Top 14. La rage de Ronan O’Gara, les excuses de Matthieu Jalibert, le coup de gueule de Léo Coly : le top des déclas du week-end
Par Emilien Terme
-
Ronan O’Gara n’a pas apprécié la performance de certains de ses joueurs face à l’UBB. Icon Sport - Icon Sport
Publié le 13/05/2024 à 17:01
Entre le "chambrage" de Matthieu Jalibert ou la victoire en fin de match de Clermont à Aimé-Giral, la 23e journée de Top 14 a connu son lot de rebondissements qui n’ont pas manqué de faire réagir l’ensemble des acteurs. Découvrez les meilleures déclarations du week-end.
On est pénalisé par certains joueurs
Alors que le Stade rochelais s’est incliné face à l’Union Bordeaux-Bègles au stade Chaban-Delmas (34-14), le manager rochelais, Ronan O’Gara, s’est présenté remonté en conférence de presse. L’Irlandais visiblement pas satisfait par
la performance de ses joueurs qui n’ont pas su faire face à l’armada bordelaise n’a pas fait dans le détail en chargeant ses cadres :
"On est pénalisé par certains joueurs ce soir qui portent des responsabilités cruciales dans cette équipe, je ne vais pas donner leurs noms". Tout n’est cependant pas à jeter, pour Ronan O’Gara qui a tenu à noter la bonne performance de certains :
"Beaucoup de joueurs ont fait un bon match ce soir. Nous sommes contents de certains joueurs".
J’ai été pris dans l’euphorie
Outre la grosse performance de l’UBB, la rencontre de l’Atlantique a été marquée par le comportement de Matthieu Jalibert envers le capitaine du XV de France, Grégory Alldritt. Alors que le numéro 8 rochelais, s’est montré coupable d’une grossière erreur permettant à
Damian Penaud d’inscrire le sixième et dernier essai de son équipe, Matthieu Jalibert s’est permis un petit chambrage qui n’est pas passé inaperçu. Après la rencontre
l’ouvreur de l’UBB a exprimé des remords au micro de Canal + :
"Ce sont des choses qu’il ne faut pas faire. Je me suis excusé auprès de Grégory. J’ai été pris dans l’euphorie. Greg est un joueur que je respecte".
Je ne vois pas ce qu’il y aurait à dire sur l’arbitrage
La rencontre entre Perpignan et Clermont a donné lieu à une polémique dont on se serait bien passée. L’arbitre de la rencontre a été violemment pris à partie par certains "supporters" catalans, le prenant pour responsable de
la déroute des leurs lors des vingt dernières minutes du match. Lucide le manager de l’Usap, Franck Azéma, s’est refusé de pointer du doigt l’arbitrage :
"Je ne vois pas ce qu’il y aurait à dire sur l’arbitrage, cela serait malvenu et j’espère que personne ne va se cacher derrière cela".
Jack Willis a fait exploser tous nos rucks
Le Stade toulousain n’a fait qu’une bouchée du Stade français lors du classique de la 23e journée de Top 14 (49-18).
Si l’ensemble des hommes d’Ugo Mola ont réalisé un match plein, pour
Laurent Labit, directeur du rugby du Stade français, Jack Willis a largement pesé sur la victoire toulousaine : "Nous avons eu la possession pendant une assez longue période, mais c’était une possession stérile. Nous avons été gênés dans les rucks, les nôtres. Jack Willis a fait un match exceptionnel, comme il le fait depuis qu’il est arrivé à Toulouse d’ailleurs. À lui seul, je pense qu’il a fait exploser tous nos rucks…"
Jauneau est le symbole du renouveau clermontois
Si les incidents cités en amont ont monopolisé l’attention,
notre consultant Midi Olympique, Xavier Garbagosa, a choisi de mettre l’accent sur la performance du capitaine auvergnat Baptiste Jauneau. Pour cause, le numéro 9 a largement contribué à la victoire des siens, d’abord en sauvant deux situations critiques en première période (en sauvant l’essai de Veredamu [20'] puis en grattant un ballon sur ses propres cinq mètres [21']), puis en inscrivant l’essai de la gagne à quatre minutes du terme de la rencontre.
Une bonne dynamique qui pousse même Xavier Garbagosa à la comparaison toulousaine :
"En chef de file de cette jeune garde clermontoise, on trouve Baptiste Jauneau. Pour moi, c’est le symbole de cette jeunesse et de ce renouveau. Depuis qu’il a enlevé son casque, je trouve qu’il ressemble encore plus à Antoine Dupont. D’abord, parce qu’ils ont le même morphotype : ils sont tous les deux très athlétiques, forts du haut, forts sur leurs appuis, explosifs, avec un jeu au pied qui fait du bien à leurs équipes…"
Montpellier n’y arrive pas. Alors que les hommes de Patrice Collazo réalisaient la performance parfaite à l’extérieur en tenant tête au Castres Olympique,
la pièce est à nouveau tombée du mauvais côté avec une défaite d’un petit point (27-26). Le numéro 9 des Cistes, Léo Coly, s’est exprimé sur l’ambiance au sein des locaux du MHR pendant cette période trouble du club :
"C’est la fierté qui doit parler maintenant. Quand tous les lundis, tu arrives à l’entraînement la tête à l’envers parce que tu as perdu, on en a plein le c**. Je vous le dis, on en a plein le c**. C’est dur à vivre, mais c’est là qu’on va se re-souder, qu’on va puiser dans les qualités individuelles de chacun, qu’elles soient mentales ou physiques. Il faut prendre tout ce qui peut nous tirer vers le haut".