On a assisté à un match de très haut niveau. Je suis impressionné, vraiment, par la force de ce collectif dont le travail paie vraiment depuis plusieurs semaines et qui en est justement récompensé.
L’USAP passe 51 points à une équipe qui avait vraiment ciblé sa venue, qui avait fait rentrer des blessés… Une bonne équipe du LOU en fait. Qui nous a posé des soucis pendant 60 minutes. Balle en mains, ils étaient très dangereux. Et c’est d’autant plus beau de battre une bonne équipe parce que les matchs face à des adversaires fantomatiques ça ne vaut pas grand chose.
Notre équipe aussi est très dangereuse quand elle est à l’initiative. Elle a aussi usé les Lyonnais, et c’est là que l’on a beaucoup progressé grâce à la qualité des joueurs. On produit du beau jeu mais ça ce n’est pas nouveau, mais on a un paquet d’avants qui ne fait vraiment pas rire cette année… Physiquement, on sent que l’on en impose à nos adversaires. Les Lyonnais étaient résignés en fin de match, on les a épuisés, ils n’en pouvaient plus. Avec un effectif qui a gagné en profondeur et en qualité, c’est nous qui dominons les fins de match (Racing, La Rochelle, Toulouse avant où on va chercher la victoire ou les bonus…) alors que nous les subissions plutôt. Quand tu te prends Posolo, Van Tonder, Fa’aso’o, Roelofse, Ruiz, Tanguy, puis Oviedo qui rentre, Sobela, Naqalevu ou encore Duguivalu, Veredamu derrière…