L’USAP et Jerónimo de la Fuente accueillent La Rochelle, ce dimanche (18 h). Un match où la défaite est interdite. Pour cela, il faudra mettre tous les ingrédients pendant 80 minutes et répondre au défi physique pour gagner tous les ballons, selon le capitaine sang et or.
La victoire est-elle obligatoire contre La Rochelle, ce dimanche (18 h) ?
Oui, il n’y a pas de question à se poser, il faut gagner. On en a besoin. Mais, de manière générale, on se prépare toujours pour gagner. Après, toutes les choses que tu fais dans la semaine s’arrêtent quand commence le match. Donc il faut parler sur le terrain.
Y a-t-il une pression supplémentaire en raison du calibre de l’adversaire et de la dernière défaite à domicile, contre Toulon (13-22) ?
On joue à l’USAP, on a la pression à tous les matches, toutes les saisons. On vit avec ça. Mais, comme je le dis tout le temps, il faut s’en servir comme une source de motivation. On joue à Aimé-Giral, à guichets fermés, le public est toujours là, qu’on gagne ou qu’on perde. Donc la pression qu’on a, c’est ça : qu’on est obligé de gagner pour nous, pour les gens, pour l’USAP, pour Perpignan. Mais c’est dans notre façon de vivre ici, on le sait, et c’est chouette.
On a le sentiment que ce qui vous empêche encore de basculer du bon côté cette saison, ce sont vos difficultés en attaque. Qu’est-ce qu’il manque pour passer ce cap ?
C’est vrai qu’il y a des imprécisions et des petits détails qui ne marchent pas toujours bien dans nos lancements, par exemple. Il faut garder les ballons qu’on a en touche, en mêlée. On va jouer face à une équipe de La Rochelle vraiment costaude dans ces secteurs-là. Donc ça va être un gros défi pour nous. Si on a nos ballons, qu’on commence à faire des bons mouvements, c’est différent que si chaque ballon qu’on a on le perd. Puis, savoir garder nos ballons permet de faire grandir notre confiance aussi. Donc il faudra gagner tous les ballons qu’on a pour faire de bons lancements.
Ce sera ça justement le défi, répondre à la conquête forte de la Rochette pour ne pas être privé de ballons ?
Oui. On a un gros paquet d’avants et on a besoin qu’il travaille bien pendant le match, et on a énormément confiance en notre pack. Et je crois qu’ils vont faire un gros match face à celui de La Rochelle.
Ce qu’il vous manque, aussi, cette saison, c’est d’arriver à faire un match complet pendant 80 minutes. Ce sera primordial, ce dimanche, pour espérer gagner ?
Oui, bien sûr. Parfois on fait que 40 minutes, comme à Paris, avec une première mi-temps plutôt bonne et la deuxième avec trop d’indiscipline. Je crois que, petit à petit, les joueurs qui étaient blessés reviennent et, petit à petit, l’équipe va grandir. J’ai une pleine confiance en l’équipe pour le faire, parce que c’est impératif pour gagner des matches difficiles en Top 14 de travailler jusqu’à la fin, pendant 80 minutes.
L’objectif, c’est toujours de mettre l’USAP le plus haut possible.
Ce n’est pas trop votre domaine, mais vous avez été beaucoup sanctionnés sur les ballons portés à Paris, comment vous l’avez analysé cette semaine ?
On l’avait beaucoup travaillé. Mais ça faut aussi partie des choses faciles à régler à l’entraînement mais qu’il faut savoir reproduire en match, comme je le disais.
Franck Azéma disait après le match à Paris que c’était parfois compliqué de s’adapter à l’arbitrage, que ça pouvait être différent d’un week-end à l’autre…
Oui, mais je ne veux pas parler des arbitres, parce que c’est un peu difficile…
Ça va faire presque deux mois que vous n’avez pas gagné (32-13, le 2 novembre contre Vannes), c’est quelque chose qui pèse dans le groupe mentalement ?
Bien sûr, parce qu’on cherche toujours la victoire. C’est pour ça qu’il faut gagner, à Aimé-Giral comme à l’extérieur. Et on va arriver à la victoire, à commencer par dimanche j’espère. En tout cas, on travaille pour ça, et on travaillera toujours pour gagner, pour mettre l’USAP le plus haut possible. C’est ça notre objectif.
Les objectifs n’ont donc pas été revus à la baisse après cette mauvaise série…
Non. L’objectif, c’est toujours de mettre l’USAP le plus haut possible, c’est-à-dire le Top 6. Peut-être qu’on peut entendre :
"Ok, mais ce n’est pas réalisable ce qu’on dit, ce n’est pas le vrai objectif". Mais si on le dit, c’est qu’on croit en l’équipe. On a passé beaucoup de temps avec des joueurs blessés, mais ils vont revenir avec nous, donc je crois qu’il faut passer ce temps-là sans l’équipe au complet, puis on va arriver à nos objectifs. Je sais qu’on va travailler pour ça, et on va le faire.