Top 14 : face à Toulon, l’USAP a été dominée et n’a jamais rien pu mettre en place - Lindependant.fr

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Samedi soir, l’USAP s’est inclinée contre Toulon (13-22) au terme d’un match où elle a été plutôt étouffée dans tous les secteurs.

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Top 14 : face à Toulon, l’USAP a été dominée et n’a jamais rien pu mettre en place​

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Samedi soir, l’USAP s’est inclinée contre Toulon (13-22) au terme d’un match où elle a été plutôt étouffée dans tous les secteurs.
Cela devait arriver. Samedi soir, l’USAP a concédé sa première défaite de la saison à Aimé-Giral. Jusque-là conquérants dans leur cathédrale, avec deux bonus offensifs en quatre matches (contre Clermont et Vannes), les sang et or ont cédé face à une grosse équipe de Toulon (13-22). Ce n’est sans doute pas le meilleur rugby qu’on ait vu ces derniers temps à Perpignan de la part d’un adversaire. Mais il a été diablement efficace. Et l’USAP est tombée dedans. Elle a été dans l’incapacité de produire quoi que ce soit. 16 turnovers concédés, 5 en-avants, 4 touches perdues… Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Même si ces imprécisions ne sont pas nouvelles, le jeu offensif de l’USAP étant stérile depuis le début de la saison, gagner un match à ce niveau avec tant d’erreurs est très compliqué.
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"Ils nous ont mis sous pression constamment"​

Mais en plus, ce week-end, l’USAP s’est fait rouler dessus devant. La mission était alors devenue encore plus impossible. Un peu comme contre Montpellier il y a deux mois et demi (défaite 7-26 à Béziers), les sang et or ont subi la plupart des impacts. Ils ont aussi été dominés dans un secteur où ils sont pourtant solides habituellement : le ballon porté. Voir le pack catalan reculer deux fois sur 30 mètres sur des groupés pénétrants adverses, ce n’est pas arrivé souvent ces derniers temps. Et à Aimé-Giral, ça fait encore plus mal. Mais le RCT, qui avait fait de ce déplacement à Perpignan la priorité de son bloc de deux matches, était beaucoup trop déterminé à faire mal. "Ils nous ont pris dans la physicalité", concède Franck Azéma. Entendez là, chez le manager catalan, que son équipe a subi sur tous les endroits où il y avait des collisions ou des points de rencontres. Mais aussi stratégiquement. "Ils ont été constants de bout en bout, et bien plus précis. Ils nous ont mis sous pression constamment, que ce soit sur le territoire, sur la conquête, ou défensivement. On n’a pas réussi à renverser la vapeur, ni à reprendre l’avantage dans la physicalité. Et si tu veux batailler et imposer ton jeu, il faut être dominant là-dessus, on n’a pas réussi à le faire."
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Et c’est finalement, tout naturellement, que Toulon s’est imposé à Aimé-Giral ce samedi. Au grand dam des Catalans, qui ont aussi vu Vannes créer l’exploit à La Rochelle (14-23) lors de cette 11e journée. Si l’USAP garde quatre points d’avance sur les Bretons, les deux formations sont à égalité au classement britannique, accompagné de la Section Paloise. Mais le problème n’a pas diamétralement changé pour les Catalans : tant qu’ils ne s’imposeront pas à l’extérieur, ils auront toujours cette pression supplémentaire à chaque réception à Aimé-Giral.
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Le prochain bloc va permettre de savoir​

Et quand ça perd, comme ce week-end, les choses se compliquent de suite un peu plus. Le prochain bloc de trois matches, après la trêve européenne*, va être déterminant pour la suite de la saison. Deux déplacements chez des concurrents actuels au maintien : le Stade Français (samedi 21 décembre à 16 h 30) et Lyon (samedi 4 janvier), pour une grosse réception d’un La Rochelle sans doute revanchard (dimanche 29 décembre à 18 h).
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Si l’USAP n’arrive pas à bien négocier ces trois rencontres, alors les choses se compliqueraient drastiquement pour la suite de la saison. Mais elle pourra compter sur les retours des piliers gauches Giorgi Beria et Bruce Devaux (plutôt vers la fin du bloc pour lui), du deuxième ligne Adrien Warion, de l’ouvreur Tommaso Allan, ainsi que des centres Eneriko Buliruarua et Apisai Naqalevu. Sachant que les Mathieu Tanguy, Patrick Sobela et Nemo Roelofse auront repris du rythme pendant la coupe d’Europe.
* L’USAP affrontera les Cheetahs à Amsterdam (dimanche 8 décembre à 14 h), avant de recevoir le Connacht (dimanche 15 décembre à 14 h).

 

[cat'alain]

Ca devient de plus en plus intello le rugby !
Pas facile de passer les bons messages au groupe ...

Physicalité - Nom commun​

• Propriété d'être matériel ou d'avoir une présence physique tangible.
  

  Se polarisant sur les conceptions culturelles entre humains et non-humains, l'enquête anthropologique alors entreprise par Descola sur les ontologies et les conceptions du monde liées (également dites, indifféremment, visions du monde, la ressemblance-dissemblance des physicalités, d'une part, et la ressemblance-dissemblance des intériorités, d'autre part. Sont ainsi identifiés, respectivement l’animisme (physicalités dissemblables, intériorités semblables), le totémisme (physicalités semblables, intériorités semblables), l’analogisme (physicalités dissemblables, intériorités dissemblables) et finalement le naturalisme (physicalités semblables, intériorités dissemblables). — « Les fondateurs et la consommation comme fait social », part. 1 de Regards croisés sur la consommation : tome 1 : Du fait social à la question du sujet