Top 14 – Les notes de Stade français – Perpignan : Léo Barré assure, Tommaso Allan hors sujet
Par Par Arnaud Beurdeley et Léo Faure
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Dans un match marqué par les imprécisions, Léo Barré a été de ceux qui ont rendu une copie propre.
Publié le 21/12/2024 à 18:39 Mis à jour à 18:49
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Dans une rencontre brouillonne et d’un niveau global assez faible, les internationaux Paul Gabrillagues et Léo Barré ont su tirer leur épingle du jeu. Côté catalan, le pilier Kieran Brookes est coupable d’un carton qui a coûté cher, quand l’ouvreur Tommaso Allan n’a jamais semblé prendre la mesure de ce match. Voici les notes complètes.
Les tops
Après un passage difficile, l’arrière du Stade français semble retrouver de la confiance. À plusieurs reprises sur cette rencontre, il s’est montré à son avantage. En première période, il a notamment su parfaitement jouer un duel en fixant deux défenseurs et en enchaînant par un off load. En seconde période, un joli jeu au pied dans l’angle du terrain catalan a permis à son équipe de mettre l’Usap sous pression afin de récupérer une touche intéressante dans les 22 mètres adverses. Sa couverture défensive a également été propre. Enfin, sur le troisième essai de son équipe signé Brad Weber, sa passe quasiment sur un pas pour fixer Duguivalu est une merveille. Il y a d’ailleurs laissé quelques plumes,
prenant au passage un énorme "tampon".
Comme à son habitude, le capitaine parisien s’est trouvé à la pointe du combat. Souvent l’un des premiers sur toutes les phases de ruck, il a encore disputé 80 minutes. Gabrillagues a été précieux dans les petits périmètres, là où l’essentiel de la rencontre s’est déroulé, notamment en raison de conditions météorologiques difficiles. En touche, il a été l’un des Parisiens les plus sollicités. Il s’est même permis de voler un ballon à deux mains à l’alignement catalan (34e). Un match qui ressemble finalement à beaucoup de ses prestations.
Le troisième catalan était partout, ce samedi sur la pelouse de Jean-Bouin. À la course, comme ici en bout de ligne (6e) lorsqu’il profite d’un décalage pour accélérer et décaler son deuxième ligne Max Hicks dans le couloir, et une action qui aboutira sur la ligne d’en-but parisienne. En défense aussi, où il fut particulièrement actif et encore au grattage. Régulièrement utilisé comme premier attaquant sur les lancements après touche, gagnant la majorité de ses duels (offensifs et défensifs), Lucas Velarte a impressionné par son activité. Ce qui n’a pourtant pas suffi aux siens, trop brouillons face à des
Parisiens fébriles, mais qui ont su au moins se montrer efficaces pour se replacer au classement du Top 14.
Les Flops
Son manque de réussite au pied n’a pas permis aux Catalans de prendre les devants, après une entame de match positive. Tommaso Allan affichait pourtant, avant ce match, le meilleur ratio du Top 14 (93,8 %). Sur ses deux premières tentatives de pénalité (8e, 11e), dans ses cordes, il ratait la cible, manquant de récompenser la belle entame des siens et surtout la grosse domination de son paquet d’avants, plus spécialement dans le secteur de la mêlée fermée. Avant, il avait également totalement raté un drop (6e). Ensuite, sa conduite du jeu catalan fut pour le moins aléatoire.
Plus tard dans le match (65e), alors que le score échappait à son équipe (24-7), il a également choisi de laisser sortir un ballon en touche, sous la pression de la défense parisienne. Problème : il s’agissait d’un 50-22... Des petites scories qui, ajoutées les unes aux autres, ont finalement eu leur poids dans la balance.
Il n’est pas étranger à la bonne tenue de la mêlée de l’Usap, notamment en début de match. Problème : son engagement a fini par dépasser les limites : à la 52e minute, il intervenait d’une épaule directement dans la tête du jeune ailier parisien Charles Laloi. Il y avait de la force, de la vitesse, de la violence même et, à aucun moment, le pilier anglais ne donnait l’impression de s’être organisé pour intervenir plus bas. Alors, carton rouge ? Même pas ! Pour avoir vu son coéquipier Max Hicks intervenir lui aussi une fraction de seconde plus tôt sur Laloi, Brookes bénéficiait d’une "circonstance atténuante" pour ne se voir adresser qu’un carton jaune. Pas cher payé, pas moins rédhibitoire : pendant son absence, le Stade français marquait par Brad Weber et faisait un break déjà définitif (24-7). Les espoirs des Catalans s’arrêtaient là.
Les notes de Paris
15. Léo Barré : 6,5/10
14. Peniasi Dakuwaqa : 5/10
13. Joe Marchant : 6,5/10
12. Jeremy Ward : 6/10
11. Charles Laloi : 5,5/10
10. Louis Carbonel :,5,5 /10
9. Brad Weber : 5,5/10
8. Juan Martin Scelzo : 5/10
7. Ryan Chapuis : 6/10
6. Tanginoa Halaifonua : 6/10
5. Juan Van der Mescht : 5,5/10
4. Paul Gabrillagues : 6,5/10
3. Paul Alo-Emile : 6/10
2. Giacomo Nicotera : 5/10
1. Moses Alo-Emile : 6/10
Les notes de Perpignan
15. Louis Dupichot : 5/10
14. Tavite Veredamu : 6/10
13. Alivereti Duguivalu : 5/10
12. Jeronimo de la Fuente : 5,5/10
11. Ali Crossdale : 4/10
10. Tommaso Allan : 3/10
9. Tom Ecochard : 5/10
8. Joaquin Oviedo : 6/10
7. Noé Della Schiava : 4/10
6. Lucas Velarte : 6,5/10
5. Adrien Warion : 4/10
4. Max Hicks : 6/10
3. Kieran Brookes : 3,5/10
2. Ignacio Ruiz : 4/10
1. Giorgi Beria : 6/10
