Top 14 : la pièce ne tombe toujours pas du bon côté pour l'USAP, battue à Castres - Lindependant.fr

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À Castres ce samedi après-midi, l’USAP a encaissé la troisième défaite de sa saison (27-12). Un revers dur à encaisser, car les Catalans avaient fait le nécessaire pour ne pas rentrer à vide.

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Top 14 : la pièce ne tombe toujours pas du bon côté pour l'USAP, battue à Castres​

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À Castres ce samedi après-midi, l’USAP a encaissé la troisième défaite de sa saison (27-12). Un revers dur à encaisser, car les Catalans avaient fait le nécessaire pour ne pas rentrer à vide.
Il n’y aura pas eu d’exploit cette saison à Pierre-Fabre. Et pourtant… Comme à Bayonne (défaite 21-19), il y avait clairement la place de ramener des points. Mais l’USAP n’a pas réussi à maintenir une pression constante sur les Castrais durant 80 minutes, subissant également des coups durs au cours de la rencontre. Et elle est passée d’un 12-3 à la 39e minute à un cinglant 12-27 à la fin de la rencontre. Un résultat dur à encaisser, tant la débauche d’énergie a été énorme de la part des Catalans. Mais ça n’a pas suffi. Et le constat est sans appel ce samedi soir : l’USAP est dernière du championnat et est la seule équipe à avoir perdu les trois premiers matches de la saison. Une situation qu’elle voulait à tout prix éviter pour sa quatrième année consécutive en Top 14. Mais, malheureusement, c’est bien la réalité après cette 3e journée.
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Une première mi-temps maîtrisée​

Mais la vérité d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui. L’USAP l’a montré à Pierre-Fabre ce samedi. Du quasi néant contre Montpellier la semaine dernière (défaite 7-26), les sang et or ont montré beaucoup plus de caractère pour batailler face aux Castrais. À tel point, qu’ils ont clairement mené le tempo de la première période – aussi aidés par le vent – en prenant des initiatives, en étant très propres en touche et dans les rucks. Et, surtout, pragmatiques. Sur chacune de leurs incursions dans le camp tarnais, les hommes de Franck Azéma ont marqué des points. En l’occurrence grâce à la botte d’Antoine Aucagne (6e, 21e, 26e, 36e), auteur d’un 100 % pour son premier match de Top 14, et qui a permis à l’USAP de mener 12 à 3 assez logiquement dans cette première mi-temps. Tout allait bien jusque-là. Jusqu’au premier tournant de la rencontre. Après la quatrième pénalité d’Aucagne, les Usapistes se sont de suite mis à la faute, offrants la possibilité aux locaux de se remettre en selle juste avant la pause. Ça n’a pas loupé. Malgré une bonne défense catalane, Abraham Papali’i a passé la ligne en force et permis au CO de rentrer au vestiaire avec un score plutôt clément (10-12). "Le premier essai encaissé nous fait mal, avoue le capitaine Alan Brazo. Car on rentre au vestiaire avec un score serré, alors qu’on a mené tout le long…"
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Une nouvelle décision arbitrale qui a du mal à passer pour l’USAP​

Sauf que cette USAP-là, contrairement à samedi dernier, n’était pas vouée à baisser les bras ni la tête après ce premier coup dur. Au contraire, elle a continué à vouloir faire mal aux bleu et blanc. Malgré le vent contre. Malgré l’arbitrage tatillon de M. Marbot, qui a sifflé 17 fautes contre Perpignan ce samedi. Et malgré le second essai castrais marqué en coin par Geoffrey Palis (17-12, 60e). Les Catalans se sont resserrés et sont repartis à l’abordage du camp adverse grâce à un magnifique 50-22 de Lucas Dubois. Et c’est là que le match a basculé. Dans le mauvais sens, comme depuis trois matches.
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Sur la touche à 5 mètres de l’en-but du CO, le paquet d’avants catalan a littéralement explosé celui de Castres, ce qui a permis au talonneur géorgien Vakhtang Jintcharadze d’inscrire l’essai de la révolte (62e). Mais, parce qu’il y a désormais un "mais" à chaque fois que l’USAP marque un essai, M. Marbot est appelé par son arbitre vidéo M. Grenouillet. Essai refusé, dans l’incompréhension totale. Et d’un potentiel 17-19 pour l’USAP, le score est passé à 20-12 pour le Castres Olympique quelques minutes plus tard. Avant que le CO n’aille décrocher le bonus offensif en toute fin de rencontre, face à des Catalans complètement groggy. Et agacés. "C’est la troisième fois en trois week-ends que ça ne passe pas pour nous. C’est frustrant de travailler, de faire des efforts et de ne pas être payés, peste Franck Azéma. Mais bon, apparemment, sur une saison, ça s’équilibre. Donc j’espère que ça va tourner fort en notre faveur ! Il faut persévérer."
Il va le falloir. Parce que l’USAP va arriver à un premier tournant de sa saison dès la semaine prochaine. Il va y avoir deux réceptions à négocier avec les venues de Clermont et Pau sur la nouvelle pelouse d’Aimé-Giral. Faux pas interdit. Sinon, la saison pourrait être longue…