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Top 14 - L'USAP en mode Docteur Jekyll et Mister Hyde - Lindependant.fr

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cazac

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Top 14 - L'USAP en mode Docteur Jekyll et Mister Hyde
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    Entre Toulon et Clermont, ça a été un retournement de situation dans l’attitude de la bande de Bautista Delguy. MAXPPP
Rugby à XV, USAP, Top 14
Publié le 27/02/2022 à 22:16
À sept jours d’intervalle, l’USAP a montré deux visages différents et n’a pas dégagé le même enthousiasme à Toulon et à Clermont (défaite 52-12). Mais au final, elle a perdu à chaque fois et est repartie sans aucun point de bonus non plus.

Arriba y abajo. Entendre en haut et en bas. Grandeur et décadence. Inutile de revisionner mille et une fois le dernier match de la bande de Patrick Arlettaz, le scénario reste le même avec une intrigue insipide et un final mélodramatique. En l’espace d’une semaine, l’USAP a bel et bien fait un virage à 180° entre sa prestation sérieuse et solide à Toulon, et celle éteinte voire inexistante à Clermont. D’où à chaque fois elle est repartie les bras vides de points. La première fois, il y a eu de quoi plaindre le sort de l’USAP à cause de décisions du corps arbitral incomprises notamment. La deuxième fois, on en viendrait à se demander si elle ne l’aurait pas mérité. Que s’est-il passé en si peu de temps ?

Pour l’entraîneur Patrick Arlettaz, « on s’est trompé. On n’est pas parti des bases pour y greffer quoi que ce soit. »

Pas de conquête, ni de ballons
Ne tournons pas autour du pot, samedi en fin de journée au stade Marcel-Michel, l’USAP a été l’ombre d’elle-même face à Clermont. Elle a subi tout au long des 80 minutes de jeu sans réussir à mettre la main sur le ballon, si ce n’est après une bonne demi-heure. Alors qu’au bord de la Rade sept jours plus tôt, elle avait pris le jeu à son compte pour se créer des occasions et faire douter l’adversaire. Samedi, elle n’a pas inquiété les Jaunards menés (en plus !) par un Morgan Parra de gala, qui d’abord à l’ouverture puis repositionné à la mêlée a été le métronome des forts temps de jeu des siens, et l’auteur de 20 points avec un 100 % face aux perches.

L’USAP, réputée pour son combat dans son ADN, s’est fait marcher sur les pieds par l’équipe du coach Jono Gibbes. La conquête a été défaillante et la mêlée grandement perturbée dès les premières minutes de jeu : pas de stabilité, de la perturbation. Les mêlées ont été tournées, à refaire, tout y est passé. Sans parler des ballons grappillés dans les rucks. Les joueurs ont-ils manqué de conviction après la bonne opération dans le contenu réalisée à Toulon ? « De conviction, je n’en sais rien mais il a manqué un peu de tout, a souligné, déçu, l’entraîneur Patrick Arlettaz. D’engagement, de conviction, d’esprit conquérant, de rébellion. Ce n’est pas qu’une question d’envie. Quand vous êtes dans une mêlée, vous avez envie de la pousser. »

Les joueurs ont-ils été déstabilisés par les forfaits de dernière minute des Joly, Ugena, Mavinga, et le changement à quatre reprises de la feuille de match dans la semaine ? « Quand on voit la feuille de match, je veux bien tout entendre. Mais ça ne justifie pas un tel différentiel. » « On a été très bon la semaine dernière, sincèrement. Je le pense, a expliqué le coach. Arbitré différemment et avec un peu plus de réalisme près de la ligne, on aurait pu gagner à Toulon et voire même largement. »

L’analyse de ce revirement de situation est brève : « On a été nul dans à peu près tout quand même ! » À charge pour le collectif sang et or de retrouver la dynamique insufflée depuis le match contre Toulouse pour ne pas exploser en plein vol face au Racing 92 et entrer dans une spirale de la défaite à quelques journées de la fin du championnat. Il a une semaine pour se remettre la tête à l’endroit et savoir sur quoi s’appuyer pour réenclencher la machine face aux surpuissants Racingmen. Le compte à rebours a déjà commencé depuis le coup de sifflet final à Michelin.

Laura Causanillas
 
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