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USAP - Lam, plus qu’un second couteau - Lindependant.fr

Articles de presse

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16 Février 2013
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Au sein d’une USAP en souffrance, le talonneur Seilala Lam (29 ans, 1,83 m, 102 kg) s’impose comme l’une des bonnes surprises de ce début de saison. «Il nous donne raison de l’avoir conservé, souligne le directeur sportif Christian Lanta. Il nous semblait que c’était un garçon qui avait le potentiel pour progresser. Il a de grosses qualités physiques, d’explosivité, a la capacité de casser les défenses...» Un profil pas si courant alors que l’USAP souffre globalement d’un manque de puissance depuis son accession en Top 14. Absent sur blessure lors de la première journée face au Stade Français (15-46), remplaçant pour son retour à Agen (25-23), l’international samoan est, depuis, systématiquement titulaire et enchaîne les performances tranchantes. Comme samedi à Pau? Entretien.
Seilala, que manque-t-il à l’USAP pour gagner enfin en Top 14?


Ce début de saison est difficile pour l’équipe. Il y a de nouveaux joueurs et il faut encore qu’on se trouve et qu’on se fasse confiance les uns les autres. L’équipe commence à peine à prendre forme et on doit apprendre que les plus petites erreurs, comme des ballons tombés, peuvent être cruciales à ce niveau. Après votre expérience à Nevers, alors en Fédérale 1 (2015-2017), vous étiez rentré en Australie jusqu’à ce que l’USAP vous rappelle en début de saison dernière...

Qu’est-ce que ça vous fait d’évoluer désormais en Top 14?


J’étais retourné en Australie pour m’occuper de mes parents qui commencent à avoir un certain âge. En étant en France, je ratais pas mal de choses: les anniversaires, les mariages, Noël, des trucs importants. Je n’avais pas prévu de revenir en France. Quand l’USAP m’a contacté, j’ai parlé à Mamea Lemalu (Genesis, troisième ligne centre de l’USAP) et je me suis dit que ça serait une super expérience, qu’il y avait de supers joueurs et le plus important pour moi: que je pourrais progresser. C’est super de jouer en Top 14, d’affronter des grands noms. Le but est qu’on y reste, maintenant.

«La concurrence me rend meilleur»
Il y a plus de concurrence cette saison au talon avec les arrivées de Manu Leiataua (blessé depuis la première journée et de retour dans le groupe élargi ce week-end), Cyril Deligny et la présence de Raphaël Carbou, comment l’appréhendez-vous?

Ça me force à travailler plus dur. Il y a une compétition saine entre nous et ça me plaît. Ça me rend meilleur parce que je sais que si je joue mal, je ne serai plus sur le terrain. Chaque semaine, je me dis que ces gars sont des bons joueurs eux aussi. Quant à Manu Leiataua, il a aussi joué pour les Samoa et ça a toujours été un exemple pour moi.

«J’ai appris que courir et plaquer n’étaient pas suffisants»
Vous réalisez un bon début de saison au sein d’une équipe en difficulté, avez-vous le sentiment d’avoir passé un cap?

Je m’entraîne dur. J’essaie de ne pas donner au coach de raison de changer de talonneur. Je pense avoir progressé sur les lancers en touche et sur la mêlée. Je fais de mon mieux pour devenir un meilleur joueur. Quand je pense avoir fait un bon match, je le regarde et j’essaie de voir ce que je peux améliorer. En venant en France, j’ai appris que courir et plaquer n’étaient pas suffisants.

Pau sera, comme l’USAP, affaibli par les absences demain, y a-t-il un coup à jouer là-bas?

C’est une équipe très bien organisée. Ils sont ensemble depuis longtemps et connaissent leurs rôles par cœur. On n’a toujours pas gagné en Top 14, donc pour nous, chaque match est difficile.

Brice Mach: «Il a encore une marge de progression»
Contraint de mettre un terme à sa carrière au mois de juin 2017 pour raisons médicales (cervicales), l’ex talonneur Brice Mach vit une situation plutôt cocasse. Désormais intervenant auprès des lanceurs catalans, celui qui était sur le point de retrouver l’USAP avant sa retraite anticipée distille conseils et recommandations à son joker médical Seilala Lam. Difficile de ne pas associer l’ancien castrais aux progrès réalisés par Lam sur les lancers en touche, évidents depuis plusieurs semaines. «On a pas mal travaillé ce secteur, explique Mach. J’ai basé mon travail sur la technique et le mental. «Lala» a les défauts de ses qualités: il est très gainé, a beaucoup d’explosivité, mais le lancer en touche nécessite de l’amplitude et de la coordination. Il est réceptif, appliqué». Et toujours en apprentissage. Le Catalan évoluait encore en troisième ligne il y a à peine quatre ans. «Pour travailler, ce n’est pas forcément une mauvaise chose, assure Mach. Quand tu prends un mec qui lance depuis quinze ans, c’est compliqué de le faire changer. «Lala», quand tu lui donnes de nouvelles techniques, il embraye bien».

À la Coupe du monde l’an prochain? Ça ne paraissait pas gagné quand Lam s’est engagé avec l’USAP en août 2017 dans le scepticisme général. Remplacer l’ex-international Mach (3 sélections) par le Samoan ressemblait à une solution low cost. Les premiers mois de Lam en sang et or n’ont d’ailleurs pas été convaincants. «Ils (les Îliens) ont une mentalité différente, reprend Mach. Ils voient plus le rugby à l’instinct, au ressenti». «Il n’avait pas forcément conscience de l’importance du lancer en touche, estime Christian Lanta. Il l’a travaillé avec Brice et avec ses potes et a été corrigé techniquement. Il a eu des hauts et des bas l’an dernier avant de faire une bonne fin de saison».

Récompensée par une tournée avec la sélection des Samoa. «Il a fait tous les matches et ça lui a fait prendre conscience qu’il avait un potentiel, avance Lanta. Et il y a la Coupe du monde dans un an». Forcément un objectif pour l’intéressé. «C’est un rêve, assure-t-il. Surtout que mon frère (Jack) est dans la sélection. Mais je ne suis concentré que sur l’équipe pour améliorer la situation en Top 14».

«Dans un apprentissage, on démarre très fort avant de stagner, voire régresser, analyse Mach. Je me prépare à ce que ça arrive, mais «Lala» a encore une marge de progression et un talon qui lance bien, c’est qu’il se sent bien dans sa vie». Étrange coïncidence, Seilala Lam est devenu papa d’un petit Gene Siaki il y a à peine trois semaines...


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jo basile

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USAP - Lam, plus qu’un second couteau

Au sein d’une USAP en souffrance, le talonneur Seilala Lam (29 ans, 1,83 m, 102 kg) s’impose comme l’une des bonnes surprises de ce début de saison. «Il nous donne raison de l’avoir conservé, souligne le directeur sportif Christian Lanta. Il nous semblait que c’était un garçon qui avait le potentiel pour progresser. Il a de grosses qualités physiques, d’explosivité, a la capacité de casser les défenses...» Un profil pas si courant alors que l’USAP souffre globalement d’un manque de puissance depuis son accession en Top 14. Absent sur blessure lors de la première journée face au Stade Français (15-46), remplaçant pour son retour à Agen (25-23), l’international samoan est, depuis, systématiquement titulaire et enchaîne les performances tranchantes. Comme samedi à Pau? Entretien.
Seilala, que manque-t-il à l’USAP pour gagner enfin en Top 14?


Ce début de saison est difficile pour l’équipe. Il y a de nouveaux joueurs et il faut encore qu’on se trouve et qu’on se fasse confiance les uns les autres. L’équipe commence à peine à prendre forme et on doit apprendre que les plus petites erreurs, comme des ballons tombés, peuvent être cruciales à ce niveau. Après votre expérience à Nevers, alors en Fédérale 1 (2015-2017), vous étiez rentré en Australie jusqu’à ce que l’USAP vous rappelle en début de saison dernière...

Qu’est-ce que ça vous fait d’évoluer désormais en Top 14?

J’étais retourné en Australie pour m’occuper de mes parents qui commencent à avoir un certain âge. En étant en France, je ratais pas mal de choses: les anniversaires, les mariages, Noël, des trucs importants. Je n’avais pas prévu de revenir en France. Quand l’USAP m’a contacté, j’ai parlé à Mamea Lemalu (Genesis, troisième ligne centre de l’USAP) et je me suis dit que ça serait une super expérience, qu’il y avait de supers joueurs et le plus important pour moi: que je pourrais progresser. C’est super de jouer en Top 14, d’affronter des grands noms. Le but est qu’on y reste, maintenant.

«La concurrence me rend meilleur»
Il y a plus de concurrence cette saison au talon avec les arrivées de Manu Leiataua (blessé depuis la première journée et de retour dans le groupe élargi ce week-end), Cyril Deligny et la présence de Raphaël Carbou, comment l’appréhendez-vous?

Ça me force à travailler plus dur. Il y a une compétition saine entre nous et ça me plaît. Ça me rend meilleur parce que je sais que si je joue mal, je ne serai plus sur le terrain. Chaque semaine, je me dis que ces gars sont des bons joueurs eux aussi. Quant à Manu Leiataua, il a aussi joué pour les Samoa et ça a toujours été un exemple pour moi.

«J’ai appris que courir et plaquer n’étaient pas suffisants»
Vous réalisez un bon début de saison au sein d’une équipe en difficulté, avez-vous le sentiment d’avoir passé un cap?

Je m’entraîne dur. J’essaie de ne pas donner au coach de raison de changer de talonneur. Je pense avoir progressé sur les lancers en touche et sur la mêlée. Je fais de mon mieux pour devenir un meilleur joueur. Quand je pense avoir fait un bon match, je le regarde et j’essaie de voir ce que je peux améliorer. En venant en France, j’ai appris que courir et plaquer n’étaient pas suffisants.

Pau sera, comme l’USAP, affaibli par les absences demain, y a-t-il un coup à jouer là-bas?

C’est une équipe très bien organisée. Ils sont ensemble depuis longtemps et connaissent leurs rôles par cœur. On n’a toujours pas gagné en Top 14, donc pour nous, chaque match est difficile.

Brice Mach: «Il a encore une marge de progression»
Contraint de mettre un terme à sa carrière au mois de juin 2017 pour raisons médicales (cervicales), l’ex talonneur Brice Mach vit une situation plutôt cocasse. Désormais intervenant auprès des lanceurs catalans, celui qui était sur le point de retrouver l’USAP avant sa retraite anticipée distille conseils et recommandations à son joker médical Seilala Lam. Difficile de ne pas associer l’ancien castrais aux progrès réalisés par Lam sur les lancers en touche, évidents depuis plusieurs semaines. «On a pas mal travaillé ce secteur, explique Mach. J’ai basé mon travail sur la technique et le mental. «Lala» a les défauts de ses qualités: il est très gainé, a beaucoup d’explosivité, mais le lancer en touche nécessite de l’amplitude et de la coordination. Il est réceptif, appliqué». Et toujours en apprentissage. Le Catalan évoluait encore en troisième ligne il y a à peine quatre ans. «Pour travailler, ce n’est pas forcément une mauvaise chose, assure Mach. Quand tu prends un mec qui lance depuis quinze ans, c’est compliqué de le faire changer. «Lala», quand tu lui donnes de nouvelles techniques, il embraye bien».

À la Coupe du monde l’an prochain? Ça ne paraissait pas gagné quand Lam s’est engagé avec l’USAP en août 2017 dans le scepticisme général. Remplacer l’ex-international Mach (3 sélections) par le Samoan ressemblait à une solution low cost. Les premiers mois de Lam en sang et or n’ont d’ailleurs pas été convaincants. «Ils (les Îliens) ont une mentalité différente, reprend Mach. Ils voient plus le rugby à l’instinct, au ressenti». «Il n’avait pas forcément conscience de l’importance du lancer en touche, estime Christian Lanta. Il l’a travaillé avec Brice et avec ses potes et a été corrigé techniquement. Il a eu des hauts et des bas l’an dernier avant de faire une bonne fin de saison».

Récompensée par une tournée avec la sélection des Samoa. «Il a fait tous les matches et ça lui a fait prendre conscience qu’il avait un potentiel, avance Lanta. Et il y a la Coupe du monde dans un an». Forcément un objectif pour l’intéressé. «C’est un rêve, assure-t-il. Surtout que mon frère (Jack) est dans la sélection. Mais je ne suis concentré que sur l’équipe pour améliorer la situation en Top 14».

«Dans un apprentissage, on démarre très fort avant de stagner, voire régresser, analyse Mach. Je me prépare à ce que ça arrive, mais «Lala» a encore une marge de progression et un talon qui lance bien, c’est qu’il se sent bien dans sa vie». Étrange coïncidence, Seilala Lam est devenu papa d’un petit Gene Siaki il y a à peine trois semaines...

https://www.lindependant.fr/2018/10/05/usap-lam-plus-quun-second-couteau,4720677.php
 

clement6628

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Personnellement, j'étais assez inquiet pour son temps de jeu entre la grosse saison de Carbou, l'arrivée du confirmé Leiataua et celle de Deligny qui avait tout de la bonne surprise. Au final, je suis ravi qu'il s'impose car j'apprécie beaucoup ce joueur qui a je trouve une sacrée panoplie dans son jeu, très actif, technique. Et malgré son âge, je suis du même avis que Mach, je le vois progresser.
 

doc27

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ah l indep et les titres !!! ça claque !!!!
 

doc27

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on peut en tenter plein
acebes de toulouges
eru dit qu il reste
botha en touche
jackson....il faut ouvrir
mjekevu ? pas là !
avec riviere c'est trop facile ...
 

Cata'tonique

Dieu du forum
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Tant que c'est pas : "Lam, hélas !" :content:
 

jo basile

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Son ascension se fait au détriment de Carbou qui n'arrive pas à supporter le poids de la concurrence.
 
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