Top 14 – "J’espère que nous serons capable de relever ce challenge-là" : l’USAP prête et organisée à vivre son premier match "à domicile" à Béziers
En attendant que la nouvelle pelouse hybride d’Aimé-Giral soit fin prête, l’USAP organise sa première réception de la saison à Béziers, au stade Raoul-Barrière, ce samedi contre Montpellier (16 h 30). Une adaptation certaine que les Catalans prennent le temps d’appréhender avec, notamment, un entraînement prévu en Biterre.
L’USAP reçoit à Béziers, ce samedi (16 h 30) pour la 2e journée de Top 14. À Raoul-Barrière. Une affirmation étrange, mais à laquelle les Catalans ont eu le temps pour s’y habituer. Pour cause, depuis la fin de saison dernière, le club sang et or sait que son changement de pelouse, qui va devenir hybride, à moitié naturelle, à moitié synthétique contraignait une délocalisation en début de saison. La fin des travaux étant prévue peu avant le 28 septembre et la réception de Clermont. C’était le prix à payer. Mais rien ne dit que l’USAP payera le prix fort. D’abord parce qu’elle s’offre une pelouse de bien meilleure qualité dans sa cathédrale d’Aimé-Giral et en adéquation avec les autres prés de Top 14. Puis, parce que voyager à Béziers ne diffuse pas une odeur de sapin dans le vestiaire catalan.
La proximité avec la sous-préfecture de l’Hérault fait que le public répondra présent pour affronter Montpellier. C’est indéniable.
"J’espère qu’il y aura une grosse délégation catalane mais je n’en doute pas, confie le manager de Perpignan, Franck Azéma.
Quand on voit, encore le week-end dernier à Bayonne ou toute la saison dernière la ferveur et à quel point ça pousse fort en déplacement, je ne m’inquiète pas. Et on l’a d’autant plus vu à Montpellier l’année dernière (près de 5 000 Catalans avaient fait le déplacement au GGL Stadium, NDLR)
. Là, c’est encore plus proche. C’est pour ça que j’espère que nous serons capable de relever ce challenge-là." Et cette ambiance, dans ce stade Raoul-Barrière à l’acoustique résonnante, peut être ô combien belle, avec près de 3 000 places supplémentaires qu’à Aimé-Giral s’il est plein. Même si, pour l'instant, ce sont 12 000 personnes qui sont attendues.
Vendredi soir, direction Béziers
Mais sur la pelouse, il faut s’accommoder à ce changement de pré pour un match dit "à domicile".
"Ce n’est pas quelque chose qu’on a choisi. Mais, une fois que c’est dit, il faut se préparer pour s’adapter, c’est comme ça", insiste Franck Azéma, qui ne veut pas parler de désavantage pour autant d’avoir un match de plus à l’écart du pays catalan. Et la meilleure façon de prendre des repères, si chers au staff sang et or en ce début de saison, c’est d’aller s’y entraîner. C’est ce que feront les Catalans vendredi soir.
"Nous ferons notre mise en place là-bas, pour que, dès la veille, nous trouvions du confort dans ce stade, c’est ce qui est important", développe le manager de l’USAP.
Le but étant pour Perpignan de gommer la frustration de la défaite à Bayonne (21-19) en lançant définitivement sa saison.
"Nous ne sommes qu’au deuxième match, nous ne sommes pas fous, nous savons le travail qu’il reste devant nous. Mais nous n’allons pas changer notre routine parce qu’il y a ce match à Béziers, affirme Franck Azéma.
La moitié du championnat se joue à l’extérieur, nous avons donc l’habitude. Là, nous avons l’avantage d’aller nous entraîner dans ce stade magnifique la veille. Il faut en profiter. Ça permettra aux botteurs et aux lanceurs notamment de trouver deux, trois repères."
Après cette ultime répétition générale sur la pelouse biterroise, l’ensemble de la délégation catalane dormira à Béziers. Pas de trajet, aussi court soit-il donc, l’USAP sera sur place et vivra ce match pleinement comme un match à domicile, d’autant que la fête avec le public devrait être belle dans cet écrin. Et, face à Montpellier, c’est peut-être le lieu idéal face à l’adversaire idéal pour complètement lancer une saison entamée avec beaucoup d’envie. Avant de regagner la cathédrale d’Aimé-Giral galvanisé.