Top 14 – Joris Segonds enlève une épine du pied de l’Aviron - Rugbyrama

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Auteur de la pénalité de la gagne à trois minutes de la fin, le demi d’ouverture international a permis à son équipe d’éviter une défaite d’entrée face à Perpignan (21-19).

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Top 14 – Joris Segonds enlève une épine du pied de l’Aviron​

Pablo Ordas

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  Après un premier échec à la 74e, Joris Segonds a passé la pénalité de la gagne à la 77e. Midi Olympique - Pablo ORDAS

Auteur de la pénalité de la gagne à trois minutes de la fin, le demi d’ouverture international a permis à son équipe d’éviter une défaite d’entrée face à Perpignan (21-19).

On avait quitté Joris Segonds, en Top 14, sur un échec au pied en demi-finale du Top 14 face à Bordeaux. On l’a retrouvé avec, à nouveau, un coup de pied décisif à frapper en toute fin de rencontre, mais cette fois, l’issue a été bien plus positive. Samedi après-midi, pour le top départ du Top 14 à Jean-Dauger, le demi d’ouverture a passé une pénalité longue distance, pour offrir la victoire à l’Aviron bayonnais (21-19, 77e), trois minutes après avoir manqué une tentative un brin plus compliquée, près de la ligne médiane, en coin (74e).
L’ex joueur du Stade français a ainsi démarré de la meilleure des façons son aventure au Pays basque. “C’est le rôle du buteur, a rappelé le joueur de 27 ans. Cet été, j’ai pas mal pensé à mon échec en demi-finale. Ça a été dur, mais j’ai été bien accompagné par les joueurs, le club et des gens que je ne connaissais pas. Les messages de soutien m’ont fait du bien. Je ne suis pas un robot, mais je pense que ça ne peut que me faire progresser en tant qu’homme. Quoi qu’il en soit, le rôle du buteur peut être incroyable comme un peu ingrat. Aujourd’hui, la pénalité passe et tant mieux.”

Lopez : “C’est top pour lui”​

Habitué à disputer les 80 minutes d’une rencontre et souvent héros de Jean Dauger sur la sirène, les années passées, Camille Lopez a vu, depuis le banc son remplaçant passer la pénalité de la gagne. “C’est dur d’être dehors, a reconnu le capitaine ciel et blanc. Il vaut mieux être au cœur du truc, car tu es acteur. Il ne faut pas qu’il y ait 30 rencontres comme ça, sinon, je vais perdre la santé.” Tout sourire, l’ancien maître à jouer de l’ASM a aussi tenu à saluer le sang-froid de Segonds. “C’est top, pour lui, de donner la victoire à l’équipe pour une première comme ça. Je n’étais pas inquiet par rapport à sa qualité de buteur. Chapeau à lui, car il fallait la mettre, elle est loin. C’est l’avantage d’avoir quelqu’un comme ça dans l’équipe. Je suis content pour lui et pour nous. C’est lui qui nous donne la victoire pour sa première à Jean Dauger, il ne pouvait pas rêver mieux.”

Patat : “Joris est un grand buteur”​

Aux côtés de Lopez, sur le banc ciel et blanc, Grégory Patat a également apprécié le caractère affiché par l’ex numéro dix des Soldats Roses, dans le money-time. “La première pénalité était compliquée, mais Joris a pris ses responsabilités. Il a dit qu’il la prenait, puis il a su switcher après l’échec. C’est positif. Il a montré que c’était un grand buteur.” Au-delà de ses qualités dans l’exercice du tir au but, le natif de Decazeville (Aveyron) a fait du bien à sa nouvelle équipe avec la puissance de son coup de pied, lequel a permis aux ciel et blanc d’inverser la pression. “On connaît tous les qualités de Joris. C’est encore un jeune joueur et il a fait l’équipe de France cet été. Contre l’USAP, je sentais qu’il fallait plus d’occupation, pour nous, sur la fin. Camille a été très bon aussi cet après-midi. J’ai la chance d’avoir deux dix de très haut niveau, je peux manipuler mon équipe d’une certaine façon.” Une chose nouvelle, pour le technicien gersois…