Top 14 – Geoffrey Palis (Castres) : "On ne boude pas notre plaisir mais on n’a encore rien fait"
David Bourniquel
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Geoffrey Palis s’est illustré face à Perpignan Icon Sport - Laurent Frezouls
L’arrière du CO a libéré les siens autour de l’heure de jeu. S’il est ravi du début de saison de son équipe, Geoffrey Palis ne s’enflamme pas.
Le CO a connu du déchet dans son jeu et l’Usap a longtemps mené au score. Prendre cinq points est-il un résultat "bien payé" ?
Je ne sais pas si c’est bien payé ou pas. C’était dur de passer derrière la ligne car l’Usap a bien défendu mais j’ai le sentiment qu’on a tenu le ballon dans leur camp quasiment toute la deuxième mi-temps. Ce résultat valide l’abnégation de l’équipe. On va essayer de retenir seulement le positif et travailler pour gommer ces erreurs qui font que nous ne nous sommes pas mis dans de bonnes dispositions en début de match.
Le vent vous a-t-il beaucoup gêné ?
Oui, le vent était pénible mais il n’explique pas tout. Il y a eu beaucoup d’erreurs techniques de notre part. Des petits gestes parasites qui font qu’on ne se met pas dans l’avancée, on se fait "chacailler" des rucks qui nous cassent la dynamique. C’était dur d’enchaîner, on les a laissés dans le match et on voit bien qu’ils n’étaient pas venus à Castres pour être en vacances. L’Usap a mis beaucoup d’intensité et de combat. Gagner nous a fait du bien.
Avez-vous été surpris de l’intensité mise par l’Usap ?
Surpris, non. Je voyais bien, de ma position d’arrière, que ça tapait fort. Les contacts étaient rudes. Disons que ça a posé le cadre !
Vous êtes-vous sentis menacés à un moment du match ? L’Usap a été pragmatique mais n’a finalement eu que peu d’occasions franches de marquer…
Tant qu’on n’est pas à l’abri au score, on est toujours un peu sous pression et en danger. Ils ont toujours été proches de nous au tableau d’affichage. Tout peut se passer à ce jeu. Perpignan est une équipe joueuse. Si défensivement le job n’est pas fait, tu te fais transpercer. C’est peut-être pour ça qu’on a quelquefois bafouillé nos ballons : on a jamais été vraiment dominateurs et jamais très sereins. Il faut travailler sur ça.
Avez-vous senti l’apport du banc ?
Oui, le banc fait une très grosse entrée et nous fait beaucoup de bien. On avait alors le vent avec nous, nous étions dans de meilleures dispositions. Les mecs ont fait le job, on est contents. Globalement, physiquement, l’équipe est bien en place, c’est intéressant.
Être en haut du classement, deuxième ex aequo après trois journées, ça vous fait plaisir ?
Le problème c’est que le championnat est encore très long (rires). Il va encore se passer beaucoup de choses. On ne boude pas notre plaisir mais on n’a encore rien fait.