Top 14 : "On attend ce match avec impatience", lance le pilier droit de l’USAP, Pietro Ceccarelli
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Pietro Ceccarelli va retrouver la mêlée catalane après avoir été sélectionné avec l’Italie. Nicolas Parent - Nicolas Parent
Paul-Roch Bruneton
Revenu de la sélection italienne après avoir peu joué pendant la trêve (27 minutes), le pilier droit Pietro Ceccarelli est excité à l’idée de retrouver les terrains et s’attend à un gros combat, notamment devant, contre Toulon, ce samedi (21 h 05), à Aimé-Giral.
C’est le genre de match qu’on aime jouer, un samedi soir (21 h 05), contre un gros adversaire…
Oui, c’est un match où on arrive après avoir fait une bonne semaine. Ça va être une belle partie. Vraiment le genre de match sympa à jouer, c’est vrai. On l’attend avec impatience.
Comment analysez-vous ce RC Toulon ?
C’est une très grosse équipe. Je pense qu’ils vont arriver avec beaucoup de confiance après avoir réalisé une grosse préparation et fait un gros match contre Bayonne (victoire 39-19). Après, on joue chez nous, donc c’est à nous de montrer le vrai visage de l’USAP.
Le fait que ce soit à la maison, avec une telle affiche, ça rend ce match encore plus spécial à jouer ?
Je pense que dans ce Top 14, chaque match est une finale, donc chaque match est spécial à jouer. Après, c’est vrai qu’ici, on a le seizième homme. Et samedi, il va nous porter. Si on joue bien, si on montre ce dont on est capable, je pense qu’il va nous aider, il va nous porter. Les supporters ont répondu présent à tous les matches qu’on a joués à la maison. On sent vraiment qu’on est porté par ce seizième homme.
Vous attendez-vous à beaucoup de combat devant ?
Oui, et il va y en avoir. Toulon n’est pas une équipe qui fait beaucoup de passes. C’est une équipe qui va venir nous affronter tout droit. Ils ont une conquête très forte et très performante. On s’est préparés toute la semaine pour faire face à cela. Je pense que ça va être un match dur.
Je reviens avec beaucoup d’envie. J’ai hâte de jouer.
Ce n’est pas anecdotique, il y a un très jeune joueur, Gabin Kretchamann (18 ans), qui risque d’enchaîner dans le groupe. Quand on joue devant, on imagine que vous avez envie de le protéger au maximum ?
Je pense qu’on aura quelque chose de plus à donner pour lui. C’est à nous, aux 14 autres sur la pelouse et même aux 22 autres de la feuille de match, de le protéger et d’être derrière lui sur chaque décision qu’il peut prendre.
Quel est votre regard justement sur lui ?
C’est un super joueur, un super jeune. Il est très humble, je pense qu’il fait un gros travail en dehors des entraînements. On voit qu’il est préparé. C’est que du positif.
Est-ce que le fait d’avoir beaucoup de blessés, beaucoup de joueurs qui reviennent ou partent à l’infirmerie, ça resserre les liens dans le groupe ?
Oui, sûrement. Je pense qu’on sait que dans ce championnat, tout le monde doit être prêts. On a un effectif qui est très soudé. C’est un très bon groupe. Ça fait plaisir quand on voit qu’on peut travailler avec tout le monde. Mais ça fait partie du sport, ça fait partie du jeu. On est tristes quand il y a des mecs qui se blessent. On est contents quand ils reviennent. On va jouer aussi pour ces mecs-là en difficulté. Ce sont des petites choses qui font parfois la différence, et, dans notre groupe, on est vraiment très soudés.
Il le faut en ce moment avec toutes ces blessures…
Oui, mais je le répète, ça fait partie du jeu. Si on regarde toutes les équipes de Top 14 ont leurs blessés. Ce sont des périodes qui sont comme ça. Dès qu’ils vont revenir, je sais qu’ils vont être prêts. On les attend avec impatience.
Personnellement, vous êtes encore plus motivé après ces semaines avec la sélection italienne où vous avez peu joué (seulement 27 minutes disputées contre la Géorgie) ?
Je n’ai pas énormément joué, c’est vrai. Donc je reviens avec beaucoup d’envie. J’ai envie de fouler la pelouse. Ça a été dur d’être un peu de côté. Après, je côtoie le niveau international et c’est toujours positif. Mais, maintenant, j’ai hâte de jouer.