Quelqu’un aurait t’il le lien,
Le voilà......
Top 14 - USAP : Arthur Joly, le nouveau pilier d'une force collective
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Arthur Joly est l'un des nouveaux hommes forts de la première ligne de l'USAP. Pierre Mérimée
Rugby à XV,
USAP,
Top 14
Publié le 22/08/2021 à 17:19 , mis à jour à 17:44
Fin mai dernier, quelques jours après avoir perdu avec La Rochelle en finale de Champions Cup face au Stade toulousain (22-17), le pilier droit Arthur Joly (JIFF, 33 ans, 1,89 m, 123 kg) s'est engagé pour deux saisons avec l'USAP. Dans cette équipe pour laquelle il veut faire bloc pour se maintenir en Top 14.
De sa barbe claire et hirsute, les mots sortent peu. Mais les mots sonnent juste.
"Pour moi le plus important, c'est le relationnel. Surtout quand tu es promu et que tu sais que cela va être compliqué", concède le nouveau pilier droit de l'USAP, Arthur Joly. Celui pour qui le collectif prévaut sur l'individuel :
"Ce qui fait que tu arrives à te maintenir, c'est la force collective, l'entente entre chacun. Quand on est là avec le même maillot, on représente la même chose et on a le même objectif." D'ailleurs, lors du premier rendez-vous avec le directeur sportif Patrick Arlettaz,
"il ne m'a pas beaucoup parlé de jeu. Il m'a surtout expliqué ce qu'il souhaitait au niveau de l'état d'esprit et comment il voulait que le groupe fonctionne." Leur relation s'est nouée dès l'instant où le patron des sang et or a souligné
"l'importance qu'il porte à la relation entre les hommes." Si les fondations d'une équipe de rugby prennent racine devant grâce au rôle que joue un pilier, celles d'Arthur Joly s'ancrent dans le contact humain.
C'est le discours de Patrick (Arlettaz) qui m'a fait choisir Perpignan
"C'est le discours de Patrick qui m'a fait choisir Perpignan. J'ai aimé son franc-parler mais j'ai surtout aimé sa passion." Le reste de l'histoire, le grand public la connaît : il est sous les couleurs du club de La Rochelle, quelques jours après avoir été remplaçant lors de la finale perdue en Champions Cup face au Stade toulousain (22-17), quand Arthur Joly s'engage pour deux ans avec l'USAP. Il y retrouve le capitaine Mathieu Acebes :
"C'est le premier que j'ai appelé tout de suite après avoir discuté avec Patrick. On est de la même génération, on a le même vécu, les mêmes valeurs, donc ça a été facile de se parler."
Nicolas Mas et le titre de 2009
Le natif de la Seine-et-Marne a continué de tisser cette toile avec le groupe, notamment lors du stage en Andorre, du 6 au 9 août :
"On a été tout le temps, tout le temps, tout le temps ensemble. Mine de rien, ça crée des liens. C'est pour ça que l'on était venu ici." Alors qu'à ce stade de la préparation de l'USAP le travail sur la mêlée se fait progressivement, l'ancien joueur des London Welsh (2012-2013), de Bourgoin (2011-2012) et du Stade Français (2008-2011) a ressenti à ce moment-là le besoin de
"voir, d'apprendre, sentir, de comprendre comment tout le monde fonctionne, de connaître toutes les attaques quelles qu'elles soient en attaque comme en défense." Tout en mesurant l'importance de la mêlée et du travail des avants dans la culture catalane :
"Ça me plaît !, sourit-il.
C'est un truc évidemment important, surtout quand tu es pilier droit. Et avec Nicolas Mas, il y a une histoire avec la mêlée dans ce club légendaire." Il se remémore alors le titre de champion de France de 2009 (victoire 22-13 contre l'ASM Clermont, le 6 juin) :
"Je me souviens l'avoir vu. Sinon, j'ai vu les saisons récentes de l'équipe car c'est un gros bastion du rugby français. Quand elle passe à la télévision, tu la regardes. Puis de toute façon je regarde tous les matches de Pro D2. Il y en a une qui n'est pas très contente à la maison..."
L'ancien concurrent direct de Uini Atonio à La Rochelle (2018-2021) a déjà saisi le traumatisme de la saison 2018-2019 qui a vu l'USAP rejoindre le Top 14 puis retourner en fin de saison en Pro D2 :
"C'est une expérience dont il va falloir se servir." Comme le souvenir douloureux pour l'USAP de cette demi-finale perdue face à Agen qui se hisse en finale de Pro D2 sur le score de 32-32 au bénéfice du nombre d'essais inscrits (4 contre 2) en 2015. Mais là, Arthur Joly portait le maillot bleu et blanc :
"Emotionnellement, c'est un très grand souvenir que j'ai à Aimé-Giral." À présent, c'est dans ce même stade Aimé-Giral qu'il endosse le rôle de soldat dans un club promu :
"Je l'ai déjà fait avec un club qui avait beaucoup d'histoire aussi, comme l'USAP (avec Agen où il est resté de 2013 à 2018 et qui a retrouvé le Top 14 lors de la saison 2017-2018). On sent une réelle volonté de faire quelque chose d'important. Je suis avec l'équipe surtout pour faire en sorte que l'on reste en Top 14."
Laura Causanillas
