Top 14 : l’USAP battue de peu à Lyon, des regrets pour commencer l’année - Lindependant.fr

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Malgré un retour au score en seconde période, l’USAP n’a pas réussi à renverser Lyon à Gerland (17-12). Une nouvelle défaite à l’extérieur, remplie de regrets.

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Top 14 : l’USAP battue de peu à Lyon, des regrets pour commencer l’année​

À Lyon, Hugo Bové04/01/2025 à 20:59

Tommaso Allan et l’USAP n’ont pas réussi à renverser le LOU en fin de match.MAXPPP - Joël PHILIPPON
Malgré un retour au score en seconde période, l’USAP n’a pas réussi à renverser Lyon à Gerland (17-12). Une nouvelle défaite à l’extérieur, remplie de regrets.

L’histoire se répète. Vous venez avec de l’espoir. La sensation qu’il y a un coup à faire. Que, cette fois, c’est la bonne. Et vous revenez, souvent, déçus. Mais la déception n’est pas la même ce week-end. Car la différence avec les autres sorties loin de Perpignan, c’est que ce samedi, il y a un point de bonus défensif ramené de Lyon (défaite 17-12). Et ce n’est pas négligeable dans la course pour le maintien.

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Mais il y avait clairement autre chose à prendre sur ce déplacement dans le Rhône. Parce qu’il faut rappeler que si, oui, le LOU n’avait plus perdu depuis quatre matches – toutes compétitions confondues –, il n’avait plus gagné depuis sept rencontres en Top 14. Et il avait énormément de pression avant cette rencontre. Quand l’USAP, elle, arrivait revigorée par sa victoire contre La Rochelle (21-13) dimanche dernier. Et elle pouvait surfer sur ce succès pour enclencher une dynamique positive. À l’image de la saison dernière quand, après l’exploit à Castres (13-17), les Catalans avaient pu enchaîner derrière, prendre des points et remonter au classement. Ce ne sera pas encore pour aujourd’hui. Pour l’instant, ils restent dans un wagon toujours sur les bons rails. Un point devant la zone rouge et à deux unités de la 9e place détenue par le Racing 92.

Une fin de première mi-temps qui coûte trop cher​

Mais ce match, l’USAP l’a perdu toute seule. C’est un mal récurrent. À Bayonne (21-19), à Castres (27-12) ou encore au Racing 92 (30-23), l'adversaire n’était pas nettement meilleur. Loin de là. Mais elle a le malheur de se mettre dans la panade toute seule. La première période en est le parfait exemple. Vous la coupez en deux, et vous obtenez le résumé du début de saison des Catalans. Vingt minutes où l’USAP semble maîtriser son rugby, elle impose des grosses séquences, à l’image de la toute première de la rencontre, qui a presque duré trois minutes. Mais qui n’a été que récompensée par trois points de Tommaso Allan (0-3, 5e). Cela méritait mieux, clairement. Tout comme ce maul porté où le ballon est tombé des mains de Max Hicks (16e), ou ce 3 contre 1 sur la ligne médiane qui s’était ouvert côté gauche, avec Buliruarua qui a échappé le ballon (18e).

Tout autant de situations qui, au final, ne vous permettent pas de scorer. Et qui vous condamnent, derrière, à subir les assauts d’un adversaire qui finit évidemment par se réveiller. Et les vingt dernières minutes de la seconde mi-temps ont été un calvaire pour l’USAP. Lyon a passé quatre fois la ligne (Shvangiradze 22e, Mignot 32e, Geraci 36e, G. Marchand 39e). Heureusement, seules la première et la dernière tentative furent accordées par M. Trainini. Parce que les sang et or auraient tout aussi bien pu rentrer au vestiaire avec un cinglant 31-3. Et la musique n’aurait pas été la même. "Sur le dernier quart d’heure de la première mi-temps, on a trop subi, regrette le manager Franck Azéma. On fait des erreurs qui ne nous permettent pas de sortir de notre camp. Derrière, on a subi devant notre ligne, on n’a pas été assez agressifs, ce qui leur a permis de scorer. Si tu veux l’emporter, tu ne peux pas prendre des essais si facilement comme on l’a fait sur la fin de la première mi-temps."

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Surtout que l’USAP, elle, n’a pas réussi à la passer cette ligne d’essai lyonnaise. À vrai dire, elle n’en a pas non plus trop eu l’occasion en seconde période. Mais elle a su se rassurer dans ce qu’elle excelle : la mêlée fermée. L’édifice catalan a récupéré 7 pénalités dans ce secteur, que ce soit avec Bruce Devaux et Pietro Ceccarelli sur les 40 premières minutes, ou avec Giorgi Beria et Kieran Brookes sur les 40 dernières. Ce qui permet, au final, à Perpignan de rentrer avec un bonus défensif mérité et important. Et qui suffit pour ne pas plonger dans la zone rouge après 14 journées, puisque le Stade Français a été humilié sur sa pelouse par Bordeaux-Bègles (19-46). L'USAP termine ce bloc à la 12e place, la tête encore hors de l’eau. Mais les deux prochains matches à Aimé-Giral contre Bayonne (25 janvier) et Castres (15 février) vont dicter la suite des hostilités pour les hommes de Franck Azéma.