Top 14 - Xavier Chiocci (USAP) : "Assurer le maintien et me sentir bien"
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Xavier Chiocci a déjà pris du plaisir à jouer devant le public d'Aimé-Giral face à Castres. Olivier Got
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Publié le 30/12/2021 à 16:25 , mis à jour à 16:30
Le nouveau pilier gauche de l'USAP, Xavier Chiocci (JIFF, 31 ans, 1,80 m, 119 kg), a joué 29 minutes contre Castres, à domicile, le week-end dernier (défaite 19-20). Il prend la parole pour la première fois depuis son arrivée dans sa nouvelle équipe à la suite du forfait jusqu'à la fin de la saison de Giorgi Tetrashvili (rupture du tendon d'Achille).
Xavier Chiocci, comment se sont déroulées votre arrivée et votre adaptation au sein de l'équipe de l'USAP ?
L'arrivée ça va, et dans le groupe c'est cool.
Pourriez-vous, avec vos mots, nous expliquer la nature de votre venue à Perpignan ?
Sportivement, j'avais moins de temps de jeu à Lyon (2019- 2021), je n'étais pas forcément à ma place. Cela m'embêtait un peu. À ce moment-là, Perpignan avait besoin d'un pilier gauche... J'ai eu une réunion en visio avec les coaches, et le projet et le discours m'ont plu. Donc j'ai tenté l'aventure.
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Qu'est-ce qui vous a convaincu ? Le défi du maintien en Top 14 ?
Je voulais aider l'équipe. Et jouer aussi. Le discours de Patrick (Arlettaz, l'entraîneur principal, NDLR) aussi.
Quels objectifs personnels souhaitez-vous remplir ici ?
Assurer le maintien, déjà. Et jouer avec l'équipe, me sentir bien, prendre du plaisir.
Quelle image aviez-vous de l'USAP et de Perpignan ?
Quand j'étais en catégories jeunes, j'ai joué souvent contre Perpignan. C'est sanguin, chauvin. Les Catalans ont le sang chaud (il sourit) et il se dégage d'eux une ferveur pour le rugby, un peu comme il y a à Toulon (2007-2019). Donc je m'y retrouve.
Cette ferveur du public dont vous parlez, l'avez-vous ressentie le week-end dernier au stade Aimé-Giral ?
J'étais un peu stressé d'enchaîner aussi vite. Ce n'est pas évident quand on arrive en cours de saison. Mais ce public pousse. C'était stressant, mais c'était du bon stress.
La région, avez-vous eu le temps de l'apprécier déjà ?
Non, c'est tout frais.
Comment appréhendez-vous le match face au Stade Français, vous qui n'étiez pas encore au sein de l'effectif lors du match aller où l'USAP s'est inclinée à domicile d'un point (22-23) ?
Je trouve que la semaine se passe bien. Comment appréhender le match ? Nous sommes outsiders de toute façon, il ne faut pas avoir de pression et jouer notre rugby.
À ce stade de la compétition, quels verrous faut-il faire sauter pour faire déjouer les Parisiens ?
Il faut être bon sur les bases : les mêlées, les rucks, les mauls. Il faut mettre un peu d'agressivité. Du combat quoi ! En espérant que l'on prenne le maximum de points...
Le caractère, cette base sur laquelle l'USAP se construit, cela vous parle ?
Je vois tout à fait ce que c'est, ça me correspond bien.
Le nouveau protocole de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) avec plus de tests pour éviter le maximum de reports, comment le vivez-vous ?
C'est pesant pour tout le monde j'imagine d'être testé avant et après les matches. C'est lourd. Le contexte est comme il est. Nous n'avons pas trop le choix, nous devons nous protéger nous. Nous devons éviter d'être trop dehors. Il faut bien porter son masque. Il faut faire avec. Il faut penser aux autres aussi. Dès que l'on pense être un peu affaibli, malade, on prévient le groupe, on reste chez soi. Il ne faut pas être contaminé et contaminer le moins possible.
Le port du masque et la distanciation sont-ils des facteurs qui compliquent une intégration dans une équipe sportive de haut niveau ?
ça coupe tout ce qui est social, c'est sûr. ça n'aide pas, c'est vrai, mais entre nous, nous arrivons à faire connaissance.
Propos recueillis par Laura Causanillas