Pour sortir du cas du joueur, sur lequel je me suis déjà exprimé plusieurs fois,
ce qui m'interpelle, et aujourd'hui m'inquiète un peu dans cette interview, alors que je m'en serais régalé il y a un an, c'est le mode de relation entraîneur-joueur qu'elle dévoile.
J'avais loué Patrick Arlettaz pour l'esprit USAP qu'il avait su redonner à ce club après des années d'errances. Je trouve cela indispensable à Perpignan, aussi parce que nous n'avons pas les mêmes moyens que d'autres clubs, et que l'esprit de clocher qui a été notre force doit le redevenir.
Mais je ne sais pas si ce genre de direction "sentimentale", à l'affect, n'a pas montré ces limites et des défauts cette année. Faire confiance, redonner confiance, permettre de rebondir, très bien. Mais est-ce que parfois on ne passe pas du village aux copains -comme au temps de Delpoux- et est-ce que cela a permis des choix éclairés dans la composition et la gestion du groupe et des équipes alignées?
J'ai de gros doute maintenant.