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Top 14 – Furia, spectacle et modestie… Perpignan avance masqué mais au rythme d’un potentiel qualifié - Rugbyrama

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Depuis la cinquième journée du Top 14, l’Usap avance sur le rythme d’un potentiel demi-finaliste. Elle vient d’enchaîner une quatrième victoire de rang dans un stade Aimé-Giral en ébullition, portée par des supporters...

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CatalanDu31

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Top 14 – Furia, spectacle et modestie… Perpignan avance masqué mais au rythme d’un potentiel qualifié


rugbyrama.fr | 22 April 2024


Perpignan est deuxième du Top 14. C’est bien entendu une petite provocation et un scénario fiction mais l’Usap est bien deuxième du Top 14 si on supprime les quatre premières journées du championnat où elle n’avait réussi à prendre aucun point, plombée par une entame bien difficile à gérer sans les internationaux alors que les Catalans devaient aussi appréhender une nouvelle manière de fonctionner avec l’arrivée de Franck Azéma. Depuis, Perpignan a donc réussi à prendre 49 points et seul le Stade français a fait mieux entre la 5e et la 21e journée du Top 14 avec 54 points acquis dans ce même laps de temps. La dynamique perpignanaise va donc bien au-delà des quatre victoires consécutives, série en cours, qui permet au club de se rapprocher du haut du tableau. C’est la conséquence de longs mois de travail qui ouvre le champ des possibles en cette fin de saison même si tous les acteurs du club jurent qu’ils ne regardent que cette treizième place qu’ils redoutent et veulent éviter après y avoir été abonnés pendant deux ans.


Malgré une entame compliquée, l’Usap réalise une excellente saison Nicolas Parent - Nicolas Parent
Pourtant, Perpignan force maintenant l’admiration, même de ses adversaires comme l‘avouait Fabien Gegenbacher, manager de Lyon et dernière victime de la furia catalane à Aimé-Giral : "C’est une équipe qui a beaucoup de qualités, qui joue bien au rugby avec un groupe soudé et des individualités capables de faire de grandes différences. Dans la dynamique actuelle, et même s’ils ont beaucoup d’humilité à ne pas regarder trop vite trop haut, les Catalans sont aujourd’hui des candidats au match de barrage […] Nous sommes tombés sur une très grande équipe de Perpignan qui, j’espère, se qualifiera, au regard de ce qu’elle nous montre, de son public, de son histoire qu’elle est en train de construire."

Se souvenir de la galère
Cette histoire s’écrit au fil des victoires mais aussi au gré d’un contenu salué par toute la France du rugby qui a permis aux Catalans de franchir la barre symbolique des cinquante points inscrits dans un match face à des Lyonnais totalement débordés en fin de rencontre. Cette barre n’avait plus été franchie depuis 2006 lors d’une victoire à domicile face à Bayonne (54-13) ! Et il faut remonter à février 2009 pour trouver cinquante points inscrits par l’Usap (50-13 face à Montpellier) quelques mois avant le dernier titre des Sang et Or. Ce résultat face à Lyon est donc loin d’être anecdotique, même si les joueurs catalans ont la prudence collée aux crampons comme le rappelait le deuxième ligne Mathieu Tanguy après la rencontre : "On ne triche pas, on se donne à fond, on aime porter le ballon, on l’a fait et ça nous réussit. On se sent bien, on bosse bien, encore une fois, on ne triche pas, on ne fait pas semblant et le travail paye. Nous, ce que nous voulons, c’est éviter la place de barragiste, c’est la vérité. Vraiment, nous ferons les comptes à la fin. Le reste, on le laisse aux supporters et aux médias. Nous prenons match après match pour éviter cette 13e place."


Le président François Rivière montre son affection aux supporters catalans Nicolas Parent - Nicolas Parent
Les Perpignanais ne jurent que par le fameux "match après match" alors que les supporters se laissent maintenant porter par leurs rêves les plus fous, alors que le président François Rivière ne cesse de répéter que la dixième place, objectif du début de saison, est toujours d’actualité et serait déjà synonyme d’une saison réussie. Alors même si les chants des supporters couvraient la voix de David Marty alors que le coup de sifflet final avait été donné depuis une demi-heure, l’ancien trois-quarts centre incarnait aussi la sagesse d’un club pourtant porté par sa folie : "Il faut savoir en profiter et savourer car nous avons galéré pendant deux ans. C’était vraiment dur donc il n’y a aucune raison pour s’enflammer. Il faut juste se rappeler que le début de saison a été compliqué. Je vous laisse à vos comptes, moi je suis là pour parler de rugby. Pour moi, si nous avons l’opportunité à chaque match de l’emporter, rien que cela, ça me donne envie d’aller plus loin." Une philosophie qui a réussi à Perpignan et à Franck Azéma : "On verra sur quoi on se projette mais quand j’entends parler de phase finale, c’est du cirque."
 
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