Top 14 - Perpignan s’est fait violence pour battre Bayonne - Rugbyrama

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Contrariés tout au long de la rencontre par les Basques, les Catalans ont dû employer d’autres aspects pour vaincre l’adversité et se donner un sacré bol d’air par la même occasion au classement.

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Perpignan s’est fait violence pour battre Bayonne​

Rémy Rugiero27/01/2025 à 15:20

Tom Écochard et les Perpignanais ont remporté un match important face à de valeureux Bayonnais. Photo Icon Sport Icon Sport - Anthony Dibon
Il y avait comme une certaine crispation qui flottait à Aimé-Giral. Celle qui colle à vos idées et vos habituelles prestations, et maintient votre concurrent du jour en vie, faute de solutions ou d’ouvertures disponibles dans le champ d’action que l’on peut se donner. C’était ainsi et pas autrement, que les hommes de Franck Azéma ont assuré le coup, même si la menace de l’Aviron a plané jusqu’à la dernière seconde de jeu et ce départ de Lucas Martin stoppé à quelques centimètres de la ligne. Tout un symbole. "Je n’ai pas vu notre équipe si sereine que cela, avoue David Marty, l’entraîneur principal. Mais on progresse dans la gestion des temps forts et des temps faibles. On n’a pas fait un grand match de rugby, alors parfois, tu dois t’adapter. Le travail à faire, nous le savons et on va prendre quelques jours de vacances pour couper et revenir encore plus frais."Face à une défense qui serait restée longtemps hermétique sans le numéro de Tom Écochard sur un côté fermé, les Perpignanais auraient pu sombrer. "Notre gros point noir, c’est de valider nos marques, décline-t-il. Mentalement, tu peux basculer sur autre chose, avec des sorties de camp plus propres, une bonne défense et tout qui s’enchaîne. Et la physionomie d’un match peut être complètement bouleversée."

La lutte incessante​

Animés par une envie de rester dans le cadre et ne pas renier totalement sa philosophie, les Catalans se sont longuement évertués à chercher les extérieurs, les couloirs et les brèches. Souvent en vain. S’il y a une leçon à retenir pour les Usapistes, c’est la ténacité à laquelle tout un groupe s’est tenu et agrippé de toutes ses forces. Adrien Warion, le deuxième ligne, a apprécié ce caractère affiché : "Quand on est à l’Usap, on doit toujours avoir cet état d’esprit. L’équipe l’a démontré une fois de plus. Tout le monde est aligné sur ces comportements, et c’est magnifique." Conséquence immédiate, les Sang et Or font un bond au classement et peuvent voir un peu plus venir lorsque d’autres trébuchent sous d’autres cieux. L’ancien toulonnais complétait : "Cela fait du bien, on se récompense contre Bayonne. La remontée que l’on opère et intéressante, il va falloir confirmer cette dynamique par la suite." Alors que Castres constituera la prochaine journée et visite à Aimé-Giral, les Perpignanais auront de quoi fourbir leurs armes ainsi que leur contenu pour surprendre encore. C’est le prix à payer pour s’ancrer dans le milieu de tableau, et chasser d’éventuels doutes. L’Usap a un certain savoir-faire de la situation et devrait en profiter pour s’écrire un printemps encore plus réjouissant.