L'entraîneur de la touche de l'USAP, Guillaume Vilaceca, s'attend à un gros combat des Bayonnais vendredi (19 h). Mais l'ancien deuxième ligne sait que son équipe a du répondant. En tout cas, elle devra le montrer pour ne pas subir une nouvelle déconvenue.
C'est un match très important qui attend l'USAP vendredi...
Tous les matches à domicile sont importants ! Mais encore plus celui-là... Il y a eu une petite trêve sur le Top 14, on réattaque une nouvelle série. C'est toujours important ces matches de reprise.
Comment est le moral du groupe ?
Il y a un mélange d'un peu de tout. Certains étaient en vacances, d'autres ont joué. Tout le monde se remet en ordre de marche et reprend le même rythme. Il y a de l'excitation, l'envie de replonger dans ce Top 14 avec les impératifs que tout le monde connaît. Tout le monde a envie de remettre la marche en avant.
Face à une équipe de Bayonne qui a repris confiance en Champions Cup...
Bayonne se nourrit beaucoup de ça. Quand ils sont en confiance, dès que Camille
(Lopez, NDLR) est en feu derrière un paquet d'avants dominateur, ils arrivent à de suite faire des belles choses. Mais bon, on va se concentrer sur nous-mêmes. On va essayer d'inverser les dynamiques, d'enrayer la leur pour que la nôtre devienne positive.
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Ces trois matches sont une vraie étape dans la saison de l'USAP...
Oui, c'est un premier tournant de la saison. On sait que, si on veut, on peut recoller au classement. Mais il faut des victoires.
Pour gagner, il va falloir régler cette question d'indiscipline...
Si tu veux gagner des matches, mais que tu fais plus de quinze fautes, tu te compliques grandement la tâche. On en a discuté entre nous, et on sait que sur la discipline et les fautes, il va falloir faire un focus là-dessus. Et ça vient aussi du fait de si tu es dominé ou si tu domines. Tu es plus sensible à faire des fautes quand tu es dominé. Mais c'est à nous de prendre le match par le bon bout et de faire un petit focus là-dessus pour ne pas se tirer une balle dans le pied.
Il faut qu'on garde confiance et qu'on reste dans nos schémas.
La touche peut-elle être une des clés du match ?
C'est pareil pour tous les matches, c'est le grand classique. Mais on sait que c'est un gros point fort de Bayonne. Par leur maul porté, ils arrivent à rester dans les matches grâce à ça. Mais comme tous les matches, la conquête va avoir un rôle prépondérant. Surtout contre Bayonne.
Comment expliquez-vous que l'alignement catalan perd souvent des munitions en touche dans les 22 mètres adverses ?
On veut tellement marquer rapidement qu'on a tendance à privilégier des zones un peu plus dangereuses. On veut prendre le ballon un peu plus vers le fond pour se mettre dans une position plus facile pour déborder l'adversaire. Mais je pense qu'il faut être plus patients et sûrs de nos forces. Des fois, il faut prendre un peu moins de risques dans la zone de lancer pour arriver à garder ces munitions dans le camp adverse. Il faut qu'on garde confiance et qu'on reste dans nos schémas.
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Vous allez jouer un vendredi pour la première fois de la saison. Cela change quelque chose ?
Ça nous fait une semaine un peu particulière. Ça veut dire que sur la journée des enfants
(le mercredi, NDLR), on s'entraîne. C'est un peu en décalé par rapport à d'habitude. On a eu un peu moins de récupération après le match de Trévise. Mais bon, aujourd'hui, c'est rentré dans l'ordre et on est retombé dans nos standards d'une semaine classique.