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Top 14 - USAP : "Le rugby a besoin de folie" - Lindependant.fr

cazac

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Top 14 - USAP : "Le rugby a besoin de folie"
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    Pour Jerónimo De la Fuente, revenir à des choses simples aidera dans la bataille à livrer contre Toulouse. Olivier Got
Rugby à XV, USAP, Top 14
Publié le 03/02/2022 à 17:33
L'expérimenté international argentin Jerónimo De la Fuente et le jeune prometteur Sacha Lotrian croisent leurs regards sur comment remettre la machine USAP en route.

La colère suscitée après le match contre Lyon (défaite 23-28) est-elle un moteur aujourd'hui pour rebondir face au Stade Toulousain (coup d'envoi ce samedi à 15 heures) ?

Jerónimo De la Fuente : J'ai senti l'équipe énervée oui. Je sais que notre équipe est belle et qu'elle peut encore gagner des matches.

Sacha Lotrian : On en a besoin de cette colère pour rebondir oui, être mieux mentalement. Car ça va être un gros match. Avec ou sans leurs internationaux, ça va toujours vite, plus vite, à 100 % à Toulouse. Si on ne fait pas à nouveau ce qu'il faut, on le sait, on prendra des points comme contre Lyon. Ce match n'a pas été digéré, on l'a encore en travers. On voulait faire quelque chose et on n'a pas réussi à y parvenir.

Vous êtes-vous recentré sur la tâche à faire ?

J. DLF. : Si on regarde le Stade Toulousain, c'est sûr ça va être compliqué. C'est le champion de France et le champion d'Europe. Il faut se concentrer sur ce que l'on a à faire. Il faut avoir confiance en nous. Bon, on l'a cette confiance en nous. Mais il faut faire sentir ça sur le terrain.

S. L. : Oui, on ne travaille que pour nous. On a regardé nos erreurs faites contre Lyon.

On va aller chercher un peu plus de spontanéité cette fois-ci

Ne pensez-vous pas devoir rendre votre jeu plus créatif après la terne prestation livrée face au LOU ?

S. L. : On a peut-être trop récité. Le rugby, on le sait, a besoin de folie. Il faut jouer ! On va aller chercher un peu plus de spontanéité cette fois-ci. Face à Lyon, on s'est mis dans leur routine. On a travaillé sur de longues séquences pour accélérer le jeu.

Quelles sont les clés face au Stade Toulousain ?

J. DLF. : Faire des choses simples. Si on compare avec le match d'avant, on a fait tout le reste, mais ça, on ne l'a pas bien fait. Je crois que l'on doit changer de petites choses. C'est dans la tête avant tout. Au final, peu importe Toulouse ou une autre équipe.

Que pensez-vous de Toulouse ?

J. DLF. : Comme d'habitude, c'est une très grosse équipe. Alors non, il n'y a pas Romain Ntamack ou Antoine Dupont. Mais il y a Sofiane Guitoune, Santiago Chocobares, Pita Ahki, Thomas Ramos, Maxime Médard. Sur les mêlées, les touches, les contre-attaques, Toulouse joue tout très bien. Si je ne devais dire qu'une chose sur Toulouse, c'est que c'est une très belle équipe.

S. L. : C'est une équipe qui va venir avec beaucoup d'envie après sa défaite à domicile contre le Racing 92.

Samedi, le public à nouveau réunit en masse et sans jauge à Aimé-Giral sera-t-il plus que jamais déterminant pour relancer le combat ?

J. DLF. : Ce public c'est le meilleur ! C'est presque le même qu'en Argentine. J'aime ça. J'aime jouer avec ce 16e joueur.

S. L. : Je ne doute pas du monde qu'il y aura au stade. Ça va pousser derrière nous, surtout face à une grosse équipe comme Toulouse. J'espère que ça peut un peu la déstabiliser, même si elle ne le montre pas. Et ça fera l'affaire. Quand tu portes le maillot de l'USAP, et que tu vois autant de monde dans les tribunes le porter aussi, tu te dis que tu n'es pas seul. Il y a 14 000 spectateurs et tout le groupe sur le terrain. Nous sommes tous des hommes. Si on a plus d'envie que les joueurs de Toulouse, ça peut le faire.

"Tout donner cette année"
A 21 ans, c'est la première fois de sa jeune carrière que Sacha Lotrian évolue en Top 14. Au fil des matches, il s'impose de plus en plus à son poste de pilier gauche, tant dans la tenue de la mêlée que dans ses aptitudes au combat et dans le jeu. Il le concède lui même, à force de travail, il a dû développer toutes ses aptitudes pour élever son niveau de jeu et croire un peu plus fort au maintien de l'équipe en Top 14. "Au début on récite, on découvre, concède le jeune homme. Je commence à apprécier. Ce serait dommage de retourner en Pro D2 (il sourit). Il faut tout donner cette année. Dans mes gammes, j'ai dû tout élargir... fois deux ! C'est tout. Voilà. Je m'éclate et je crois au maintien. Car si tu n'y crois pas, ça ne sert à rien de jouer. J'y crois fort. On y croit fort. Et c'est le principal."

Propos recueillis par La. Ca.
 
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