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Top 14 - USAP : un air de première pour Bruce Devaux face à La Rochelle - Lindependant.fr

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Le pilier gauche, victime d’une rupture du pectoral en septembre dernier, est de retour avec le groupe catalan contre La Rochelle, ce dimanche (18 h). Un retour qui le soulage, tant il est habituellement peu blessé,...

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Top 14 - USAP : un air de première pour Bruce Devaux face à La Rochelle​

Paul-Roch Bruneton29/12/2024 à 08:48
Bruce Devaux n’a plus joué depuis le 14 septembre dernier.
Bruce Devaux n’a plus joué depuis le 14 septembre dernier.L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
Le pilier gauche, victime d’une rupture du pectoral en septembre dernier, est de retour avec le groupe catalan contre La Rochelle, ce dimanche (18 h). Un retour qui le soulage, tant il est habituellement peu blessé, et qui fait du bien à tout un groupe.

Il est encore l’un des rares à ne pas avoir goûté à la vraie furia catalane. Il en a eu un avant-goût à Béziers, autour et, à moindre mesure, à l’intérieur du stade Raoul-Barrière. Mais, pour l’heure, son aventure catalane n’est pas allée plus loin. Pourtant, tout portait encore à croire que Bruce Devaux était l’une des recrues phares de l’USAP. En forme très tôt, en jambes lors de son premier match à Bayonne et solide en mêlée, l’ancien toulonnais était à coup sûr sur une phase ascendante. Mais son pectoral a lâché, sur une mêlée, à la 35e minute, contre Montpellier, le 14 septembre. L’une des premières blessures, avant le début d’une longue liste pour l’USAP.

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Plus de trois mois plus tard, Bruce Devaux est de retour. Il sera sur le banc contre La Rochelle, ce dimanche (18 h). "Ça fait du bien, sourit-il. Ç’a été assez long, surtout au départ. Je reviens quand même un peu en avance donc ça fait du bien au moral et ça m’a beaucoup manqué d’être avec le groupe, avec l’équipe." Un retour qui lui fait d’autant plus du bien que l’ancien toulonnais n’était pas coutumier de ces absences prolongées. "L’année dernière, je n’ai pas eu une seule blessure de l’année, ce qui est assez rare pour un pilier. Mais là, c’était la faute à pas de chance. En mêlée, ça peut arriver à n’importe qui. Je ne pense pas que c’était un problème de fatigue ou autres. On s’est écroulé, mon pec a pété, ça arrive, c’est le rugby", détaille le pilier gauche, sans pour autant ressortir marqué de cette période à l’écart dont il n’a pas l’habitude.

"C’est un joueur qui fait du bien à notre pack"​

Et tant mieux, parce que l’USAP a besoin de son profil expérimenté et solide. "On a besoin de Bruce, c’est un joueur vraiment important pour nous et qui fait du bien à notre pack", estime son capitaine, Jerónimo de la Fuente. Le pack sera d’ailleurs mis à rude épreuve contre La Rochelle. Forts en conquête et habitués à torpiller leurs adversaires proches des lignes, les Charentais vont rendre la tâche difficile aux avants catalans, et donc à Bruce Devaux pour son retour, qui devra faire face à Joel Sclavi et Aleksandre Kuntelia. "Peu importe le mec qui est en face, il va falloir proposer du combat", argue le pilier gauche. De quoi confirmer, simplement, les dire de David Marty : "Il se sent prêt ! Ce sont ses sensations qui l’ont conduit à revenir dimanche."

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Et si ce retour est de bon augure pour gagner en densité et en profondeur dans l’effectif sang et or, il en appelle d’autres. On le disait, Bruce Devaux faisait partie des premiers blessés catalans. Il est de retour. Jake McIntyre, qui souffrait de la même blessure au pectoral, s’entraîne avec le collectif depuis la semaine dernière. Marvin Orie, absent depuis octobre, aussi. Patrick Sobela, victime d’une fracture du pouce a repris la course et rechaussé les crampons ce vendredi. Tout comme Jefferson-Lee Joseph, Mathieu Tanguy et Giorgi Tetrashvili, blessés de moins longue date. L’infirmerie se désengorge. Bruce Devaux en est un symbole. Et c’est tout un groupe qui s’en réjouit. "Petit à petit les joueurs qui étaient blessés reviennent et je crois que petit à petit l’équipe va grandir, confie Jerónimo de la Fuente. On a besoin de tout le monde parce que ça nous fait bien au moral quand on voit un mec qui travaille tous les jours à côté du terrain, sous la pluie, le vent, le soleil." Il ne manque plus qu’à continuer à faire le dos rond, le temps que le groupe se rapproche de ses capacités maximales. Bruce Devaux, lui, semble est proche de les retrouver. Encore plus pour sa première à Aimé-Giral : "Ça me fait quelque chose de découvrir."
 
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