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Le demi de mêlée sud-africain James Hall est prêt à rejouer, neuf mois après sa blessure au genou avec le Racing 92. Il attend de débuter sous le maillot de l’USAP avec impatience.
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MerciTop 14 : James Hall, désormais prêt physiquement, attend son heure avec l’USAP
Le demi de mêlée sud-africain James Hall est prêt à rejouer, neuf mois après sa blessure au genou avec le Racing 92. Il attend de débuter sous le maillot de l’USAP avec impatience.
James Hall n’est pas près d’oublier le 28 janvier 2024. Ce jour-là, dans l’enceinte du Paris La Défense Arena de Nanterre, le demi de mêlée sud-africain du Racing 92 est victime d’une grave blessure au genou gauche. Le verdict est sans appel : rupture des ligaments croisés. Il doit se faire opérer et mettre un terme à ses ambitions sous le maillot du Racing, lui qui arrivait du rival parisien, le Stade Français, où il était l’un des tauliers. "J’étais désemparé, raconte-t-il. C’était ma première grosse blessure depuis que je joue au rugby. Ce fut dur, très dur à accepter, 100 % de frustration." D’autant que la blessure est survenue à la dernière minute du match face au Stade Toulousain (défaite 20-27). "C'est l’arbitre (Adrien Descottes) qui a insisté pour que je sorte du terrain, poursuit-il. Moi je ne voulais pas, je lui disais : "Mais je dois jouer la semaine prochaine… Je serai titulaire… " Je ne pensais pas que c’était aussi grave…" Nolann Le Garrec appelé en équipe de France, James Hall était bien décidé à saisir sa chance pour jouer derrière la mêlée francilienne. Elle n’a pas voulu lui sourire. Et la petite fenêtre qui s’entrouvrait s’est refermée…
Tristan Tedder m’a dit : "Vas-y !"
Commence alors pour l’ancien demi de mêlée des Baby Boks, les moins de 20 ans sud-africains, une longue, très longue attente. "Au début, après l’opération, je tournais en rond, avoue-t-il. Le temps s’écoulait lentement, je regardais les matches de rugby à la télé. J’essayais de travailler le haut du corps à la musculation. En bas, il a fallu réapprendre à marcher, à bien positionner les pieds pour ne pas souffrir. La frustration était plus psychologique que physique. C’est lorsque j’ai repris les footings que j’ai commencé à me sentir mieux." Heureusement pour lui, il n’a pas trop le temps de gamberger. Sa femme est enceinte. La grossesse et la perspective d’être papa lui font relativiser sa déception et atténuent sa frustration.
Il avait entamé sa rééducation lorsque son téléphone a sonné. "C’était juste avant la clôture des mutations, se souvient Hall. Mon agent avait reçu une proposition de Perpignan. J’ai vu une belle opportunité de tenter un nouveau challenge, de me relancer." Il en parle à son copain Tristan Tedder, arrivé de l’USAP au Racing à l’été 2023. Tristan assure à James qu’il fait le bon choix… "Tristan est l’un de mes meilleurs copains dans le rugby, raconte-t-il. Lorsque je lui ai annoncé de l’opportunité qui se présentait à moi, il m’a raconté son expérience perpignanaise, qu’il avait passé du bon temps à l’USAP et qu’il avait adoré cette expérience. Il m’a dit : "Vas-y ! C’est bon pour toi !" Et j’ai signé…"
Sortir de ce long tunnel face à son ancienne équipe, le Racing 92
En débarquant sur les bords de la Méditerranée, James Hall est prêt pour l’aventure. Il sait que le club a déjà trois numéros 9 dans son effectif : deux anciens usapistes, Tom Ecochard et Sadek Deghmache, plus l’international géorgien Gela Aprasidze, arrivé de Bayonne durant l’été. La concurrence est pour lui une source de motivation. "C’est un gros challenge qui m’attend, dit-il. Mais aussi une grosse opportunité de prouver ma valeur. Il y a de la qualité chez mes coéquipiers qui jouent demi de mêlée. La concurrence te fait avancer." Il a retrouvé à Perpignan Tom Ecochard, contre qui il joua son premier match à Aimé-Giral, en octobre 2016. Un petit quart d’heure en face-à-face à l’occasion d’un USAP-Oyonnax de Pro D2. Il lui tarde de partager de belles choses avec le vétéran catalan. Comme il lui tarde de découvrir l’ambiance d’Aimé-Giral sous le maillot usapiste. "Ici, tu sens que le public est impliqué, s’amuse-t-il. La pression qu’il exerce sur les adversaires est difficile à supporter. Je l’ai vécu avec Oyonnax ou le Stade Français… Après, je trouve que l’ambiance est bonne au sein du groupe. Je n’ai pas encore joué une seule minute, mais je me sens déjà un joueur de l’équipe. J’ai tout de suite senti que je faisais partie du groupe, de la famille USAP. Elle m’a accueilli chaleureusement."
James Hall espère faire partie du groupe qui défiera le Racing 92 chez lui. L’Arena, il connaît. Ce serait une bien jolie façon de sortir du long tunnel dans lequel il est entré en février dernier. "Je suis prêt à rejouer", assure-t-il. Et à offrir un joli cadeau de bienvenue à Olivia-Charlotte, sa fille, née il y a quinze jours.
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