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Top 14 - Une fin de premier acte fatale pour l’Usap face à Lyon - Rugbyrama

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Dominateurs pendant les trois quarts du match, supérieurs en mêlée, les Catalans ont laissé échapper sur des détails leur premier succès à l’extérieur.

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Alex13cat

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Top 14 - Une fin de premier acte fatale pour l’Usap face à Lyon​

Nicolas Zanardi05/01/2025 à 15:22
Joaquin Oviedo et ses coéquipiers ne seront pas parvenus à inverser la tendance.
Joaquin Oviedo et ses coéquipiers ne seront pas parvenus à inverser la tendance. Icon Sport - Cyril Lestage
C’est peu dire que ce deuxième point de bonus défensif ramené en déplacement cette saison laissera longtemps un goût amer à l’Usap. "On va le prendre quand même, car on sait que tout compte, philosophait Franck Azéma. Combien de fois est-on rentré frustrés, à six ou sept points ? Là, on est capables de ramener au moins un point. Je ne vais pas sauter au plafond, mais je suis content du comportement des gars et de leur réaction après la mi-temps." Le hic ? Il est justement qu’il a fallu cette réaction pour rebondir après vingt minutes fatales en fin de premier acte, durant lesquelles l’Usap a concédé l’intégralité de ses points aux Lyonnais. Le tout sur des détails, que leur manager avait logiquement du mal à digérer au vu de la domination totale des siens dans un secteur de la mêlée fermée qui aurait pu (dû ?) s’avérer décisif au vu des conditions météo… "Sur la construction du match, on était plutôt dans le coup mais on a mal maîtrisé la fin de notre premier mi-temps dans le territoire, grinçait le manager catalan. Si encore on avait été féroces à cinq mètres de notre ligne, qu’on leur avait cassé la dynamique en montant fort et en les mettant sur le reculoir, on aurait dit qu’on a été courageux et braves en défense, mais voilà…"

Fatalement, dans cette optique, Franck Azéma ne pouvait que pester contre certaines décisions de ses joueurs, à l’image de cette mêlée sur laquelle Devaux fut pénalisé (21e) alors que son demi de mêlée James Hall avait largement le temps d’extraire le ballon, prélude au temps fort lyonnais qui conduisit à l’essai de Shvangiradze. Également cette pénalité concédée pour une "escorte" évitable devant Dupichot, et qui permit à Berdeu de creuser l’écart (27e), ou encore ces deux ballons perdus derrière des phases de conquête qui permirent à ce diable de Couilloud de presser les Catalans jusque dans leurs 22 mètres (10e, 36e). "Des erreurs, au final, il n’y en a pas eu beaucoup, convenait Azéma. C’est l’histoire de deux ou trois choix, qui paraissent être des détails mais qui sont très importants quand on les cumule sur un match." "On attaque bien le match mais, défensivement, on prend des essais trop facilement, soupirait de son côté le demi de mêlée Tom Écochard. On plaque trop haut et on cède rapidement, au bout de quelques temps de jeu seulement… En deuxième mi-temps, il y a eu beaucoup de mieux, puisqu’on ne prend pas de point. Mais le mal était fait."

Pénaltouches stériles​

D’autant plus fait qu’au contraire des Lyonnais, les joueurs de Perpignan ne sont pas parvenus à trouver la faille dans la cuirasse adverse avec pas moins de quatre pénaltouches inefficaces. Forcément un axe de travail puisqu’au-delà de la première occasion manquée (en-avant sur la construction du maul), c’est bien sur deux ballons portés rageants que s’est achevée la rencontre, alors que la victoire semblait à portée de main. "Ça renforce la déception, on sentait bien qu’il y avait la place de faire autre chose, prolongeait Écochard. Sur la fin, ça a été brouillon, avec ce maul qui avance mais qui finit en touche…" "Nous avons eu deux opportunités de ballons portés en première mi-temps sur lesquelles on ne marque pas, même chose en deuxième, alors que les Lyonnais ont mis leurs deux occasions en première période, synthétisait Azéma. La différence se fait là-dessus. C’est ce qu’il nous faut toucher du doigt et améliorer dans les prochaines semaines." Pour enfin franchir ce cap à l’extérieur, qui permettra aux Catalans d’un peu mieux respirer…
 
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