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Top 14 : en s’imposant à Oyonnax, l’USAP donne un autre visage à sa saison - Lindependant.fr

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Ce samedi soir à Oyonnax, l’USAP a décroché un précieux succès pour la suite de la saison (14-15). Portés par près de 500 supporters qui ont fait le long déplacement jusque dans l’Ain, les Catalans sont allés chercher...

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18 Septembre 2012
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Ce samedi soir à Oyonnax, l’USAP a décroché un précieux succès pour la suite de la saison (14-15). Portés par près de 500 supporters qui ont fait le long déplacement jusque dans l’Ain, les Catalans sont allés chercher cette victoire avec les tripes et une envie débordante.


C’est désormais une habitude. L’USAP ne manque pas ses rendez-vous primordiaux pour son avenir. Elle l’a encore prouvée, ce samedi soir, à Oyonnax. Au terme d’un match très, très âpre, les Catalans sont sortis vainqueurs (14-15). Laissant les Aindinois, genou à terre, la tête baissée et les deux pieds quasiment en Pro D2. Les sang et or, eux, pouvaient exulter avec leurs nombreux supporters qui ont fait le long déplacement jusque dans l’Ain. Parce que ce match, ils sont allés se le chercher. Avec les tripes. Avec de la patience. Avec de l’expérience. Beaucoup de choses pouvaient pourtant empêcher l’USAP de gagner. Les trois sorties sur blessure en première mi-temps, les nombreuses occasions manquées en première période, des sorties de camp manquées, des touches perdues et aussi les deux pénalités loupées en fin de match par Jake McIntyre (72e, 79e) qui auraient pu coûter cher. Mais les hommes de Franck Azéma ont eu de la ressource et ont montré qu’ils étaient un cran au-dessus de leur adversaire du week-end.

Les Catalans ont usé Oyonnax physiquement​

Parce que oui, finalement, ce match a beaucoup été dépendant de l’USAP. Comme on pouvait s’y attendre. Lors des vingt premières minutes, l’équipe a quelque peu subi l’événement. Oyonnax a su en profiter en inscrivant deux essais sur ballon porté par Teddy Durand (12e) et Loïc Godener (18e). Ce dernier, qui en a profité pour chambrer les supporters catalans, n’a plus eu grand-chose à se mettre sous la dent derrière. Parce que l’USAP a d’abord réagi par un essai magnifique, conclu par Tavite Veredamu, après une combinaison d’école (15e). Mais surtout parce que les sang et or ont voulu décider eux seuls du sort de la rencontre. Ils ont pris les choses en main. Dominant en mêlée, puissant dans les collisions, ils ont fait mal physiquement aux Oyonnaxiens. David Marty, l’entraîneur en chef de l’USAP, l’expliquait après la rencontre : "On passe vingt minutes en fin de première mi-temps où on ne marque pas, mais on pèse sur le match. Ça a compté sur la fin".
D’ailleurs, si l’USAP était rentrée devant au score à la pause (14-8 pour Oyonnax), personne n’aurait crié scandale. Mais elle n’avait pas su être piquante à souhait. Ce qu’elle a été en seconde période. Toujours mise dans l’avancée par ses porteurs de balle que sont Alivereti Duguivalu, Joaquín Oviedo, Ignacio Ruiz ou Afusipa Taumoepeau, c’est Ali Crossdale qui est mis sur orbite par Mathieu Acebes afin de faire parler la magie avec une course folle de 30 mètres à travers la défense aindinoise. À ce moment-là (53e), l’USAP prend un avantage d’un point (14-15), qu'elle ne lâchera plus jusqu’au bout. Grâce à une défense de fer (seulement 13 plaquages manqués), une discipline retrouvée (5 pénalités encaissées) et un sacré mental.

L’USAP sait gagner moche​

Mais il y a surtout une information qui ressort de ce match. C’est que désormais, l’USAP sait gagner "moche". Qu’on se le dise, le match de ce samedi soir n’était pas celui de l’année. Loin de là. Mais ce sont des matches qu’il faut savoir gagner. L’an dernier, et même parfois cette saison comme à Paris, les Catalans ont souvent perdu en jouant bien. Maintenant, ils savent aussi sortir ce genre de match. Un peu comme à Castres en décembre (victoire 13-17). Des performances, en termes de jeu, qui ne resteront pas dans les mémoires. Mais un état d’esprit et une force collective assez incroyable, qui ont permis à Perpignan de remporter son neuvième succès de la saison en 19 journées. De quitter la zone rouge. Et de, pourquoi pas, s’offrir le droit de rêver. Mais ça, elle le saura qu’après les deux prochains matches à domicile contre Castres et Lyon. En tout cas, ce samedi soir, l’USAP s’est quasiment assurée de ne pas terminer à la dernière place du Top 14 et de descendre directement en Pro D2. Évidemment, le spectre de l’access-match est toujours présent. Et il le sera jusqu’à la dernière journée de championnat. Mais cette équipe mérite mieux. Ses supporters aussi.
 
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