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USAP-Béziers : ils adorent se détester - Lindependant.fr

En six années et neuf matches de Pro D2, USAP-Béziers a regagné ses galons de derby. Celui de samedi (21h), unique parce que sans public, restera-t-il dans la lignée de ses prédécesseurs ?

Dans la longue, très longue saison imposée par la Pro D2, cet USAP-Béziers aura toujours une place à part. Samedi (21h), il sera d'autant plus particulier que pour la première fois de son histoire sans doute, Aimé-Giral sera vidé du moindre spectateur. Rien, pas un chat qui traîne, tout juste quelques employés du club et des journalistes tenus à leur neutralité. Dommage, car c'est précisément tout ce qui gravite autour de ce derby, ces passions plus ou moins contenues, tout cet attirail de deux clubs qui adorent se détester et le prouvent sur le terrain et en dehors, tout ça fait un derby, un vrai.


Menu ouillade
Privée de ce genre de derby depuis longtemps, l'USAP a dû s'accoutumer au combat rapproché, tant face à Narbonne qu'à Béziers. Mais les têtes plates n'avaient pas le penchant guerrier (pour être poli) de leurs cousins du nord. Béziers, et il faut le saluer, ne vient pas à Aimé-Giral avec ses coiffeurs et cela suffit à différencier cette équipe avec la majorité des autres de Pro D2. Dans la cathédrale, l'ASBH et son capitaine Jonathan Best ont déjà trouvé la solution. En 2018, irrésistiblement lancée vers son titre de Pro D2, l'USAP tombe sur son double maléfique. Des joueurs plus lents, plus gros, moins talentueux, mais gavés d'un courage qui se renforçait à chaque insulte venue des tribunes. Une victoire à l'ancienne, ponctuée d'accrochages en tous genres et conclue par Thibauld Suchier (passé depuis du bon côté) d'un coup de pied du bord des tribunes (22-23). Pourquoi tant de haine, l'antécédent était tout frais. À l'automne précédent, l'USAP perdait les pédales sur ce qui n'était pas encore le stade Raoul-Barrière. Une énorme ouillade et le génial Mafi était renvoyé aux vestiaires. Ce jour-là, les Catalans n'avaient gagné qu'aux poings (21-8). Le dernier round en date a un peu plus d'un an. Malicieuse comme souvent, la Ligue programme un USAP-Béziers en ouverture de la saison de Pro D2. Honteusement relégués de Top 14, les Catalans savent à l'avance quel genre de bienvenue les Biterrois vont leur adresser. Vous l'avez deviné, bagarre il y eut. Mais les Biterrois y perdirent un brin leurs nerfs et s'inclinèrent de peu malgré une infériorité de 65 minutes (23-13).


De cette somme de petites escarmouches bien sympathiques, un constat s'impose : il se passe toujours quelque chose lors d'un USAP-Béziers.

Pierre Cribeillet
 
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