Top 14 : la mêlée, les résultats, les ballons portés… Les coups de cœur et coups de griffes de L’Indépendant après Stade Français-USAP - Lindependant.

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Lors de chaque rencontre de Top 14, L’Indépendant propose ses coups de cœur et ses coups de griffes. Après la nouvelle défaite à l’extérieur, à Paris (24-7), retour sur la prestation des sang et or.

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Top 14 : la mêlée, les résultats, les ballons portés… Les coups de cœur et coups de griffes de L’Indépendant après Stade Français-USAP​

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  Antoine Aucagne fait partie des ses joueurs sur le banc entrés dans le dernier quart d'heure. MAXPPP - MAXPPP

Paul-Roch Bruneton

Lors de chaque rencontre de Top 14, L’Indépendant propose ses coups de cœur et ses coups de griffes. Après la nouvelle défaite à l’extérieur, à Paris (24-7), retour sur la prestation des sang et or.

On a aimé​

La mêlée​

Elle n’a pas été parfaite, c’est vrai. Mais la mêlée reste une satisfaction de ce match. Elle aurait pu en être une plus grande d’ailleurs, car elle a permis à l’USAP de se mettre en situation de scorer. Le meilleur exemple étant l’essai de Tavite Veredamu (28e) en une passe en sortie de mêlée. Avant cela, six points auraient pu être inscrits grâce à cette phase de jeu. Les deux pénalités manquées de Tommaso Allan (8e, 11e) sont obtenues sur des fautes du Stade Français en mêlée. Certes, l’USAP a été pénalisée une fois et sanctionnée de deux bras cassés, mais cela n’a pas directement engendré des points encaissés. L’USAP, elle, aurait pu bien plus peser au tableau d’affichage grâce à sa mêlée, et c’est un bon point.

Les résultats du week-end​

Non, les sang et or n’ont toujours pas signé de victoire à l’extérieur. Oui, ils ont cédé des points face à un concurrent direct au classement. Mais, par chance, l’USAP n’est pas plus en difficulté au soir de la 12e journée qu’avant. Et pour cause, Vannes s’est incliné à domicile sans prendre de bonus défensif (défaite 21-27 contre Bayonne). Et Pau s’est fait étriller à l’extérieur, à Toulon (56-25), exposant les mêmes maux que les Catalans loin du Béarn. Conséquence, l’USAP garde quatre points d’avance sur la dernière place, et un ascendant sur un adversaire qu’elle précède grâce aux points terrain (victoire 11-10 contre Pau).

On n’a pas aimé​

Le coaching tardif​

C’était un secteur qui pouvait attiser la curiosité avec ce match contre le Stade Français : le banc. Car l’USAP semblait afficher huit "finisseurs" intéressants. En tout cas suffisamment pour croire que le sang et or pouvaient secouer Paris en fin de match. Roelofse, Lam, Ceccarelli, Fa’aso’o, Hall, Aucagne, Naqalevu… De la puissance, de l’expérience et des joueurs souvent titulaires ces derniers temps. Bref, de la qualité, en plus du jeune Alessandro Ortombina qui n’est pas en reste en termes de performance ces dernières semaines. Mais voilà, le premier changement est intervenu à la 64e minute de jeu. Suffisamment rare pour le souligner. Et s’interroger. Franck Azéma avait plutôt habitué à faire ses premiers changements tactiques autour de la 50e minute. Voire à la mi-temps, quand l’USAP piétine, comme face à Pau à domicile ou au Racing. L’une des explications peut être la période assez satisfaisante de l’USAP en début de seconde mi-temps, forçant donc le manager sang et or à continuer à jouer avec ses mêmes forces. Il n’en reste pas moins qu’avec un banc qualitatif et expérimenté, à 17-7, il aurait pu permettre de forcer le verrou parisien avec sa fraîcheur. Mais on ne le saura jamais.

L’indiscipline sur les ballons portés​

Paris en a usé. L’USAP s’est exposée. Le Stade Français avait ciblé les ballons portés comme étant une potentielle faille des sang et or ces derniers temps, en raison de leur manque de puissance, mais aussi de leur indiscipline. C’est par ce biais que Paris a inscrit son premier essai de Marchant, profitant d’un avantage sur la construction du ballon porté. Et même si l’USAP a empêché Paris de remporter le bonus offensif après de multiples mauls, elle s’est mise en difficulté en rentrant souvent sur le côté. Lucas Velarte, Ignacio Ruiz et Noé Della Schiava étant repris par la patrouille. "C’est une zone qui est difficile et compliquée à défendre. Il faut qu’on arrive à maîtriser ça de notre côté", analysait Franck Azéma en fin de match. Cela fait partie de la "précision" à gagner à l’entraînement voulue par Lucas Velarte. Et permettre à l’USAP de valoriser sa défense solide, car elle n’a pas directement rompu dans ce secteur de jeu.