Top 14 : "On a établi un plan pour aller là-bas et livrer une grosse bataille", annonce Tommaso Allan, l'ouvreur de l'USAP, avant le déplacement au Stade Français
lindependant.fr | 15 February 2024
C'est un gros match qui se présente à Paris ce samedi...
Oui, on joue la première équipe du championnat. Ils ont une très bonne défense et jouent beaucoup au pied. On a établi un plan pour aller là-bas et livrer une grosse bataille. Ça ne sera pas très joli à voir peut-être, mais c'est comme ça qu'il faut jouer à l'extérieur. En faisant des choses simples et bien, on peut prendre du plaisir quand même. Il faut travailler sur notre défense et mettre cette équipe sous pression. Ça va être dur, mais on a une équipe solide pour ce match, ce qui peut nous mettre dans l'avancée.
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Vous parlez de bataille. C'est-à-dire ?
Ils ont une bonne défense, donc il va falloir être agressif avec le ballon. Tout en essayant de les mettre sous pression par notre jeu au pied. Avec notre défense, il faudra qu'on monte fort pour arrêter leurs joueurs dangereux. Il va vraiment falloir leur mettre la pression avec nos avants pour progresser en attaque. Comme je le disais, ce ne sera peut-être pas le meilleur match à regarder. Mais bon...
Ça va être intéressant de voir ce que ça va donner samedi.
Y a-t-il une revanche par rapport au match aller ? Pour rappel, le Stade Français vous avait battus 7-29 pour l'entame de la saison à Aimé-Giral...
Non, on n'en a pas parlé. On a juste parlé du match à venir. Notre équipe est différente de celle qui a commencé le championnat. On a acquis beaucoup de confiance. Maintenant, on joue bien. Donc, non, on n'a pas parlé de revanche ou de choses comme ça. On pense qu'à nous, au jeu qu'on peut produire. On a bien travaillé cette semaine, on a fait encore un beau boulot ce jeudi. Ça va être intéressant de voir ce que ça va donner samedi.
Vous n'y étiez pas, mais vos coéquipiers avaient livré un gros match contre le Racing 92 (26-5) il y a deux semaines. La dynamique est plutôt bonne, ce serait bien de la conserver...
Je n'avais pas vu le match, parce que j'étais en train de jouer contre l'Angleterre. J'étais un peu déçu du résultat contre les Anglais (défaite 24-27), puis j'ai regardé le résultat de l'USAP, et ça m'a tout de suite aidé à être content. J'étais très heureux, parce que c'est un très bon résultat pour nous. Après, il y a eu les autres matches qui ont tourné en notre faveur (défaites de Lyon, Montpellier et Oyonnax). La saison est encore longue. On est dans un bloc important, avec notamment deux gros matches ici (contre La Rochelle et Toulouse).
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Après votre annonce, comment vous sentez-vous maintenant ?
C'était lourd d'avoir cette décision dans la tête. Ce n'était pas facile. Mais maintenant je ne pense qu'au match de samedi, à livrer la meilleure prestation possible pour l'USAP. Je me sens mieux mentalement du fait d'être ici avec ma famille. J'ai très envie d'être sur le terrain à Paris.
Face au Stade Français, vous devrez être aligné à l'ouverture. Avez-vous une préférence entre le 10 et le 15 ?
J'ai envie de jouer 10 (il sourit). Mais comme je dis toujours, je suis à la disposition de l'équipe. Je veux aider l'équipe du mieux possible. Que ce soit en 10, en 15, demi de mêlée, talonneur (rires)... Mon père et mon oncle étaient talonneur ! Pour moi, 10 ou 15, ça ne change pas beaucoup. Mais ça va être un grand plaisir de jouer en 10 samedi, surtout avec le paquet d'avants costaud que l'on a. Et si ça peut se passer comme à Castres...