, ce sont des points clefs si tu veux enchaîner, placer ton jeu, les déplacer et les mettre à mal. Avec ces nouvelles règles, dès que tu mets les mains ça siffle, donc on a axé sur ça cette semaine.
Recueilli par P. C.