Top 14 : dernière du championnat après trois journées, l’USAP ne veut pas céder à la panique
Seule équipe de Top 14 à ne pas avoir encore gagné un match cette saison, l’USAP ne veut montrer aucun signe d’inquiétude. De toute façon, ces situations, le club les connaît par cœur et sait comment les surmonter.
Trois défaites sur les trois premières rencontres de la saison. Ça rappelle 2022. Ça rappelle 2023. Et c’est désormais, aussi, la réalité de 2024. Samedi à Castres, l’USAP n’a toujours pas réussi à ouvrir son compteur de victoire et est repartie avec aucun point (27-12). Elle était pourtant dans le coup jusqu’à l’heure de jeu. Mais un essai refusé et une baisse d’énergie en fin de rencontre ont eu raison des ambitions catalanes. Des sang et or qui pointent donc à la dernière place du championnat, avec déjà quatre points de retard sur la sortie de zone rouge. Pas de quoi inquiéter le manager Franck Azéma, interrogé à ce sujet en conférence de presse samedi soir :
"On est qu’à la troisième journée. Vous voulez quoi ? Qu’on sorte une corde ?"
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Quatre réceptions à venir sur les six prochains matches
Parce qu’il est vrai que, si le début de saison, comptablement, ressemble à celui de l’an dernier, en termes de contenu, c’est totalement différent. Le match contre Montpellier (défaite 7-26), lui, a été totalement loupé. Oui. Mais les deux sorties à l’extérieur à Bayonne et à Castres ne sont pas à jeter. Loin de là. Et le staff compte bien s’appuyer dessus. Dont notamment l’état d’esprit du groupe et l’intensité qui a été mise à Pierre-Fabre.
"En termes d’engagement, on a retrouvé ce qu’on sait faire. Je ne peux pas dire quoi que ce soit de ce côté-là. C’était plutôt très bien, reconnaît le manager catalan.
Bien sûr, il y a encore pas mal de choses à mieux maîtriser. Mais si tu ne mets pas ces ingrédients-là, tu n’existes pas dans ce championnat. On a de quoi construire, bâtir et avancer."
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Bien loin, assurément, des discours après la 3e journée de la saison dernière où certains joueurs du groupe trouvaient qu’il y avait un manque de cohésion entre tout le monde. Et c’était également flagrant que cette équipe était en retard sur ses intentions de jeu. Maintenant, la pièce va devoir tomber du bon côté pour l’USAP. Et elle va avoir la possibilité de le faire dès le week-end prochain. En accueillant Clermont sur leur toute nouvelle pelouse d’Aimé-Giral (samedi à 14 h 30), les Catalans doivent décrocher leur première victoire pour lancer leur saison. D’autant plus qu’il y a quatre réceptions à venir sur les six prochains matches : Clermont, donc, puis Pau (5 octobre), Lyon (19 octobre) et Vannes (2 novembre), entrecoupées par deux déplacements à Bordeaux (12 octobre) et au Racing 92 (26 octobre). À la fin de ce premier bloc de neuf matches, on saura dans quelle cour boxera l’USAP.
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Pour l’instant, elle inquiète plus par sa situation comptable que par son fond de jeu. Car elle a déjà montré des choses intéressantes. Mais maintenant, cette équipe va devoir gagner. Redevenir conquérante, dominante et gagnante au bout du bout.
"Il faut qu’il y ait un réveil, évidemment. Trois défaites, c’est lourd. On ne va pas dire que ce n’est pas grave. On va se refaire, mais il faut qu’on gagne des matches. Et pour gagner des matches, il faut qu’on améliore pas mal de secteurs", rappelle aussi Azéma.
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Pas de panique, donc, mais du travail pour les sang et or à l’approche de cette 4e journée de championnat. Qui se présente déjà comme un premier petit tournant de la saison de l’USAP.
