Top 14 - USAP : la féroce bataille de la fin du tableau avec Pau, Brive et Bayonne
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Lucas Dubois et l'USAP sont à la lutte pour le maintien avec le Brive du capitaine Thomas Laranjeira. Olivier Got - L'Indépendant
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Publié le 14/10/2022 à 14:27 , mis à jour à 14:30
Après six journées, l'USAP est sur la même dynamique que l'an passé. L'équipe catalane sait qu'elle devra guerroyer ferme pour rester en Top 14, face à Brive, Pau ou Bayonne. Une guerre d'usure qui continue ce samedi (17 h) face à Clermont.
Six journées ont passé. En continu. Et l'USAP pointe à l'avant-dernière place du classement, avec 9 points au compteur. Soit autant que la saison dernière au même stade de la compétition, mais une place derrière son classement du début de saison 2021-22, lorsque le Stade Français et Biarritz, 8 points, pointaient juste derrière l'équipe catalane. Cette année, c'est la Section Paloise qui clôture la marche, avec un point de retard. Pour l'USAP, les saisons en Top 14 se suivent et se ressemblent. Autant dire que les supporters du club sang et or risquent de revivre le scénario de l'an passé. Un combat pour le maintien stressant, mené journée après journée, jusqu'au bout du printemps, fin mai 2023. Sept mois de souffrance attendent l'équipe catalane, son staff et son public. La lutte risque même d'être plus sévère encore, si l'on considère que le promu bayonnais semble plus solide que son rival et alter ego biarrot, qui a pratiquement fait toute la course en queue de peloton l'an passé.
"Je crois aussi que Bayonne tiendra plus longtemps la distance que Biarritz la saison dernière, admet Patrick Arlettaz, le manager général usapiste.
Mais n'oublions pas que les Biarrots avaient remporté leurs trois premiers matches à Aguiléra et s'étaient accrochés toute la phase aller. Ils ont décroché lorsque nous sommes allés gagner chez eux lors de la quinzième journée, en janvier (23-25). Si on tente de se projeter sur la suite du présent championnat, on peut imaginer rester au coude à coude avec Bayonne, Brive et Pau, si ces trois équipes continuent bien sûr sur le même tempo. Ce sera un match à trois comme l'an passé, ou à quatre si un club plus huppé s'invite dans la course pour le maintien, comme ce fut le cas avec Toulon ou le Stade Français l'an passé..."
Un match à distance
L'USAP veut se concentrer d'abord sur elle-même. Elle sait que de ses performances à Aimé-Giral dépendront ses ambitions.
"Si on y regarde de plus près, poursuit Arlettaz,
les trois qui vont jouer pour le maintien sont toujours les mêmes : Brive, Pau, USAP. Nous devons être les meilleurs des trois... ou des quatre." La pression des résultats ne doit pas faire dévier l'USAP de sa trajectoire.
"Notre mission est de rester irréprochables sur nos prestations. Ce qui fut loin d'être le cas à Paris... La désillusion a été à la hauteur des espoirs que nous pouvions avoir avant d'affronter le Stade Français. Nous avons réalisé un non-match, et ça, c'est impardonnable." Lui et son équipe suivent-ils avec frénésie les autres résultats ?
"Bien sûr que nous regardons les résultats, après chaque journée. Quand tu es en bas du tableau, après chaque victoire, tu te sens un peu mieux. Mais une défaite te met au plus mal. Nous livrons une bataille psychologique à distance avec nos rivaux d'en bas..." Contre Clermont, l'une des équipes les plus solides de ce début de saison, Patrick Arlettaz sait ce qui attend son équipe. Le rendez-vous est pris.
Gilles Navarro
