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Top 14 : "Ici, on sent que les mecs sont engagés et à 100 % dans le projet", découvre Giorgi Beria, le nouveau pilier de l’USAP - Lindependant.fr

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Arrivé de Clermont cet été, Giorgi Beria a fait partie des meilleurs piliers gauches de la dernière saison de Top 14. À 24 ans, le Franco-Géorgien (1,76 m, 110 kg) arrive à Perpignan pour relever un nouveau défi dans...

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vicente66

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Arrivé de Clermont cet été, Giorgi Beria a fait partie des meilleurs piliers gauches de la dernière saison de Top 14. À 24 ans, le Franco-Géorgien (1,76 m, 110 kg) arrive à Perpignan pour relever un nouveau défi dans sa carrière et amener l’USAP vers les hauteurs du classement.
Comment se passent vos premières semaines à Perpignan ?

Super. J’étais déjà venu, après la tournée en Argentine, pour rencontrer les gars. C’était important de voir l’environnement là où tu vas évoluer. J’ai été super bien accueilli. Aujourd’hui, les sensations sont bonnes. Je m’intègre petit à petit dans le groupe. Tous les voyants sont au vert !


Y a-t-il des joueurs qui vous aident à vous intégrer ?

Il y a forcément les Géorgiens comme Giorgi Tetrashvili et Vakho (Jintcharadze). Mais je connaissais aussi JP (Barraque) de Clermont, avec qui je suis copain. Puis j’avais beaucoup discuté de Perpignan avec Lucas (Dubois) et Posolo (Tuilagi) quand on était avec le XV de France. C’est la première fois que je pars un peu loin de chez moi, parce que j’ai fait Aurillac et Clermont. Donc j’étais resté dans le secteur. Après neuf ans à Clermont, ça m’a fait bizarre de bouger. Je n’appréhendais pas, mais j’étais entre l’excitation et la crainte de mal faire ou de ne pas montrer qui je suis vraiment. Mais j’en ai beaucoup discuté avec eux, et ils m’ont beaucoup rassuré. Posolo avec sa jeunesse et sa folie, et "Lulu" qui est un peu plus calme et posé. J’avais un peu les deux côtés de l’environnement. Mais, franchement, tous les mecs sont super cool, super accueillants. Ils ont envie de te tirer dans leur direction parce qu’on a tous les mêmes objectifs. L’intérêt commun fait que ça se fait beaucoup plus vite.

Pourquoi avoir choisi l’USAP ?

J’ai pris ma décision au mois de novembre. Franck (Azéma), que je connaissais, m’avait appelé. C’est lui qui m’a lancé en pro quand j’avais 18 ans. J’ai confiance en lui. Mais c’est surtout le projet qu’il a monté qui est très intéressant. L’équipe joue bien au rugby, et c’est un truc qui m’a beaucoup plu. Je pense que c’est un jeu qui est fait pour moi. Puis je sentais et je voyais que ma carrière n’avançait pas comme je voulais.

Après l’annonce de votre départ, puis vos bonnes performances, Christophe Urios (le manager de Clermont) a souvent expliqué qu’il regrettait cette décision. Qu’est-ce que cela vous évoque ?

Une fois que mon choix était fait, je n’ai pas eu de regret. Je suis très content d’être ici, très motivé. C’est ce que je recherchais ici aussi : avoir un petit coup de pied aux fesses. Et c’est peut-être aussi pour ça que je me suis retrouvé à avoir un niveau intéressant dans la saison. Je savais que je partais, donc je voulais montrer à Clermont qu’ils faisaient une erreur de me laisser partir. Et de l’autre côté, je voulais montrer que l’USAP faisait le bon choix de me prendre. Et, là, je suis sur la même lancée. J’ai envie de prouver dans mon nouveau club.

Vous avez signé pour trois saisons à l’USAP. Cela démontre cette réelle envie de s’investir dans le projet mené par Franck Azéma…

Oui, clairement. J’ai envie de vivre ce que le club a vécu il y a une quinzaine d’années. J’ai envie de vivre ces émotions-là et refaire vivre ça aux gens d’ici. Même si je viens seulement d’arriver, je sens qu’il y a une grosse culture rugbystique ici. C’est important pour ce peuple de le faire rêver. Ici, on sent qu’il faut être bons quoi !

Un peuple devant qui vous avez marqué un essai (1)…

(Rires) J’ai pris quelques remarques ! La première chose qu’on m’a dite quand je suis arrivé ici c’est, mot pour mot : "Tu as marqué un essai contre nous, donc tu nous en dois 10 !". Bon, je n’en marquerai sûrement pas 10 (rires)… Mais je vais donner le maximum !

La saison dernière, vous semblez avoir eu un déclic qui vous a permis de réaliser votre meilleure saison. Quel est-il ?

Je ne sais pas s’il y a eu forcément un déclic. La saison d’avant, j’avais pas mal joué (26 matches, NDLR) mais je n’étais pas à 100 %. J’avais des pépins physiques par-ci par-là, donc je n’étais pas constant. J’arrivais à faire un gros match, mais deux matches après j’étais moins bien. Je n’ai pas eu forcément de déclic, mais j’ai eu du temps de jeu. Et quand tu enchaînes, tu as forcément plus le temps de montrer tes qualités.

Cela vous a permis de goûter au XV de France cet été. Comment cela s’est-il passé ?

Super. Même si, au début, j’étais un peu timide ! C’était la première. C’était spécial. Ça faisait cinq ans que je n’étais pas retourné à Marcoussis, depuis les moins de 20 ans (avec qui il a été champion du monde en 2019, NDLR). Ça a été une fierté, et ça m’a apporté une énorme expérience. Même s’il n’y avait pas tous les gros joueurs, c’est quand même l’élite du rugby. Tu apprends des joueurs à côté, des coaches, etc. Tu te rends compte que tu touches à un niveau au-dessus.

Est-ce un objectif d’y retourner ?

Je ne commence pas la saison en me disant que je veux y être à tout prix. Non. Je veux d’abord être bon en club, être performant, faire gagner le club. Le XV de France, c’est du bonus. Il y a une grosse concurrence à ce poste. Donc, ça passe par de bonnes performances en club et on verra.

Quels sont vos objectifs avec l’USAP ?

Personnellement, c’est de jouer un maximum en prenant du plaisir. Et collectivement, il faut rester sur la lancée de la saison dernière. Les derniers matches de la saison dernière ont un peu freiné l’ascension, mais si l’USAP n’avait pas perdu contre Clermont, elle aurait fini dans les six. J’espère qu’on pourra jouer un Top 6 ou un Top 8. On sent que les mecs sont engagés, à 100 % dans le projet, il n’y a pas un mec qui tire la gueule. Tout le monde va dans le même sens.

Vous allez également découvrir vos nouveaux supporters, déjà à Bayonne ce samedi. Hâte ?

J’avais regardé les matches à Oyonnax et à Montpellier. Bon, Montpellier c’était un peu à domicile mais… (rires) C’était fou ! On sent que les gens sont à fond derrière et qu’ils veulent te tirer vers le haut. Pour moi, c’est une pression motivante ! Tu sais qu’il ne faut pas te louper, au moins sur le combat. On sait qu’ici c’est important. On peut perdre, mais alors que ce soit en étant de valeureux guerriers.


(1) Lors de la venue de Clermont à Aimé-Giral en mai dernier, le pilier gauche avait marqué l’essai qui a totalement relancé l’ASM à un quart d’heure de la fin (défaite 28-35 de l’USAP).
 

adrien66

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Il ya une constance dans les interviews de tous les joueurs en ce debut de saison, y compris les managers, c'est la volonte, presque une "certitude" j'ai envie de dire, de jouer les phases finales du top 14.
On est que le 13ieme budget mais on a une equipe qui a l'air sur de sa force..

On va vite avoir des elements de reponse avec les deux premiers matchs !
 

jeanpeux+

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Il ya une constance dans les interviews de tous les joueurs en ce debut de saison, y compris les managers, c'est la volonte, presque une "certitude" j'ai envie de dire, de jouer les phases finales du top 14.
On est que le 13ieme budget mais on a une equipe qui a l'air sur de sa force..

On va vite avoir des elements de reponse avec les deux premiers matchs !

Oui ça revient chez beaucoup, qd c est les joueurs ou le staff c est un signe d ambition qd c est rivière c est un manque de modestie ou de la c.on.nerie en barre
 

mike patton

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L'ambition c'est bien, mais le juge de paix ça sera le terrain,car ce championnat est vraiment le plus dur du monde, t'as 13 équipes vraiment très fortement armés,un petit poucet, chaque week-end match à mort contre un plus gros que toi quand t'es le 13 ème budget
 
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