ITW de Alban ROUSSEL sur FRANCE BLEU GIRONDE
Le Catalan de l'UBB Alban Roussel : "Ça va faire bizarre de voir le
maillot de l'USAP en face"
Alban Roussel, a joué à l'USAP de ses 5 ans à ses 22 ans. Ce samedi, il va affronter son club formateur et "son club de cœur". Entretien.
Le grand gaillard de 23 ans est en train de prendre son envol à Bordeaux. Après avoir porté les couleurs usapistes pendant 17 ans, Alban Roussel est désormais girondin depuis cette saison. Les retrouvailles avec l'USAP restent forcément un moment à part, et il ne s'en cache pas.
Lui qui jouait deuxième ligne avec l'USAP est désormais numéro 8 à Bordeaux, en concurrence notamment avec un certain Louis Picamoles. Ses débuts à l'UBB sont bons : il a été titulaire deux fois. Le champion de France espoir est prêt à croiser le fer avec son club de cœur et face à beaucoup d'amis.
Comment s'est passée l'intégration et le début de saison à l'UBB ?
L'intégration s'est super bien passée, je suis arrivé dans un groupe assez jeune avec des mecs que je connaissais de l'équipe de France d'il y a deux trois ans. Et puis c'est un groupe plein d'ambitions, c'est génial d'avoir cette motivation d'aller chercher quelque chose à la fin de la saison. On a très mal commencé à Biarritz mais on a enchaîné, depuis, de très bonnes performances. On est en confiance. D'un point de vue personnel, je suis content d'avoir eu du temps de jeu car ce n'est pas facile dans un effectif comme celui-là avec de tels joueurs expérimentés.
On vous voit être repositionné en troisième ligne centre, est-ce à ce poste que votre entraîneur souhaite vous aligner désormais ?
Oui, c'est une volonté de Christophe Urios. On en a parlé avant le match contre Lyon, il m'a demandé si je m'en sentais capable et bien sûr je n'ai pas hésité. De toutes façons, que ce soit seconde ligne ou troisième ligne, peu importe, du moment que je suis sur le terrain.
Affronter l'USAP, est-ce vraiment un match à part pour vous ?
Oui, c'est vraiment spécial. Dès la sortie du calendrier, j'avais regardé les dates des matchs face à l'USAP. La page n'est forcément pas tournée, j'ai commencé à cinq ans dans ce club. J'ai toute ma vie là-bas, j'ai tellement de souvenirs. Ça va être un moment spécial et il me tarde. C'est de la joie de jouer contre les copains et de les revoir. Ça va faire bizarre de voir le maillot de l'USAP en face de moi. Je n'ai pas à vouloir montrer plus que de raison ce que je vaux, je ne le vois pas comme ça. Je veux que ce soit un match plaisir et c'est tout.
"La page n'est forcément pas tournée, j'ai commencé à cinq ans dans ce club."
Gardez-vous toujours un œil particulier sur les prestations de l'USAP ?
Bien sûr, je ne vais pas le cacher mais j'ai un regard sur les performances de l'USAP. Je le redis, j'ai beaucoup d'amis à l'USAP qui reste mon club de cœur. Après chaque journée, j'échange avec mes copains que ce soit Mattéo Rodor ou Lucas Vélarte, on débriefe nos matchs. Ce qui est dommage pour eux sur le début de saison, c'est qu'ils sont sur courant alternatif avec ces deux défaites contre Pau et le Stade Français. C'est dommage, ce sont des points laissés bêtement en route car contre Paris, ils méritaient plus que ce simple point de bonus. Mais il y a eu aussi le point de bonus glané au Racing qui montre que, par rapport à il y a trois ans, ils peuvent s'accrocher, ne rien lâcher et récupérer des points précieux.