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Top 14 – Sans vraiment trembler, Toulouse s’offre un bonus face à l’USAP - Rugbyrama

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Top 14 – Sans vraiment trembler, Toulouse s’offre un bonus face à l’Usap​


Rémy Rugiero




Le Stade toulousain s’est imposé (41-9) face à des Perpignanais qui ont longtemps su rivaliser ! Rapidement réduits à quatorze suite au carton rouge de Fakatika, les hommes de Franck Azéma n’ont pas lâché (15-9 jusqu'à la 46ème). Mais c’est en deuxième période et plus particulièrement dans les dernières minutes que les choses se sont compliquées pour l’Usap. Les Toulousains ont fini par prendre le dessus, déployant leur meilleur jeu pour s’offrir un bonus offensif, comme souvent à Ernest-Wallon.

Les tests-matchs de l’Automne vont permettre de découvrir de nouveaux visages et de contraindre les staffs respectifs à revoir leur copie pour ce court intermède de Top 14. Toulouse et Perpignan n’évoluent pas dans les mêmes sphères, mais ce duel revêtait d’un intérêt particulier, où comment les Haut-Garonnais allaient gérer ces privations face à des Catalans, eux aussi impactés, capables de tout. Le début de rencontre fut complètement à l’avantage des locaux. D’abord par Willis en bon capitaine qui, dans le côté fermé, validait une longue possession (5-3, 6e) alors qu’Aucagne avait ouvert le compteur des Catalans juste avant après une mêlée sérieuse sur les 22 mètres adverses. Toulouse poursuivait sur ce rythme, Ntamack ramassait un ballon qui traînait pour servir Vergé en deux temps qui filait entre les poteaux (12-3, 10e).
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Une entrée en matière sympathique pour les locaux qui se mettaient dans de bonnes dispositions. Perpignan ne relâchait pas pour autant son étreinte malgré quelques errances dans le jeu. Aucagne validait un travail de ses avants sur les 40 mètres (12-6, 29e). Alors que Fakatika écopait d’un carton rouge regrettable pour un déblayage illicite sur Cramont, les Toulousains ne parvenaient pas à générer d’actions notables. Au contraire des visiteurs plus investis en conquête et qui grappillaient des points. Kretchmann tout juste entré en jeu réduisait la marque (12-9, 32e) alors qu’Aldegheri écopait d’un carton jaune pour une nouvelle sanction en mêlée fermée pour les Toulousains. Malgré les apparences, le tableau d’affichage restait toujours aussi tendu et l’incertitude pouvait régner malgré une future infériorité numérique à gérer pour les Sang et Or.

Brutale accélération en seconde période​

Le suspense ne durait guère que quelques minutes par la suite. Graou profitait d’une percée de Barassi pour aller en terre promise (22-9, 46e) et Vergé allait de son doublé après un travail de Remue et des appuis déroutants près de la ligne (29-9, 55e). Alors que les arbitrages vidéos se multipliaient et que le rythme n’était pas forcément soutenu, les Haut-Garonnais géraient tranquillement la fin des débats. Quelques franchissements notables viendront garnir la partition collective. Cramont (70e) et Théo Ntamack donneront une ampleur plus forte au final après des lancements judicieux et des transitions entre avants et trois-quarts de qualité (41-9, 76e). Perpignan tentait d’avoir le dernier mot et de sauver l’honneur, en vain.
La fenêtre internationale aurait pu une nouvelle fois perturber les desseins toulousains, d’autant qu’Ugo Mola avait rajeuni son banc de touche par la force des choses. Peu importent les éléments et le contexte, les Stadistes ont assuré le coup face aux Catalans dans leur antre. Une démonstration supplémentaire d’une profondeur d’effectif remarquable, d’une culture de la gagne qui ne s’estompe jamais. Toulouse conforte sa place de leader avant le déplacement au Racing 92 qui précédera la Coupe d’Europe.
Perpignan déplorait aussi de nombreux absents, entre les blessures et les sélectionnés pour la tournée automnale. Si l’optique de se rapprocher du Stade toulousain pouvait effleurer les esprits, les conditions in fine, n’étaient pas toutes réunies lors de ce duel avec une infériorité numérique comme fardeau. Choix stratégiques douteux, manquements défensifs, les Catalans sont passés à côté de ce rendez-vous. Pas de quoi non plus tout remettre en question, avant une réception capitale des Toulonnais samedi prochain pour retrouver le milieu de tableau en cas de succès.
 
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