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Tournoi des Six Nations U20 - Montgaillard : "Extraordinaire de finir à Aimé-Giral"
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Victor Montgaillard hier lors du "captain run". photo nicolas parent
Rugby à XV,
USAP,
Tournoi des VI Nations
Publié le 19/03/2022 à 22:48
Au cœur d’une saison pour le moment idyllique, Victor Montgaillard, le talonneur de l’USAP, vivra un premier sommet pour la réception des Anglais, à Aimé-Giral. Où il espère que la soirée se conclura de la plus belle des manières...
Victor, racontez-nous un peu cette aventure de deux mois avec France U20 ?
C’était une aventure formidable, avec un groupe qui a tout de même été très peu modifié sur les cinq rencontres... donc franchement, nous nous sommes régalés, avec un groupe super. Maintenant, il faut essayer de finir en beauté.
Finir là, dans l’antre de l’USAP, devant un public tout acquis à votre cause... qu’est-ce que ça vous évoque de vivre ce match "a casa" ?
Pour moi, c’est extraordinaire de faire ce match à Aimé-Giral, dans la ville où j’ai grandi, et dans le club où j’ai toujours joué...
Ça décuple d’autant plus les émotions on imagine...
Bien sûr ! Nous allons porter le Coq, avec Samuel (M’Foudi) et Ethan (Randle), mais on va quand même aussi penser au blason catalan.
Quand vous avez commencé votre aventure dans le rugby, avec l’USAP, était-ce un rêve de vous retrouver sous ce maillot tricolore ?
Lorsque l’on commence, on ne sait même pas que ça existe. Et puis, tu débutes pour jouer avec les copains, tu ne penses pas au reste... surtout quand tu es petit, à 5-6 ans.
Et aujourd’hui, si vous deviez retracer votre parcours depuis cette époque ?
C’est une fierté, forcément. Je suis très content d’avoir commencé à l’USAP, et d’en être là où je suis à l’heure actuelle, même si ce n’est pas une fin en soi. Le niveau est élevé, donc je ne sais pas ce que la suite me réserve.
Vous enchaînez votre deuxième Six Nations avec les U20, vous feriez presque figure d’expérimenté...
(rires). Oui, second Tournoi, un peu différent de celui de l’an passé (NDLR en raison de la pandémie, le Six Nations s’était disputé en Juin, dans une bulle sanitaire au Pays de Galles), sur un format plus classique, avec des matches à domicile et à l’extérieur. Avec du public, aussi. Et ce Tournoi est beaucoup plus sympa que celui de l’année dernière.
Alors, qu’est-ce que ça fait de jouer devant des travées pleines ?
Nous avons eu droit à deux stades pleins en France, donc tout ce que nous espérons c’est que le stade sera bien garni dimanche, pour la dernière. Malgré les conditions météo, l’heure tardive, le jour, j’espère qu’il y aura le plus de monde possible. À Mont-de-Marsan, qui est un assez grand stade, il y avait une super ambiance, avec 6 000 personnes. Les supporters poussaient derrière nous ! Comparé au Pays de Galles, la semaine dernière, où il devait y avoir mille personnes, ce n’est pas pareil. La ferveur semble plus grande en France qu’à l’étranger.
Quel est votre plus beau moment du Tournoi ?
De marquer mon premier essai international contre les Irlandais, sur une passe de Samuel en plus... un super souvenir, malgré la défaite (16-17).
On imagine aisément votre pire souvenir...
Cette défaite, justement... je m’en souviens, c’est la fin du match quand nous prenons cet essai, nous étions tous dépités, et au fond du trou, même si nous ne savions pas ce que nous réservait la suite du Tournoi. Nous savions que nous pouvions dire adieu au Grand Chelem, et perdre comme ça, d’un point, à la maison, ça fait ch***.
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Vous vous êtes partagé le talon avec Connor Sa durant cette aventure, quelle relation avez-vous nouée ?
Une très bonne relation, sans aucune rivalité, nous n’étions pas dans une concurrence malsaine. Alors, évidemment, j’aurai préféré démarrer le match ce soir, mais nous restons dans le bon esprit !
Que redoutez-vous face à ces Anglais ?
La météo (rires) ! Je ne juge pas les adversaires avant les matches, mais là, je déteste jouer des rencontres sous la pluie. Alors, face à une équipe anglaise habituée à ce genre de météo...
Vous vous attendez à quel type de match, justement ?
Je m’attends à un gros combat, surtout devant, et au cours duquel l’équipe la plus disciplinée prendra sans doute l’avantage. C’est mon deuxième Crunch en U20, et c’est une saveur assez particulière, d’autant plus que c’est une équipe que je n’ai jamais gagnée. Donc pourquoi pas une première fois, à Aimé-Giral, devant mes proches, ma famille, les copains. Ce serait top !
Malgré votre place sur le banc ce soir, vous bouclez votre second Six Nations de rang, dans une saison 2021/2022 pour le moment aboutie...
Je suis très content de cette saison, avec les Espoirs, les pros, et là le Tournoi qui se finit. Maintenant, j’espère jouer en pros un maximum, aller le plus loin possible avec les Espoirs, et pourquoi pas figurer dans le groupe pour le tournoi mondial de cet été, avec l’équipe de France. Ce sont des objectifs à court et moyen terme.
Mickaël Gumiel
