Top 14 - USAP : attendus par leur staff et leurs adversaires, les Catalans ont répondu présent dans le combat - Lindependant.fr

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Sur la pelouse de Castres (défaite 27-12), l'USAP a proposé du combat, une grosse défense et a su embêter les Tarnais jusqu’au bout. Mais ça n’a pas suffi pour ramener des points.

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Top 14 - USAP : attendus par leur staff et leurs adversaires, les Catalans ont répondu présent dans le combat​

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Sur la pelouse de Castres (défaite 27-12), l'USAP a proposé du combat, une grosse défense et a su embêter les Tarnais jusqu’au bout. Mais ça n’a pas suffi pour ramener des points.
Après la défaite contre Montpellier samedi dernier (7-26), Franck Azéma avait eu des mots forts envers ses joueurs : "J’ai honte", "on s’est fait défoncer". Là, malgré un troisième revers encaissé en autant de matches dans cette nouvelle saison, le discours du manager ne peut évidemment pas être le même. Car les sang et or s’y sont filés. Comme ils savent si bien le faire. Et ce groupe avait besoin de se retrouver sur ce point-là. Car tous avaient été convaincus que l’image proposée à Béziers la semaine dernière n’était pas celle de la vraie USAP. Ils l’ont montré à Castres ce samedi, malgré la défaite (27-12).
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Une défense de fer, qui a craqué sur la fin​

En alignant une équipe remaniée (12 changements dans le XV de départ), le staff catalan voulait challenger l’ensemble du groupe, amener de la concurrence, et surtout faire comprendre à tout le monde qu’il n’y a aucune place acquise. C’est donc une équipe morte de faim qui s’est présentée face au CO. Avec l’envie de bien faire. L’envie d’y mettre la tête, sans rechigner. "Ils ont mis beaucoup d’intensité et d’agressivité. Les premières minutes, ça a tapé fort. C’était vraiment rude", a avoué Geoffrey Palis, l’arrière de Castres, en conférence de presse. Parce que c’est ça l’USAP. C’est cette intensité à chaque match, c’est cette rugosité à toute épreuve. À l’image d’un Jacobus van Tonder qui a tout simplement été énorme. Le troisième ligne sud-africain a réalisé 31 plaquages en 68 minutes passées sur le terrain. Il a aussi, au passage, capté 6 touches. Un véritable abattage de la part du numéro 6, qui est revenu en grande forme. À noter, également, que le troisième ligne centre Lucas Velarte a terminé le match avec 26 plaquages réussis, quand le deuxième ligne Adrien Warion en a réalisé 21. Une grosse prestation défensive, avec 92 % de plaquages réussis (226/246), ainsi que des ballons grattés grâce notamment au très bon Victor Montgaillard au talon.
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Mais y mettre la tête et de l’intensité n’a pas été suffisant pour tenir le choc pendant 80 minutes. À force de devoir résister aux assauts des gros porteurs castrais (Papali’i, Ambadiang, Goodhue…), les Catalans se sont littéralement épuisés. Encore plus après l’essai refusé à Vakhtang Jintcharadze (62e), le coup dur a été trop gros… La défense a ensuite craqué progressivement, au point de laisser les locaux inscrire leur troisième essai synonyme de bonus offensif (27-12, 80e+3). Un score qui, finalement, ne donne pas l’impression que l’USAP a su dresser un rideau défensif digne de ce nom. Et pourtant. Franck Azéma et son staff sont rentrés ce samedi soir à Perpignan avec quelques points positifs à ce niveau-là. En termes de contenu, Montpellier n’était qu’un accident. Désormais, il va falloir gagner. Commencer à engranger des points, et faire tomber cette pièce du bon côté. Tout en gardant ce même niveau d’intensité et de combat si chers à l’USAP.