Un international français aux États-Unis en 2025 ? "J'ai pris la décision de ne pas continuer en France"
RUGBY. En fin de contrat avec son club, un international français a volontairement arrêté ses recherches en France pour réaliser son rêve d'aller évoluer à l'étranger en 2025.
Un international du XV de France a pris la décision de ne pas chercher de nouveau contrat en France pour aller évoluer en Major League Rugby, le championnat professionnel des États-Unis. (©Icon Sport)
Par Thomas Corbet
En fin de contrat à Perpignan, l’international du XV de France Kélian Galletier a fait le choix de ne pas prolonger l’aventure avec son club et de ne pas en chercher un autre en Top 14. Une décision prise afin de se consacrer à son ambition d’aller évoluer à l’étranger, plus particulièrement en Major League Rugby, le championnat des États-Unis. Il se confie sur ses motivations auprès d’Actu Rugby.
Un international français en route vers les États-Unis ?
Chaque intersaison, avec sa période des transferts, vient avec son lot de surprises. Comment tel club a-t-il pu attirer tel joueur ? Pourquoi tel joueur n’a pas été conservé ? Comment tel joueur n’a-t-il pas encore dégoté de contrat pour la saison prochaine ?Dans cette catégorie des joueurs sans contrat la saison prochaine figure ainsi Kélian Galletier. Une galère pour l’ancien joueur de Montpellier sélectionné 6 fois avec le XV de France ? Pas du tout, tout était prévu !
« Je vise un départ aux États-Unis ou en tout cas à l’étranger et je travaille là-dessus. J’ai pris la décision de ne pas continuer en France pour me laisser cette opportunité-là », confie-t-il à Actu Rugby.
Pas de contrat à courte durée en Top 14
Comme il nous l’explique, les calendrier de la MLR et du Top 14 se conjuguent assez mal, le championnat américain redémarrant sa saison au mois de janvier. Poursuivre en France en attendant un éventuel transfert nécessiterait donc un contrat à très courte durée dans l’hexagone.« Il y a deux ans, j’avais déjà cette petite idée et j’avais évoqué la possibilité avec des clubs d’avoir une option pour pouvoir être libéré. Mais ça ne marche pas. Les clubs en France, ils te prennent, ils veulent te garder. Les quelques offres que j’ai eues, c’étaient des projets à horizon 2027, 2028, intéressants d’ailleurs. Mais moi, à 32 ans, je n’étais pas là-dedans. C’est maintenant ou jamais, c’est la bonne opportunité », détaille le 3e ligne.