Top 14 : "Rendre une copie digne de ce qu'on travaille", martèle Alan Brazo, avant le déplacement de l'USAP à Toulouse
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En troisième ligne, Alan Brazo sera titulaire pour la cinquième fois de la saison. L'INDEPENDANT - MICHEL CLEMENTZ
Hugo Bové
Ce samedi (16 h 30), Alan Brazo et l’USAP se déplacent à Toulouse pour défier le champion de France en titre. Le troisième ligne sait que la tâche sera rude, malgré les très nombreux absents côté rouge et noir.
Est-ce que ça rend l’affaire un peu plus jouable le fait que Toulouse n’ait pas ses internationaux ?
Oui, plus jouable, c’est sûr. Après, ça reste une équipe très compétitive. On l’a vu, notamment l’année dernière, sur les matches pendant le Tournoi des 6 Nations. Ce sera une équipe semblable à ce qu’on va affronter samedi. Ils avaient gagné quasiment tous leurs matches. Donc, peut-être que ça augmente les chances d’aller faire un coup là-bas. Mais on sait que ce sont quand même de grands joueurs à tous les postes. Ça reste Toulouse. On sait qu’on doit faire un grand match. Et, même avec ça, ça ne garantit rien. Donc, c’est à nous de nous appliquer et de mettre en place tout ce qu’on a vu, d’être présents dans l’engagement. Et s’il y a quelque chose qui se présente, on le prendra. Mais ce sera loin d’être un match facile.
Au Racing (défaite 30-23), vous n’étiez pas loin. Mais le retard accusé était trop conséquent (24-3 à la 25e)…
Oui, justement, nous, il faut qu’on soit à 100 %. Il ne faut pas qu’on ait de temps faible ou de trous d’air dans le match, si on veut espérer quelque chose chez ces grosses équipes. Ce n’est pas ce qu’on avait fait au Racing, où on fait une mauvaise entame de match. Et on sait que contre ces équipes-là, ça ne pardonne pas. Quand tu pars avec 10, 15, 20, en l’occurrence presque 25 points de retard, c’est quasi irrattrapable. On avait eu beaucoup de regrets au Racing. On a aussi eu des regrets à Castres (défaite 27-12). On a eu des regrets à Bayonne (défaite 21-19). Donc à nous de donner le maximum, même ça ne suffira peut-être pas. Mais si on fait un très grand match, au moins, on aura un peu moins de regrets. Ça sera plus facile à digérer. Parfois, on tombe contre plus fort que soi. Ça peut arriver. Mais au moins que nous rendons une copie digne de ce qu’on fait et de ce qu’on travaille depuis quelques semaines à l’entraînement.
Max Hicks ? "On s’est rendu compte qu’il était déjà au courant de pas mal de choses"
Il y aura des retours de blessure pour ce match. Ça fait du bien de retrouver un peu de monde dans le collectif ?
Oui, il y a quelques "nouveaux" visages. Des joueurs qui reviennent de blessures. Il y a aussi pas mal de jeunes qui pointent le bout du nez. C’est toujours bien pour le collectif. Ça pousse à se donner un peu plus. Les jeunes ont beaucoup d’appétit, c’est normal. Ça vient un peu mettre du piquant, du piment aux entraînements. C’est parfait. Plus on est à l’entraînement, mieux c’est. Plus il y a de concurrence, plus ça pousse à se dépasser. C’est quelque chose de positif. Il reste quand même encore pas mal de blessés. Ça va revenir petit à petit. Chaque semaine, on va en récupérer quelques-uns. C’est de bon augure.
Parmi les nouveaux visages, vous avez accueilli Max Hicks la semaine dernière. Comment se passe son intégration ?
Comme vous vous en doutez, il ne parle pas encore trop français
(rires). C’est tôt. Mais en tout cas, dès qu’il est arrivé, je pense qu’il avait déjà travaillé de son côté. Les coaches avaient dû lui envoyer que ce soit les annonces en touche ou le plan de jeu. Parce que le premier jour d’entraînement, on commençait un peu à lui expliquer, à essayer de l’entourer, et on s’est rendu compte qu’il était déjà au courant de pas mal de choses. Il s’est intégré très vite. Je pense que c’est un grand joueur. Il me tarde de le voir en match. En tout cas, c’est un très bon mec. Toujours à l’écoute, il apprend. On voit qu’il a envie d’apprendre. C’est une bonne chose. Je pense qu’il va beaucoup apporter à l’équipe.
