Top 14 : Velarte, Granell, le manque de maîtrise, les blessures… Les coups de cœur et coups de griffes de L’Indépendant après Racing 92-USAP - Lindepe

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Lors de chaque rencontre de Top 14, L’Indépendant propose ses coups de cœur et ses coups de griffes. Après la défaite frustrante au Racing 92 (défaite 30-23), retour sur la prestation des sang et or.

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Top 14 : Velarte, Granell, le manque de maîtrise, les blessures… Les coups de cœur et coups de griffes de L’Indépendant après Racing 92-USAP​

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  Pour sa première en Top 14, l'ailier Maxim Granell a réalisé un match propre. MAXPPP - Julien Poupart

Hugo Bové

Lors de chaque rencontre de Top 14, L’Indépendant propose ses coups de cœur et ses coups de griffes. Après la défaite frustrante au Racing 92 (défaite 30-23), retour sur la prestation des sang et or.

On a aimé​

Lucas Velarte​

À chaque endroit du terrain samedi, il y avait Lucas Velarte. En attaque, en défense, dans les rucks, le troisième ligne catalan a réalisé un abattage monstrueux face au Racing 92. Le roi de La Défense, c’était bien lui. Et les statistiques parlent en sa faveur : il a été le meilleur plaqueur du match avec 12 plaquages réussis (100 %), devant les Racingmen Gaël Fickou et Hacjivah Dayimani (11). "Vévé" a aussi été le joueur qui a effectué le plus de courses parmi tous les acteurs de la rencontre (12), devant Fickou (9) et Max Spring (8). À noter qu’il a aussi battu 1 défenseur. C’est une performance plus que complète pour ce joueur qui, initialement talonneur, a glissé en 8, et joue désormais en tant que numéro 6. Et il brille encore plus…

La première de Maxim Granell​

Ce n’était pas simple comme première. Mais Maxim Granell a assuré sur la pelouse de la Paris La Défense Arena. Sur son aile gauche, face à Vinaya Habosi, le jeune Catalan de 19 ans a tenté des choses. Il a d’ailleurs battu 3 défenseurs, avec notamment une belle percée (54e) qui a permis à l’USAP d’investir les 22 mètres du Racing et d’ensuite aller marquer pour revenir au score (27-17, 64e). Et même s’il a été bien coffré à deux reprises (3e, 29e), il a su compenser avec une défense propre : 6/6 aux plaquages. Une première prometteuse, et qui pourrait en appeler d’autres car, avec tous les absents au poste d’ailier, une porte est peut-être en train de s’ouvrir.

On n’a pas aimé​

Les blessures de Sobela et Joseph​

Déjà privé de 17 éléments pour ce déplacement au Racing 92, le staff de l’USAP a perdu deux joueurs supplémentaires à Nanterre. À la 9e minute, le troisième ligne Patrick Sobela est sorti, en se tenant l’arrière de la cuisse gauche. Des images pas rassurantes, car cela pourrait ressembler à un claquage. De son côté, Jefferson-Lee Joseph a été remplacé à la pause par le capitaine Jerónimo de la Fuente. Le jeune ailier, touché à un ischio au début du mois d’octobre, a visiblement rechuté. Il faut dire, aussi, que les blessures de dernières minutes de Tavite Veredamu et Louis Dupichot ont sans doute poussé à faire jouer le champion olympique, qui n’était pas forcément à 100 %. Et la douleur est revenue en cours de première mi-temps, où il s’est fait strapper. Mais ça n’a pas tenu. Si pour Sobela cela semble très compromis, le staff espère pouvoir compter sur Joseph pour la réception de Vannes (samedi 16 h 30). Mais aussi sur le deuxième ligne Marvin Orie et les trois-quarts Tavite Veredamu et Louis Dupichot.

Le manque de maîtrise dans les dernières secondes​

Si l’USAP a rapidement été menée 24 à 3 après 25 minutes largement en faveur du Racing 92, elle s’est donnée le droit d’y croire en fin de match grâce à une grosse seconde mi-temps. Au point d’entrer dans les clous du bonus défensif à la 78e minute, grâce à une nouvelle pénalité d’Antoine Aucagne (27-23). Deux scénarios se proposaient donc aux Catalans : se contenter du bonus et assurer, ou tenter le coup et aller chercher la victoire. Finalement, il n’y aura eu aucun des deux. Car, dans ses propres 22 mètres, Tommaso Allan a tapé une chandelle pour tenter de récupérer le ballon un peu plus loin. Problème : Jean-Pascal Barraque a bousculé Antoine Gibert dans les airs et a concédé une pénalité. La suite, vous la connaissez… Comme le disait Franck Azéma après la rencontre, ces manques de maîtrise à des moments clés du match coûtent trop cher à l’USAP à ce niveau-là.