Une partie de l'article assez réaliste .
En déplacement à Toulouse ce samedi (16 h 30), malgré une équipe amoindrie, l’USAP veut croire en ses chances. Mais face aux champions de France et d’Europe, qui fonctionnent bien même sans les internationaux, cela s’annonce compliqué. Mais pas impossible !
Équipe B, Équipe C, Équipe S, Équipe Z… La composition du Stade Toulousain a longuement été débattue à droite, à gauche. Au final, malgré la grosse quinzaine d’absents, les Romain Ntamack, Anthony Jelonch, Jack Willis, Pita Ahki, Matthis Lebel, Santiago Chocobares, Pierre-Louis Barassi seront bien là autour de joueurs, dits de rotation, qui sont largement au niveau. On l’avait vu lors de la venue de Toulouse au mois de mars, où la jeune garde avait longtemps embêté l’USAP. Mais qu’importe. À Perpignan, ce n’est pas ça qui est intéressant. Et ce n’est surtout pas sur ça que les joueurs et le staff se sont attardés pendant dix jours. Parce que si, oui, il y a peut-être un peu plus de chances de battre ce Stade Toulousain, la tâche en est tout aussi compliquée.
Surtout quand, bien souvent, le principal adversaire de l’USAP à l’extérieur, c’est l’USAP elle-même. Le dernier déplacement au Racing 92 fin octobre l’a encore prouvé. Les sang et or ont perdu le bonus défensif à la 80e (30-23), ce qui a ramené d’énormes regrets. Mais avec une entame de match apocalyptique avec 24 points encaissés en 25 minutes, il était dur d’espérer autre chose. Cela rappelait, aussi, un certain déplacement à… Toulouse en novembre 2023 où, menés 38-6 à la 44e minute, les Catalans s’étaient finalement inclinés 43-34. "C'est évident qu’on ne peut pas démarrer les matches comme ça, concède le manager Franck Azéma. Mais le dire, c’est une chose. Il va falloir voir l’efficacité qu’on aura par rapport à ça, ainsi que la concentration. On peut y mettre tous les mots qu’on veut. Quand ça démarre, il faut être prêts. Notamment là-bas". "Il faut vraiment bien rentrer dans ce match et commencer à fond. Car on repart souvent de trop loin", embraye le capitaine Jerónimo de la Fuente, qui a fait le choix de ne pas répondre à la convocation des Pumas pour rester avec ses coéquipiers à Perpignan.