Top 14 - L’obstination des Catalans, vainqueurs sur le fil de la Section paloise - Rugbyrama

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En manque de réalisme durant l’intégralité de la rencontre, les Usapistes ont cru en leur destin pour retourner une situation compromise et s’offrir une sacrée respiration au classement.

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Top 14 - L’obstination des Catalans, vainqueurs sur le fil de la Section paloise​

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En manque de réalisme durant l’intégralité de la rencontre, les Usapistes ont cru en leur destin pour retourner une situation compromise et s’offrir une sacrée respiration au classement.
Ils sont passés par tous les états, entre dépit, frustration, croyance jusqu’à la délivrance. Les joueurs de l’Usap ont puisé dans leurs ressources mentales pour ne pas flancher dans le money-time, eux qui campaient littéralement dans le camp béarnais sans être en mesure d’inscrire le moindre point durant le deuxième acte. Puis une récupération dans leur moitié de terrain, suite à une gestion des Palois brouillonne, et une ultime pénalité d’Antoine Aucagne, revenu en sauveur, pour un soulagement de tout un peuple. Le manager de Perpignan Franck Azéma a savouré : "C’est bon de revenir ainsi, cela prouve un trait de notre identité, à savoir de ne rien lâcher. On a été récompensés, même si cela n’enlève pas nos manques. C’est important de prendre ces quatre points à ce moment de la saison, parfois on a joué bien mieux que cette rencontre et on repartait bredouille. Il faut savoir s’arracher et en Top 14, mais gagner avec la manière ne rapporte pas forcément un point de plus." Malmené dans l’alignement (cinq lancers abandonnés en route), bousculé dans les rucks où les visiteurs affichaient de sérieux atouts, Perpignan a buté inlassablement sur un mur, jusqu’au point de vaciller concrètement, faute de concrétisation près des lignes. Pas pour cette fois.

Persuasion collective​

Alors que le doute pouvait franchement s’introduire dans les têtes des Sang et Or, face à une densité paloise de qualité, les pensionnaires d’Aimé-Giral ont renversé la table au moment où presque plus personne ne les attendait. Gela Aprasidze, le demi de mêlée de l’Usap, livre son sentiment sur cette issue favorable : "Tous les points de rencontre furent disputés, c’était une vraie bataille à mener. Sur la fin, j’ai eu peur sur l’action de la pénalité avec l’en-avant que je ne savais pas volontaire, et sur l’essai refusé juste après. Après, on n’est pas surpris, car on savait que Pau nous poserait des problèmes. J’apprends aussi à connaître de plus en plus l’ambiance incroyable avec les supporters ici. Non, vraiment il y a de quoi être heureux de ce dénouement et on va travailler pour améliorer nos faiblesses." Après Clermont, Pau s’incline en Catalogne, comme un signe d’une époque révolue, où souvent ces deux formations imposaient leur loi dans la cathédrale catalane. Un passage qu’il conviendra d’analyser à moyen terme, histoire d’observer la prochaine trajectoire des Perpignanais lors des prochaines journées. Après le couac face à Montpellier, les hommes de Franck Azéma ont eu déjà un exemple à ne plus renouveler, et la ténacité dont ils ont fait preuve est un marqueur d’une leçon certainement retenue.