USAP, muscle ton jeu
Faire référence au beau jeu, pour les profanes, c’est souvent oublier que même le grand Stade Toulousain a bâti ses succès sur une autorité physique affirmée. Séduisante dans l’animation face à Lyon, retrouvée en défense et en touche, l’USAP n’est pourtant pas parvenue à arracher sa première victoire de la saison (16- 22) et elle le doit aussi à un manque de puissance dans les zones de vérité. « On a mis la même intensité ou même plus que la semaine dernière (contre Agen 25-23), on a réussi à plus produire notre jeu, souligne le deuxième ligne Tristan Labouteley. On a eu plus de ballons, que ça soit en touche ou en mêlée, mais on n’a pas forcément réussi à finir les coups à chaque fois ». Les sang et or se sont présentés à plusieurs reprises dans les dix mètres lyonnais, mais sans parvenir à faire sauter le verrou rhodanien. ● En souffrance dans l’affrontement L’USAP a des profils perforateurs dans son effectif (Eru, Lam, Faleafa...) qui doivent encore montrer leur valeur en Top 14. Le trois-quarts centre Adrea Cocagi écarté des terrains (genou, encore trois semaines d’absence), le colosse Genesis Mamea Lemalu ciblé et cadenassé, et malgré un Piukala alerte, les Catalans ont donné l’impression de buter sur un mur sur attaques placées. « Près des lignes, on a cinq ou six occasions et on tape, on tape, mais on n’arrive pas à marquer, peste le troisquarts aile Jean-Bernard Pujol. Je pense qu’il manque un peu de puissance, et peut-être qu’on ne joue pas très bien les coups ». Le seul essai perpignanais de la soirée, œuvre de Pujol, a d’ailleurs été marqué sur une diagonale de Paddy Jackson, loin du trafic. Les phases d’affrontement direct, où la puissance des joueurs est mise en avant, n’ont pas vraiment souri aux sang et or. Ces derniers ont énormément souffert sur les groupés pénétrants adverses. « Ils étaient bien organisés là-dessus, avance Labouteley. Il va falloir qu’on bosse un peu plus les mauls ». Le deuxième ligne aurait pu tenir le même discours au sujet des rucks. Les sang et or ont eu du mal à rivaliser dans ce secteur. Le LOU a inscrit son seul essai après avoir récupéré un ballon perpignanais au sol avant d’annihiler la dernière occasion catalane en mettant la main sur le cuir dans un ruck. « La puissance est un facteur clef sur ces phases-là, explique l’ancien entraîneur usapiste Christophe Manas. On sent qu’il y a un petit déficit là-dessus, alors ça passe par plus de technique, plus d’anticipation. Quand tu pèses moins lourd, tu arrives plus tôt dans un ruck. Tu sais que si tu arrives en même temps, c’est plus compliqué ». Un axe de travail déjà identifié par le staff sang et or et bossé par les joueurs la semaine dernière. L’apprentissage continue.
Faire référence au beau jeu, pour les profanes, c’est souvent oublier que même le grand Stade Toulousain a bâti ses succès sur une autorité physique affirmée. Séduisante dans l’animation face à Lyon, retrouvée en défense et en touche, l’USAP n’est pourtant pas parvenue à arracher sa première victoire de la saison (16- 22) et elle le doit aussi à un manque de puissance dans les zones de vérité. « On a mis la même intensité ou même plus que la semaine dernière (contre Agen 25-23), on a réussi à plus produire notre jeu, souligne le deuxième ligne Tristan Labouteley. On a eu plus de ballons, que ça soit en touche ou en mêlée, mais on n’a pas forcément réussi à finir les coups à chaque fois ». Les sang et or se sont présentés à plusieurs reprises dans les dix mètres lyonnais, mais sans parvenir à faire sauter le verrou rhodanien. ● En souffrance dans l’affrontement L’USAP a des profils perforateurs dans son effectif (Eru, Lam, Faleafa...) qui doivent encore montrer leur valeur en Top 14. Le trois-quarts centre Adrea Cocagi écarté des terrains (genou, encore trois semaines d’absence), le colosse Genesis Mamea Lemalu ciblé et cadenassé, et malgré un Piukala alerte, les Catalans ont donné l’impression de buter sur un mur sur attaques placées. « Près des lignes, on a cinq ou six occasions et on tape, on tape, mais on n’arrive pas à marquer, peste le troisquarts aile Jean-Bernard Pujol. Je pense qu’il manque un peu de puissance, et peut-être qu’on ne joue pas très bien les coups ». Le seul essai perpignanais de la soirée, œuvre de Pujol, a d’ailleurs été marqué sur une diagonale de Paddy Jackson, loin du trafic. Les phases d’affrontement direct, où la puissance des joueurs est mise en avant, n’ont pas vraiment souri aux sang et or. Ces derniers ont énormément souffert sur les groupés pénétrants adverses. « Ils étaient bien organisés là-dessus, avance Labouteley. Il va falloir qu’on bosse un peu plus les mauls ». Le deuxième ligne aurait pu tenir le même discours au sujet des rucks. Les sang et or ont eu du mal à rivaliser dans ce secteur. Le LOU a inscrit son seul essai après avoir récupéré un ballon perpignanais au sol avant d’annihiler la dernière occasion catalane en mettant la main sur le cuir dans un ruck. « La puissance est un facteur clef sur ces phases-là, explique l’ancien entraîneur usapiste Christophe Manas. On sent qu’il y a un petit déficit là-dessus, alors ça passe par plus de technique, plus d’anticipation. Quand tu pèses moins lourd, tu arrives plus tôt dans un ruck. Tu sais que si tu arrives en même temps, c’est plus compliqué ». Un axe de travail déjà identifié par le staff sang et or et bossé par les joueurs la semaine dernière. L’apprentissage continue.
