Top 14 : "On va montrer ce dont nous sommes capables", assure Giorgi Beria, le pilier gauche de l’USAP qui vient de rentrer de Marcoussis
Tout juste rentré de Marcoussis tard mercredi soir à cause d’un problème d’atterrissage à Perpignan, le pilier gauche Giorgi Beria s’est présenté en conférence de presse pour évoquer la réception de Bayonne (samedi 16 h).
Après une belle quinzaine européenne, vous retrouverez le Top 14 ce samedi (16 h) contre Bayonne (5e). Encore un gros match à Aimé-Giral…
Oui, c’est un gros match pour la suite de la saison, pour savoir où est-ce qu’on va et où est-ce qu’il faut qu’on regarde. On regarde derrière nous forcément, mais on veut voir si on peut regarder devant nous surtout. Donc c’est un gros rendez-vous.
En plus, Bayonne a ciblé ce déplacement à Perpignan pour se pérenniser dans le haut du tableau. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
S’ils l’ont ciblé, tant mieux pour eux. Nous aussi, car c’est un match à domicile. Donc on les attend. On va voir ce qu’ils sont capables de proposer et, nous, on va montrer ce dont nous sommes capables. Il faut les respecter. Ils sont sur une bonne dynamique, ils ont des joueurs capables de faire la différence. Et ils ont deux maîtres du jeu
(Camille Lopez et Joris Segonds, NDLR) qui sont capables de vous mettre sous pression et qui gèrent très bien leur rugby.
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Est-ce que le match aller – l’USAP a perdu 21-19 après avoir longtemps mené au score – trotte encore dans les têtes ?
Sûrement, je pense que oui. C’est un match qui nous a marqués parce qu’on a ramené qu’un point de là-bas. Et j’ai en mémoire ce maul un peu litigieux, qui ne nous permet pas de revenir avec plus de points que prévu. Donc, oui, c’est un match qui est ciblé parce qu’on a une revanche à prendre sur eux, mais sur nous aussi. Parce que sur ce match-là, moi, j’étais sur le banc et on n’avait pas forcément apporté ce qu’il fallait aussi. Donc il y a une part de rachat d’un côté, oui.
La priorité, c'est de regarder devant.
Vous êtes 12es du classement. Comment l’analysez-vous ? Regardez-vous derrière, malgré les ambitions affichées ?
C’est normal, j’ai envie de dire. Bien sûr qu’on regarde derrière nous. Mais la priorité, elle est quand même de regarder devant. Parce qu’on est des garçons ambitieux et qu’on a envie d’aller le plus haut possible. La saison dernière, on a vu que c’est à partir de fin décembre, début janvier que ça a attaqué. On est sur une bonne dynamique, donc pourquoi pas.
La mêlée marche très bien cette saison. On imagine que pour vous, pilier, c’est une satisfaction ?
Honnêtement, depuis le début de l’année, ça se passe plutôt bien. Après, il y a eu quelques passages où on n’était pas connectés tous ensemble. Mais là, ça fait bien deux, trois mois où ça marche plutôt bien. C’est un point satisfaisant. On va continuer de s’appuyer là-dessus, bien sûr, comme tout point fort d’une équipe. On est confiants, même si on sait très bien que sur la mêlée, d’un week-end à l’autre, ça peut être bon comme très mauvais. Donc bien sûr qu’on se prépare comme il faut.
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Personnellement, vous êtes rentré de Parme dimanche soir, vous êtes parti à Marcoussis lundi… Comment gérez-vous cela ?
J’essaie de gérer au mieux et de ne pas me prendre la tête surtout. Après, je suis resté connecté avec les gars quand même. À part un gros revirement de situation, je savais que j’allais revenir ici. Donc j’étais préparé à jouer, même si je ne savais pas si j’allais commencer ou être remplaçant. Je prends tout ça le plus simplement possible, sans me prendre la tête. Je pense que c’est plus compliqué pour ma copine que pour moi
(rires).
Physiquement, comment vous sentez-vous ? Vous avez participé à la grosse séance du mercredi avec le XV de France, avez-vous eu un programme adapté ce jeudi à l’USAP ?
Ce sont les préparateurs physiques qui me gèrent un peu. Honnêtement, moi, j’étais partant pour faire la totalité aujourd’hui
(ce jeudi, NDLR). Mais ils n’étaient pas trop chauds, ce sont eux qui voient ! Après, vu que les deux jours d’avant étaient plutôt "light", j’ai eu que mercredi et jeudi d’un peu dur. Donc ça se gère bien.
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De mettre un pied avec le XV de France, ça vous donne forcément envie de plus ?
Bien sûr. Je suis ambitieux. J’ai envie d’aller toujours plus loin. Bien sûr que ça donne envie d’y être. Après, c’est comme partout. Il y a une hiérarchie à respecter plus ou moins. Mais c’est sûr qu’on a envie d’être à la place des mecs. Si l’opportunité se présente, bien sûr qu’il faudra répondre présent. Mais il faut être patient. Bousculer une hiérarchie, ça prend toujours du temps.